ABIDJAN - Des chefs d`Etat de l`Afrique de l`Ouest ont entamé jeudi matin à Abidjan un sommet extraordinaire consacré aux crises au Mali et en Guinée-Bissau, a constaté une journaliste de l`AFP.
Le président malien de transition Dioncounda Traoré, le président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur dans la crise malienne, son homologue sénégalais Macky Sall et plusieurs autres chefs d`Etat étaient réunis autour de l`Ivoirien Alassane Ouattara, président en exercice de la Communauté économique des Etats de l`Afrique de l`Ouest (Cédéao).
Le ministre français de la Coopération, Henri de Raincourt, assiste aussi à la réunion.
La Cédéao a menacé d`intervenir militairement contre les groupes armés, rebelles touareg et islamistes armés, qui contrôlent le nord du Mali depuis le coup d`Etat du 22 mars, en cas d`échec du dialogue.
Des autorités maliennes de transition ont été installées, notamment un
gouvernement formé mercredi, à la suite d`un accord conclu le 6 avril entre la Cédéao et les putschistes de Bamako, mais le front anti-junte a appelé l`organisation ouest-africaine à veiller au retrait "effectif" des militaires.
En Guinée-Bissau, la Cédéao cherche aussi une issue négociée à la crise née du coup d`Etat du 12 avril. L`ONU, l`Union africaine et l`Union européenne ont exigé le retour à l`ordre constitutionnel et menacé les putschistes et leurs soutiens de sanctions.
La Cédéao envisage d`envoyer une force de "stabilisation" dans ce pays
abonné aux coups d`Etat.
Le président malien de transition Dioncounda Traoré, le président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur dans la crise malienne, son homologue sénégalais Macky Sall et plusieurs autres chefs d`Etat étaient réunis autour de l`Ivoirien Alassane Ouattara, président en exercice de la Communauté économique des Etats de l`Afrique de l`Ouest (Cédéao).
Le ministre français de la Coopération, Henri de Raincourt, assiste aussi à la réunion.
La Cédéao a menacé d`intervenir militairement contre les groupes armés, rebelles touareg et islamistes armés, qui contrôlent le nord du Mali depuis le coup d`Etat du 22 mars, en cas d`échec du dialogue.
Des autorités maliennes de transition ont été installées, notamment un
gouvernement formé mercredi, à la suite d`un accord conclu le 6 avril entre la Cédéao et les putschistes de Bamako, mais le front anti-junte a appelé l`organisation ouest-africaine à veiller au retrait "effectif" des militaires.
En Guinée-Bissau, la Cédéao cherche aussi une issue négociée à la crise née du coup d`Etat du 12 avril. L`ONU, l`Union africaine et l`Union européenne ont exigé le retour à l`ordre constitutionnel et menacé les putschistes et leurs soutiens de sanctions.
La Cédéao envisage d`envoyer une force de "stabilisation" dans ce pays
abonné aux coups d`Etat.