Jean-Louis Billon, président de la Chambre de commerce et d’industrie (Cci), est très amer en ce qui concerne le comportement des policiers et autres agents chargés de réguler la fluidité transfrontalière en Côte d’Ivoire. Il l’a fait savoir le lundi 19 mars 2012, au cours de la rencontre des professionnels du secteur de transport au Plateau, au sein de ladite chambre dont il est le président. Son amertume est d’autant plus grande que la Côte d’Ivoire occupe à présent le second rang dans le peloton des pays corrompus en matière de fluidité routière.
Les professionnels de transport ont dressé, à cet effet, le bilan d’une caravane sur la gouvernance qu’ils ont eu à conduire à Yamoussoukro, Bouaké, Ferké, Pôgô et Laléraba.
Le président de la Chambre a regretté le fait que les agents continuent de toujours pratiquer le racket. C’est en Côte d’Ivoire, a-t-il affirmé, que les frais de transport sont les plus élevés.
A cela s’est ajouté le maintien des transporteurs aux frontières pendant une longue période. Ce sont des pratiques qui doivent disparaître a-t-il martelé. Ce diagnostic des lieux a été apprécié par le Directeur du centre Ouest Africain pour le commerce, M. Roger Brou, qui a appuyé, à son tour, les propos du D.g de la cci. Pour lui, les tracasseries persistent toujours. La fluidité du transport est tout le temps entravée par des barrages que l’on peut rencontrer sur les axes Abidjan-Bamako et Abidjan-Ouaga. Pour lui, les transporteurs sont rackettés à longueur de journée. Pour le ministre, Gaoussou Touré, l’Etat s’est donné des moyens pour combattre ses racketteurs qui écument les routes. Il a promis d’éradiquer du territoire ivoirien les éléments véreux qui continuent d’entretenir le système honteux de racket. Le déploiement des unités de contrôle sur le terrain a mis en déroute des agents racketteurs qui, selon les propos du ministre, se sont rabattus sur les axes secondaires et les villages.
Jean-Baptiste Essis
Les professionnels de transport ont dressé, à cet effet, le bilan d’une caravane sur la gouvernance qu’ils ont eu à conduire à Yamoussoukro, Bouaké, Ferké, Pôgô et Laléraba.
Le président de la Chambre a regretté le fait que les agents continuent de toujours pratiquer le racket. C’est en Côte d’Ivoire, a-t-il affirmé, que les frais de transport sont les plus élevés.
A cela s’est ajouté le maintien des transporteurs aux frontières pendant une longue période. Ce sont des pratiques qui doivent disparaître a-t-il martelé. Ce diagnostic des lieux a été apprécié par le Directeur du centre Ouest Africain pour le commerce, M. Roger Brou, qui a appuyé, à son tour, les propos du D.g de la cci. Pour lui, les tracasseries persistent toujours. La fluidité du transport est tout le temps entravée par des barrages que l’on peut rencontrer sur les axes Abidjan-Bamako et Abidjan-Ouaga. Pour lui, les transporteurs sont rackettés à longueur de journée. Pour le ministre, Gaoussou Touré, l’Etat s’est donné des moyens pour combattre ses racketteurs qui écument les routes. Il a promis d’éradiquer du territoire ivoirien les éléments véreux qui continuent d’entretenir le système honteux de racket. Le déploiement des unités de contrôle sur le terrain a mis en déroute des agents racketteurs qui, selon les propos du ministre, se sont rabattus sur les axes secondaires et les villages.
Jean-Baptiste Essis