La parité respectée au présidium
Un peu plus d’un mois après la rentrée parlementaire qui a consacré l’élection de Guillaume Soro à la tête de la deuxième législature de la deuxième république ainsi que celle de la première vice-présidente, Sarah Sacko, le présidium du parlement est désormais au grand complet. En effet, hier, les quatre postes de vice-présidence ont été pourvus au cours de la session extraordinaire qui s’est ouverte à la Fondation Félix Houphouët-Boigny à Yamoussoukro. Issues respectivement du RDR et du PDCI, les députés Trazéré Olibé épouse Koné et Amah Marie Tehua ont été nommées vice-présidentes du parlement au titre de la mandature 2012-2017. Une nomination accueillie par des applaudissements des parlementaires qui ont approuvé ces choix. Et pour cause, ces deux dames qui ne sont plus à présenter, ont un parcours politique exemplaire dans leur formation politique respective. Déléguée départementale du PDCI à Bongouanou, ex-ministre de l’Industrie et de la promotion du Secteur Privé, Amah Téhua, est titulaire d’un doctorat d’Etat en droit de l’Université de Paris II, et diplômée de l’Institut d’Administration des Entreprises (IAE) Paris 1 Sorbonne, France. Elle est, il faut le rappeler, députée de Bongouanou commune depuis 2001. Sa collègue Trazéré Olibé est aussi titulaire d’une maîtrise en droit des affaires et d’un diplôme d’études supérieures spécialisées (DESS). Elue avec 67% de voix pour le compte de la circonscription de Boguédia-Issia-Tapéguia, l’ex- directrice de l’Agence nationale de la salubrité urbaine (Anasur), a le mérite d’être la première femme députée sous la bannière du RDR du département d’Issia, en pays bété. Si pour la doyenne Amah Marie Téhua les choses semblent aller de soi, ce n’est pas le cas pour Mme Trazéré pour qui cette nomination est considérée comme le fruit d’un engagement politique sans faille aux côtés du président Alassane Ouattara. Le présidium de l’Assemblée nationale se retrouve ainsi équilibré au niveau du genre avec trois femmes et trois hommes dont Aka Ouélé et Silué Kagnon, tous deux, vice-présidents et tous deux issus du PDCI. Une volonté des nouvelles autorités de promouvoir la femme. La session extraordinaire a permis également la mise en place des différentes commissions ainsi que la nomination de leurs animateurs.
Alexandre Lebel
Un peu plus d’un mois après la rentrée parlementaire qui a consacré l’élection de Guillaume Soro à la tête de la deuxième législature de la deuxième république ainsi que celle de la première vice-présidente, Sarah Sacko, le présidium du parlement est désormais au grand complet. En effet, hier, les quatre postes de vice-présidence ont été pourvus au cours de la session extraordinaire qui s’est ouverte à la Fondation Félix Houphouët-Boigny à Yamoussoukro. Issues respectivement du RDR et du PDCI, les députés Trazéré Olibé épouse Koné et Amah Marie Tehua ont été nommées vice-présidentes du parlement au titre de la mandature 2012-2017. Une nomination accueillie par des applaudissements des parlementaires qui ont approuvé ces choix. Et pour cause, ces deux dames qui ne sont plus à présenter, ont un parcours politique exemplaire dans leur formation politique respective. Déléguée départementale du PDCI à Bongouanou, ex-ministre de l’Industrie et de la promotion du Secteur Privé, Amah Téhua, est titulaire d’un doctorat d’Etat en droit de l’Université de Paris II, et diplômée de l’Institut d’Administration des Entreprises (IAE) Paris 1 Sorbonne, France. Elle est, il faut le rappeler, députée de Bongouanou commune depuis 2001. Sa collègue Trazéré Olibé est aussi titulaire d’une maîtrise en droit des affaires et d’un diplôme d’études supérieures spécialisées (DESS). Elue avec 67% de voix pour le compte de la circonscription de Boguédia-Issia-Tapéguia, l’ex- directrice de l’Agence nationale de la salubrité urbaine (Anasur), a le mérite d’être la première femme députée sous la bannière du RDR du département d’Issia, en pays bété. Si pour la doyenne Amah Marie Téhua les choses semblent aller de soi, ce n’est pas le cas pour Mme Trazéré pour qui cette nomination est considérée comme le fruit d’un engagement politique sans faille aux côtés du président Alassane Ouattara. Le présidium de l’Assemblée nationale se retrouve ainsi équilibré au niveau du genre avec trois femmes et trois hommes dont Aka Ouélé et Silué Kagnon, tous deux, vice-présidents et tous deux issus du PDCI. Une volonté des nouvelles autorités de promouvoir la femme. La session extraordinaire a permis également la mise en place des différentes commissions ainsi que la nomination de leurs animateurs.
Alexandre Lebel
