Abidjan - L’ancien Premier ministre ivoirien, Guillaume Kigbafory Soro, est depuis, ce lundi, le cinquième président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire (indépendante), et le huitième depuis le 03 mars 1947, avec sa reconnaissance internationale en tant que République.
Le successeur du Pr. Koulibaly Mamadou sera secondé dans ses nouvelles fonctions par Mme Sarah Fadiga-Sacko. Cette configuration s’apparentant fort bien à celle de la précédente Assemblée dans la quelle le président a, pour la première fois dans l’histoire du parlement ivoirien, une femme au poste de premier vice-président.
Voici, à grands traits, la biographie du plus jeune président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire :
Guillaume Kigbafori Soro est né le 8 mai 1972, à Kofiplé, sous-préfecture de Diawala, dans le département de Ferkessédougou, dans le nord du pays. Il est chrétien catholique. De 1995 à 1998, il est secrétaire général de la fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire(FESCI), alors qu’il préparait une licence d’anglais à l’Université de Cocody(Abidjan). Puis, il s’envole, en 1998, pour la Grande-Bretagne et la France, où il s’inscrit à l’université de Paris VII, pour préparer un diplôme en sciences politiques.
Revenu en Côte d’Ivoire, après le coup d’Etat de 1999, qui renversa le régime du président Henri Konan Bédié, il fonde le forum international des étudiants francophones (FIEF) et, par la suite, s’allie (politiquement) au Rassemblement des républicains (RDR) d’Alassane Dramane Ouattara. En 2000, dans la perspective des élections législatives, in fine boycottées par le RDR, il est colistier de la secrétaire générale du RDR, le Pr. Henriette Rose Dagri-Diabaté, dans la circonscription de Port-Bouët, dans le district d’Abidjan.
Lorsqu’éclate, en septembre 2002, une rébellion, baptisée Forces nouvelles(FN), à Linas-Marcoussis(Paris), lors de la table ronde inter-ivoiriens, tenue en France, pour négocier une sortie de crise réussie, il est désigné secrétaire général par ses pairs qui contrôlent 60 % du territoire national ivoirien. Membre du gouvernement de réconciliation nationale de février 2003 à mai 2004, puis d’août 2004 à décembre 2005, il y siège en qualité de ministre d’Etat, en charge du portefeuille de la Communication dans le cabinet du Premier ministre Seydou Elimane Diarra.
Le 28 décembre 2005, il est reconduit au gouvernement en qualité toujours de ministre d’Etat, chargé du Programme de la Reconstruction et de la Réinsertion dans le cabinet dirigé par le gouverneur Charles Konan Banny, qui a succédé à l’ambassadeur Seydou Diarra. Il parachève cette expérience au gouvernement par sa promotion, le 29 mars 2007, aux fonctions de Premier ministre, à la suite de la signature, à Ouagadougou (Burkina Faso), de l’Accord politique d’Ouagadougou.
Investi ainsi de la mission de l’organisation d’élections, « libres, ouvertes, justes et transparentes », conformément aux clauses des accords négociés par la classe politique, le plus jeune Premier ministre ivoirien réussit le challenge de la tenue du scrutin présidentiel en octobre et novembre 2010, d’en faire respecter les résultats qui ont vu le triomphe d’Alassane Ouattara. La tenue, dans des conditions jugées conformes aux critères de certification par l’ONU, des élections législatives auxquelles il décroche, lui-même, un siège pour le parlement, ajoute un peu plus à son équation personnelle.
(AIP)
nf
Le successeur du Pr. Koulibaly Mamadou sera secondé dans ses nouvelles fonctions par Mme Sarah Fadiga-Sacko. Cette configuration s’apparentant fort bien à celle de la précédente Assemblée dans la quelle le président a, pour la première fois dans l’histoire du parlement ivoirien, une femme au poste de premier vice-président.
Voici, à grands traits, la biographie du plus jeune président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire :
Guillaume Kigbafori Soro est né le 8 mai 1972, à Kofiplé, sous-préfecture de Diawala, dans le département de Ferkessédougou, dans le nord du pays. Il est chrétien catholique. De 1995 à 1998, il est secrétaire général de la fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire(FESCI), alors qu’il préparait une licence d’anglais à l’Université de Cocody(Abidjan). Puis, il s’envole, en 1998, pour la Grande-Bretagne et la France, où il s’inscrit à l’université de Paris VII, pour préparer un diplôme en sciences politiques.
Revenu en Côte d’Ivoire, après le coup d’Etat de 1999, qui renversa le régime du président Henri Konan Bédié, il fonde le forum international des étudiants francophones (FIEF) et, par la suite, s’allie (politiquement) au Rassemblement des républicains (RDR) d’Alassane Dramane Ouattara. En 2000, dans la perspective des élections législatives, in fine boycottées par le RDR, il est colistier de la secrétaire générale du RDR, le Pr. Henriette Rose Dagri-Diabaté, dans la circonscription de Port-Bouët, dans le district d’Abidjan.
Lorsqu’éclate, en septembre 2002, une rébellion, baptisée Forces nouvelles(FN), à Linas-Marcoussis(Paris), lors de la table ronde inter-ivoiriens, tenue en France, pour négocier une sortie de crise réussie, il est désigné secrétaire général par ses pairs qui contrôlent 60 % du territoire national ivoirien. Membre du gouvernement de réconciliation nationale de février 2003 à mai 2004, puis d’août 2004 à décembre 2005, il y siège en qualité de ministre d’Etat, en charge du portefeuille de la Communication dans le cabinet du Premier ministre Seydou Elimane Diarra.
Le 28 décembre 2005, il est reconduit au gouvernement en qualité toujours de ministre d’Etat, chargé du Programme de la Reconstruction et de la Réinsertion dans le cabinet dirigé par le gouverneur Charles Konan Banny, qui a succédé à l’ambassadeur Seydou Diarra. Il parachève cette expérience au gouvernement par sa promotion, le 29 mars 2007, aux fonctions de Premier ministre, à la suite de la signature, à Ouagadougou (Burkina Faso), de l’Accord politique d’Ouagadougou.
Investi ainsi de la mission de l’organisation d’élections, « libres, ouvertes, justes et transparentes », conformément aux clauses des accords négociés par la classe politique, le plus jeune Premier ministre ivoirien réussit le challenge de la tenue du scrutin présidentiel en octobre et novembre 2010, d’en faire respecter les résultats qui ont vu le triomphe d’Alassane Ouattara. La tenue, dans des conditions jugées conformes aux critères de certification par l’ONU, des élections législatives auxquelles il décroche, lui-même, un siège pour le parlement, ajoute un peu plus à son équation personnelle.
(AIP)
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