Le Premier ministre, Ahoussou Jeannot, au terme d’une tournée sur les marchés, hier, a annoncé que les commerçants indisciplinés qui ne diminueront pas les prix en dépit des mesures de réduction de taxes seront sanctionnés.
L’importance de la question et la nécessité de solutions urgentes ont motivé la sortie, hier, du Premier ministre, Ahoussou Kouadio Jeannot, sur trois principaux marchés de la capitale. Objectif, toucher du doigt la réalité de la cherté de la vie décriée par les populations ivoiriennes. La conférence de presse qu’il a animée à l’abattoir de Port-Bouët, au terme de la tournée, a été l’occasion pour le chef du gouvernement d’afficher sa volonté de changer les choses. « Nous allons tout faire pour faire baisser les prix.
Les mesures prises en Conseil des ministres seront appliquées selon un chronogramme. Et nous aurons la loi avec nous pour veiller à l’applicabilité des prix, ceux qui ne respecteront pas la diminution des prix seront sanctionnés et condamnés, car force reste à la loi », a précisé le nouveau locataire de la primature. Selon lui, à la suite des réductions de TVA consenties par l’Etat, il reste des réformes structurelles pour ajuster les choses. Pour lui, la réduction des taxes seront une solution contre les faux frais, car ce sont les faux frais qui engendrent très souvent les surcoûts. Ahoussou Jeannot a aussi appelé les uns et les autres à la solidarité. « On a beau diminuer les taxes, s’il n’y a pas de solidarité, c’est seulement un petit nombre d’intermédiaires qui bénéficieront de ces mesures. Il faut donc qu’on ressente ces mesures du gouvernement dans chaque famille », a dit le locataire de la Maison blanche du Plateau. Mais avant cette étape de Port-Bouët, Ahoussou Jeannot, accompagné de plusieurs ministres dont Kobenan K. Adjoumani, Dagobert Banzion, Mabri Toikeusse, Anne Oulotto, Dosso Moussa, N’Dri Yomand, Gaoussou Touré, a sillonné les marchés de Cocoprovi d’Adjamé et le marché central de Treichville. Marquant un arrêt devant chaque étal, le Premier ministre a échangé avec les commerçantes sur les raisons de la hausse récurrente des prix.
Au marché de banane de Cocoprovi, c’est plus d’un quart d’heure d’échange qu’il a eu avec dame Eugénie, la responsable de l’espace des ventes. Il ressort de cet entretien que les coûts de transport et les tracasseries routières qui persistent à certains endroits sont la cause des augmentations. En effet, sur ce marché, 4 bannes se négocient à 250 Fcfa contre trois à 100 Fcfa il y a quelques années. Pendant sa tournée, les femmes ont scandé « On a faim, on veut manger ». En réponse, le chef du gouvernement a dit : « Le chef de l’Etat vous a entendues et il vous soulagera dans un bref délai». Au marché central de Treichville, commerçants et ménagères n’ont pas caché leur joie de voir une forte délégation du gouvernement venir à leur rencontre. Le kilogramme de viande, le riz, le poisson, tout a augmenté sur ce marché.
La dernière étape de la redonnée du chef de gouvernement a été l’abattoir de Port Bouët. Là, Ahoussou Jeannot s’est étonné de constater qu’un kilogramme de viande coûte 2 500 Fcfa pendant qu’il est cédé à 2200 Fcfa à Adjamé. Chose qu’il a jugé anormale, d’autant que c’est de là que part la viande pour Adjamé. Il s’est par ailleurs réjoui de l’avancement des travaux de réhabilitation de l’abattoir. Car, selon lui, la santé commence par l’alimentation. D’où l’importance de l’hygiène à l’abattoir. Il a pour ce faire offert un important lot de matériel de travail d’une valeur de plus de 10 millions de Fcfa aux services vétérinaires de l’abattoir. Le ministre des Ressources animales et halieutiques, Kobenan Kouassi Adjoumani, et le gouverneur du district d’Abidjan, Beugré Mambé, ont exprimé leur satisfaction de l’avancement des travaux de réhabilitation. Le premier a appelé les acteurs de la filière viande et bétail à baisser le prix de la viande, car l’Etat a fait sa part en baissant les taxes.
Kuyo Anderson
L’importance de la question et la nécessité de solutions urgentes ont motivé la sortie, hier, du Premier ministre, Ahoussou Kouadio Jeannot, sur trois principaux marchés de la capitale. Objectif, toucher du doigt la réalité de la cherté de la vie décriée par les populations ivoiriennes. La conférence de presse qu’il a animée à l’abattoir de Port-Bouët, au terme de la tournée, a été l’occasion pour le chef du gouvernement d’afficher sa volonté de changer les choses. « Nous allons tout faire pour faire baisser les prix.
Les mesures prises en Conseil des ministres seront appliquées selon un chronogramme. Et nous aurons la loi avec nous pour veiller à l’applicabilité des prix, ceux qui ne respecteront pas la diminution des prix seront sanctionnés et condamnés, car force reste à la loi », a précisé le nouveau locataire de la primature. Selon lui, à la suite des réductions de TVA consenties par l’Etat, il reste des réformes structurelles pour ajuster les choses. Pour lui, la réduction des taxes seront une solution contre les faux frais, car ce sont les faux frais qui engendrent très souvent les surcoûts. Ahoussou Jeannot a aussi appelé les uns et les autres à la solidarité. « On a beau diminuer les taxes, s’il n’y a pas de solidarité, c’est seulement un petit nombre d’intermédiaires qui bénéficieront de ces mesures. Il faut donc qu’on ressente ces mesures du gouvernement dans chaque famille », a dit le locataire de la Maison blanche du Plateau. Mais avant cette étape de Port-Bouët, Ahoussou Jeannot, accompagné de plusieurs ministres dont Kobenan K. Adjoumani, Dagobert Banzion, Mabri Toikeusse, Anne Oulotto, Dosso Moussa, N’Dri Yomand, Gaoussou Touré, a sillonné les marchés de Cocoprovi d’Adjamé et le marché central de Treichville. Marquant un arrêt devant chaque étal, le Premier ministre a échangé avec les commerçantes sur les raisons de la hausse récurrente des prix.
Au marché de banane de Cocoprovi, c’est plus d’un quart d’heure d’échange qu’il a eu avec dame Eugénie, la responsable de l’espace des ventes. Il ressort de cet entretien que les coûts de transport et les tracasseries routières qui persistent à certains endroits sont la cause des augmentations. En effet, sur ce marché, 4 bannes se négocient à 250 Fcfa contre trois à 100 Fcfa il y a quelques années. Pendant sa tournée, les femmes ont scandé « On a faim, on veut manger ». En réponse, le chef du gouvernement a dit : « Le chef de l’Etat vous a entendues et il vous soulagera dans un bref délai». Au marché central de Treichville, commerçants et ménagères n’ont pas caché leur joie de voir une forte délégation du gouvernement venir à leur rencontre. Le kilogramme de viande, le riz, le poisson, tout a augmenté sur ce marché.
La dernière étape de la redonnée du chef de gouvernement a été l’abattoir de Port Bouët. Là, Ahoussou Jeannot s’est étonné de constater qu’un kilogramme de viande coûte 2 500 Fcfa pendant qu’il est cédé à 2200 Fcfa à Adjamé. Chose qu’il a jugé anormale, d’autant que c’est de là que part la viande pour Adjamé. Il s’est par ailleurs réjoui de l’avancement des travaux de réhabilitation de l’abattoir. Car, selon lui, la santé commence par l’alimentation. D’où l’importance de l’hygiène à l’abattoir. Il a pour ce faire offert un important lot de matériel de travail d’une valeur de plus de 10 millions de Fcfa aux services vétérinaires de l’abattoir. Le ministre des Ressources animales et halieutiques, Kobenan Kouassi Adjoumani, et le gouverneur du district d’Abidjan, Beugré Mambé, ont exprimé leur satisfaction de l’avancement des travaux de réhabilitation. Le premier a appelé les acteurs de la filière viande et bétail à baisser le prix de la viande, car l’Etat a fait sa part en baissant les taxes.
Kuyo Anderson