Un conseil des ministres s’est réuni le mercredi 21 mars 2012 au palais présidentiel au Plateau, sous la présidence du chef de l’Etat, Alassane Ouattara.
Au cours du point de presse qu’il a animé au terme de ce Conseil qui s’est tenu de 10 h à 12h 30 , le porte-parole du gouvernement, Koné Bruno, a indiqué que les travaux ont porté sur les conclusions des discussions de la mission de la Banque mondiale, du Fmi et de la Bad qui a eu lieu récemment à Abidjan . Mission qui avait pour objet d’évaluer l’évolution de la Côte d’Ivoire quant à la préparation du point d’achèvement Ppte. « Aujourd’hui sur la plupart des indicateurs auxquels notre pays est soumis dans le cadre de ce projet, nous sommes à jour. Sur 13 indicateurs principaux, nous sommes à jour sur 9. Pour les 4 indicateurs qui restent, les mesures importantes vont être prises pour permettre à notre pays de remporter ce point d’achèvement au mois de juin prochain » a-t-il clarifié. Le président de la République a signé également au cours de ce Conseil un projet d’ordonnance mettant en place une nouvelle disposition légale dans le secteur des technologies de l’information et de la télécommunication. Cette loi, qui abroge celle de 1995, prend mieux en compte l’interconnexion, l’accès au domaine, les critères de formation du marché et les infractions. « Il y a également des changements importants au niveau du cadre institutionnel caractérisé par deux structures :l’Atci (Agence de télécommunication de Côte d’Ivoire et le Ctci(le Conseil de télécommunication de Côte d’Ivoire ). Désormais, on aura un seul organe qui s’appellera l’Artci (Agence de régulation des technologies de l’information et de la communication de Côte d’Ivoire », a fait savoir le porte-parole du gouvernement. Qui a précisé que cette mesure répond au besoin d’adapter l’environnement des Ntit aux normes internationales, dans la mesure où à l’en croire, la loi de 1995 « est dépassée ». Autre sujet abordé au cours de ce Conseil, la lutte contre la vie chère. Sur le sujet, le comité interministériel a fait des recommandations, notamment la lutte intensive contre la fraude, la suppression du convoyage des animaux et plus particulièrement les bœufs, la réduction du nombre de niveau intermédiaire et des mesures fiscales au niveau du taux de la TVA. Koné Bruno, qui avait à ses côtés la porte-parole adjointe du gouvernement, Mme Raymonde Coffi Goudou, a indiqué que le ministre du commerce entreprendra des négociations avec les producteurs. En vue toujours de lutter contre la vie chère, d’autres mesures, selon le conférencier, seront prises dont le développement de culture de grande saison et la réhabilitation des voies. Un confrère avait rapporté récemment que le nombre de communes passera de 197 à 300. A ce propos, tout se gardant d’avancer des chiffres, le ministre de la poste et des Ntit a déclaré que le gouvernement « avait procédé simplement à la suppression de toutes les décisions qui avaient été prises entre 2001 et 2008. Naturellement, en faisant cette suppression, il y a eu probablement quelques injustices. Ces injustices doivent être réparées d’une façon ou d’une autre. Il est bien prévu effectivement que certaines communes qui avaient été supprimées soient remises sur la liste officielle. Mais j’insiste pour dire que les communes qui vont être ajoutées sont celles qui respectent les critères qui leur permettent d’être qualifiées de communes et de fonctionner avec un minimum d’équipements sociaux économiques ». A une question relative au dialogue politique avec l’opposition, Koné Bruno a relevé que le gouvernement relancera les discussions sous une autre forme. «Nous attendons que l’opposition, cette fois, saisisse la perche. Quand on va à des discussions avec des préalables qui peuvent être inacceptables aux yeux de la nation, on fragilise la discussion elle-même. Que cette discussion se fasse avec sincérité. Il faut que les parties restent raisonnables. En ce qui nous concerne, nous pensons l’être. Nous voulons que l’opposition le soit», a-t-il souhaité.
Touré Abdoulaye
Au cours du point de presse qu’il a animé au terme de ce Conseil qui s’est tenu de 10 h à 12h 30 , le porte-parole du gouvernement, Koné Bruno, a indiqué que les travaux ont porté sur les conclusions des discussions de la mission de la Banque mondiale, du Fmi et de la Bad qui a eu lieu récemment à Abidjan . Mission qui avait pour objet d’évaluer l’évolution de la Côte d’Ivoire quant à la préparation du point d’achèvement Ppte. « Aujourd’hui sur la plupart des indicateurs auxquels notre pays est soumis dans le cadre de ce projet, nous sommes à jour. Sur 13 indicateurs principaux, nous sommes à jour sur 9. Pour les 4 indicateurs qui restent, les mesures importantes vont être prises pour permettre à notre pays de remporter ce point d’achèvement au mois de juin prochain » a-t-il clarifié. Le président de la République a signé également au cours de ce Conseil un projet d’ordonnance mettant en place une nouvelle disposition légale dans le secteur des technologies de l’information et de la télécommunication. Cette loi, qui abroge celle de 1995, prend mieux en compte l’interconnexion, l’accès au domaine, les critères de formation du marché et les infractions. « Il y a également des changements importants au niveau du cadre institutionnel caractérisé par deux structures :l’Atci (Agence de télécommunication de Côte d’Ivoire et le Ctci(le Conseil de télécommunication de Côte d’Ivoire ). Désormais, on aura un seul organe qui s’appellera l’Artci (Agence de régulation des technologies de l’information et de la communication de Côte d’Ivoire », a fait savoir le porte-parole du gouvernement. Qui a précisé que cette mesure répond au besoin d’adapter l’environnement des Ntit aux normes internationales, dans la mesure où à l’en croire, la loi de 1995 « est dépassée ». Autre sujet abordé au cours de ce Conseil, la lutte contre la vie chère. Sur le sujet, le comité interministériel a fait des recommandations, notamment la lutte intensive contre la fraude, la suppression du convoyage des animaux et plus particulièrement les bœufs, la réduction du nombre de niveau intermédiaire et des mesures fiscales au niveau du taux de la TVA. Koné Bruno, qui avait à ses côtés la porte-parole adjointe du gouvernement, Mme Raymonde Coffi Goudou, a indiqué que le ministre du commerce entreprendra des négociations avec les producteurs. En vue toujours de lutter contre la vie chère, d’autres mesures, selon le conférencier, seront prises dont le développement de culture de grande saison et la réhabilitation des voies. Un confrère avait rapporté récemment que le nombre de communes passera de 197 à 300. A ce propos, tout se gardant d’avancer des chiffres, le ministre de la poste et des Ntit a déclaré que le gouvernement « avait procédé simplement à la suppression de toutes les décisions qui avaient été prises entre 2001 et 2008. Naturellement, en faisant cette suppression, il y a eu probablement quelques injustices. Ces injustices doivent être réparées d’une façon ou d’une autre. Il est bien prévu effectivement que certaines communes qui avaient été supprimées soient remises sur la liste officielle. Mais j’insiste pour dire que les communes qui vont être ajoutées sont celles qui respectent les critères qui leur permettent d’être qualifiées de communes et de fonctionner avec un minimum d’équipements sociaux économiques ». A une question relative au dialogue politique avec l’opposition, Koné Bruno a relevé que le gouvernement relancera les discussions sous une autre forme. «Nous attendons que l’opposition, cette fois, saisisse la perche. Quand on va à des discussions avec des préalables qui peuvent être inacceptables aux yeux de la nation, on fragilise la discussion elle-même. Que cette discussion se fasse avec sincérité. Il faut que les parties restent raisonnables. En ce qui nous concerne, nous pensons l’être. Nous voulons que l’opposition le soit», a-t-il souhaité.
Touré Abdoulaye