Le président de l’Assemblée nationale élu, les tractations pour mettre en place les organes de fonctionnement de l’institution vont certainement débuter les jours à venir.
Guillaume Soro a été élu à la tête du parlement ivoirien, le 12 mars dernier. Sarah Sacko épse Fadika, par la même voie démocratique, a bénéficié de la majorité des suffrages pour occuper la première vice-présidence de l’Assemblée nationale. Pour les autres structures internes, les députés attendent le coup de sifflet des premiers responsables de cette institution pour se mettre en ordre de bataille. Est-t-il besoin de rappeler ces structures internes du parlement que sont la commission des affaires administratives, la commission des affaires judiciaires, la commission des comptes, la commission des affaires économiques et sociales... ? A ces organes, il faut ajouter les groupes parlementaires ; groupes dans lesquels les députés se regroupent en fonction de leurs affinités politiques. S’ils attendent que le président de l’Assemblée nationale les convoque, les élus du peuple ne dorment pas pour autant sur leurs lauriers. Des tractations se déroulent en ce moment dans les états-majors pour se faire une place dans ces structures.
Les partis politiques aussi mesurent sérieusement la question. Pour la constitution de groupes parlementaires le Rassemblement des républicains (Rdr) et le parti démocratique de Cote d’Ivoire (Pdci) sont assuré de tirer d’autres marrons du feu, eu égard à leur
force dans le nouveau parlement. Avec respectivement, 138 et 86 députés, ces deux partis vont dicter leur loi aux autres partis. C’est au niveau des choix du président de ces différents groupes parlementaire que les débats se situent. Sur qui ces partis porteront-ils
leurs choix pour briquer le poste de président du groupe parlementaire ? Au Pdci, on présage qu’il n’y aura pas de problèmes. « Nous n’avons encore déposé aucun dossier pour sur cette question. Nous attendons que le président et la vice-présidente nous saisissent officiellement », a expliqué Alphonse Djédjé Mady, secrétaire général du Pdci. Au Rdr, la question est abordée, si l’on en croit un député de ce parti, avec sérénité. « Pour le choix du président de notre groupe parlementaire, nous faisons des tractations en interne. Nous réfléchissons aussi sur sa composition. En tout cas, la question fait l’objet de profondes réflexions au niveau de l’ensemble des députés Rdr », a révélé ce parlementaire. A l’Udpci, la question n’est pas tabou. Avec 08 députés, le parti fondé par le gal Robert Guéi veut s’assurer de sa capacité à constituer un groupe parlementaire (On ne sait pas encore à combien de députés sera constitué un groupe parlementaire). Aussi, Mabri et ses hommes mettent un point d’honneur à se rallier certains députés indépendants. Pour les autres vice-présidents, à savoir la troisième et la quatrième vice-présidences, on peut croire que ces postes seront concédés au Pdci, du fait que l’ancien parti au pouvoir représente la deuxième force politique après le Rdr.
Ténin Bè Ousmane
Guillaume Soro a été élu à la tête du parlement ivoirien, le 12 mars dernier. Sarah Sacko épse Fadika, par la même voie démocratique, a bénéficié de la majorité des suffrages pour occuper la première vice-présidence de l’Assemblée nationale. Pour les autres structures internes, les députés attendent le coup de sifflet des premiers responsables de cette institution pour se mettre en ordre de bataille. Est-t-il besoin de rappeler ces structures internes du parlement que sont la commission des affaires administratives, la commission des affaires judiciaires, la commission des comptes, la commission des affaires économiques et sociales... ? A ces organes, il faut ajouter les groupes parlementaires ; groupes dans lesquels les députés se regroupent en fonction de leurs affinités politiques. S’ils attendent que le président de l’Assemblée nationale les convoque, les élus du peuple ne dorment pas pour autant sur leurs lauriers. Des tractations se déroulent en ce moment dans les états-majors pour se faire une place dans ces structures.
Les partis politiques aussi mesurent sérieusement la question. Pour la constitution de groupes parlementaires le Rassemblement des républicains (Rdr) et le parti démocratique de Cote d’Ivoire (Pdci) sont assuré de tirer d’autres marrons du feu, eu égard à leur
force dans le nouveau parlement. Avec respectivement, 138 et 86 députés, ces deux partis vont dicter leur loi aux autres partis. C’est au niveau des choix du président de ces différents groupes parlementaire que les débats se situent. Sur qui ces partis porteront-ils
leurs choix pour briquer le poste de président du groupe parlementaire ? Au Pdci, on présage qu’il n’y aura pas de problèmes. « Nous n’avons encore déposé aucun dossier pour sur cette question. Nous attendons que le président et la vice-présidente nous saisissent officiellement », a expliqué Alphonse Djédjé Mady, secrétaire général du Pdci. Au Rdr, la question est abordée, si l’on en croit un député de ce parti, avec sérénité. « Pour le choix du président de notre groupe parlementaire, nous faisons des tractations en interne. Nous réfléchissons aussi sur sa composition. En tout cas, la question fait l’objet de profondes réflexions au niveau de l’ensemble des députés Rdr », a révélé ce parlementaire. A l’Udpci, la question n’est pas tabou. Avec 08 députés, le parti fondé par le gal Robert Guéi veut s’assurer de sa capacité à constituer un groupe parlementaire (On ne sait pas encore à combien de députés sera constitué un groupe parlementaire). Aussi, Mabri et ses hommes mettent un point d’honneur à se rallier certains députés indépendants. Pour les autres vice-présidents, à savoir la troisième et la quatrième vice-présidences, on peut croire que ces postes seront concédés au Pdci, du fait que l’ancien parti au pouvoir représente la deuxième force politique après le Rdr.
Ténin Bè Ousmane