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Politique Publié le lundi 2 avril 2012 | AIP

Mini-sommet de la Cedeao : Application "immédiate" de l’embargo diplomatique et économique, selon Apanews

© AIP Par Aristide
Crise malienne: le Président Alassane Ouattara et les autres chefs d`Etat de la CEDEAO ont tenu un Sommet extraordinaire à Dakar (Sénégal) sur le Mali
Lundi 2 avril 2012. Dakar (Sénégal). Sommet extraordinaire des chefs d`Etat de la CEDEAO sur le Mali
Le mini-sommet, consacré à la situation sécuritaire au Mali, a décidé, lundi à Dakar, au Sénégal, "d’appliquer immédiatement un embargo diplomatique et économique" contre ce pays jusqu’au rétablissement de l’ordre constitutionnel, a rapporté l’Agence de presse Apanews.
En marge de l’investiture du président Macky Sall, les dirigeants ouest-africains membres de la Cedeao ont décidé de l’application "immédiate" des mesures de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement tenue mardi à Abidjan.

"Nous avons décidé que les résultats de la réunion du 27 mars seront d’application immédiate jusqu’à ce que le Comité national de redressement pour la démocratie et la restauration de l’Etat (CNRDRE) retourne à l’ordre constitutionnel", a écrit Apanews, citant le président Alassane Ouattara, président en exercice de la Cedeao.
Selon l’agence de presse privée basée à Dakar, le président ivoirien qui a lu la résolution du mini-sommet des chefs d’Etat de la Cedeao sur la crise malienne, a fait savoir que les sanctions diplomatiques et économiques contre les membres du CNRDRE et leurs proches collaborateurs rentrent dans leur application immédiate.

"Les sanctions, consistant en un embargo diplomatique et économique sur les membres du CNRDRE et leurs proches collaborateurs, seront appliquées immédiatement. La junte doit se mettre à l’écart du processus démocratique et retourner le pouvoir aux autorités constitutionnelles", a insisté le président de l’organisation sous-régionale, annonçant l’activation "immédiate" de la force d’attente de la Cedeao qui pourrait bénéficier de moyens de certains pays occidentaux.

Le président Ouattara a annoncé une réunion dans le courant de la semaine, à Abidjan, des chefs d’état-major des pays membres de la Cedeao.
Récemment le chef de l’Etat ivoirien a annoncé qu’une force régionale de 2.000 hommes était prête à intervenir au Mali si nécessaire, rappelle-t-on.
Les présidents Yayi Boni (Bénin), Blaise Compaoré (Burkina Faso), Jorge Carlos Fonseca (Cap-Vert), Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire), Yaya Jammeh (Gambie), John Ata-Mills (Ghana), Raimundo Pereira (Guinée-Bissau), Alpha Condé (Guinée), Elen Johnson Sirleaf (Liberia), Mouhamadou Issoufou (Niger), Ernest Baï Koroma (Sierra Leone) et Faure Gnassingbé (Togo) ont participé à ce mini-sommet.
Le président mauritanien, Mohamed Ould Abel Aziz, a également participé à cette rencontre en tant que non membre de la cedeao.

Les dirigeants ouest-africains qui s’étaient réunis le 29 mars à Abidjan, avaient donné un ultimatum de trois jours au chef de la junte, le capitaine Amadou Haya Sanogo, pour le retour à l’ordre constitutionnel, sous peine de sanctions, rappelle-t-on.
(AIP)
kp
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