BAMAKO (Reuters) - Le chef des officiers putschistes maliens, le capitaine Amadou Sanogo, a promis de rétablir ce dimanche la Constitution et les institutions, et de remettre à terme le pouvoir aux civils.
"Nous prenons l'engagement solennel de rétablir à compter de ce jour la Constitution de la République du Mali du 25 février 1992, ainsi que les institutions républicaines", a-t-il annoncé à des journalistes dans sa garnison proche de Bamako.
Amadou Sanogo a ajouté que la junte avait accepté de consulter les forces politiques locales pour mettre en place un organisme de transition afin d'organiser des élections pacifiques, libres, ouvertes et démocratiques "auxquelles nous ne participerons pas".
La Cédéao (Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest), principale organisation régionale, avait donné à la junte jusqu'à ce dimanche minuit pour restituer le pouvoir aux civils, faute de quoi les putschistes s'exposaient à des sanctions.
Bate Felix, Benjamin Massot et Jean-Stéphane Brosse pour le service français
"Nous prenons l'engagement solennel de rétablir à compter de ce jour la Constitution de la République du Mali du 25 février 1992, ainsi que les institutions républicaines", a-t-il annoncé à des journalistes dans sa garnison proche de Bamako.
Amadou Sanogo a ajouté que la junte avait accepté de consulter les forces politiques locales pour mettre en place un organisme de transition afin d'organiser des élections pacifiques, libres, ouvertes et démocratiques "auxquelles nous ne participerons pas".
La Cédéao (Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest), principale organisation régionale, avait donné à la junte jusqu'à ce dimanche minuit pour restituer le pouvoir aux civils, faute de quoi les putschistes s'exposaient à des sanctions.
Bate Felix, Benjamin Massot et Jean-Stéphane Brosse pour le service français