Abidjan - Un sommet de chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etat de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), dédié aux crises malienne et Bissau-guinéenne, s’est ouvert, jeudi, à Abidjan, en vue de trouver "une réponse sans délais" à ces situations qui "menacent dangereusement et la sécurité et la paix dans la sous-région" .
Lors de la cérémonie d’ouverture de ce sommet, le président ivoirien Alassane Ouattara, président en exercice de la CEDEAO, a indiqué qu’il faut "prendre d’importantes décisions, pour répondre sans délais à la situation qui prévaut en Guinée-Bissau", où une junte militaire a pris le pouvoir le 12 avril après avoir renversé le gouvernement légitime, et au Mali dont le nord reste occupé par une rébellion sécessionniste (MNLA) et diverses organisations armées islamistes (Ançar Dine et autres).
Face à ses pairs, le Burkinabé Blaise Compaoré, le Guinéen Alpha Condé, le Togolais, Faure Gnassingbé, le Sénégalais Macky sall, le Malien Dioncounda Traoré, le Nigérian Goudluck Johnatan et le Gambien Yahya Jammeh, ainsi que le Mauritanien Ould Abdel Azi, M. Ouattara a indiqué qu’il s’agira surtout de "faire un bilan à mi-parcours" des médiations de la CEDEAO dans ces deux pays, pour "répondre efficacement aux défi sécuritaire".
"La situation au Mali requiert la solidarité de tous", a fait observer, pour sa part, le président de la commission de la CEDEAO, le Burkinabé Kadré désiré Ouédraogo, en allusion à la situation humanitaire "préoccupante" dans le nord de ce pays, avant d’inviter les chefs d’Etat et de gouvernement étudier sur "la programmation d’un éventuel déploiement de troupes de la au Mali".
Exprimant la "préoccupation" de l’Union africaine (UA) face à ces deux crises, le président de la Commission de l’UA, Jean Ping, a quant à lui stigmatisé le comportement "de certains éléments de la hiérarchie militaire de la Guinée Bissau" qui tiennent en leur pays en "otage" , pour entretenir des trafics qui "ternissent l’image de l’Afrique ", notamment le trafic de la drogue.
Quant au représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU en Afrique de l’Ouest, Said Djinnit, il a annoncé d’éventuelles "sanctions ciblées"de l’ONU à l’encontre des membres de la junte bissau-guinéenne, s’ils ne permettent pas à leur pays de revenir à l’ordre constitutionnel normal, en dépit de la médiation de la CEDEAO.
Les chefs d’Etat et de gouvernement qui poursuivent leurs travaux à huit-clos, vont clore ce sommet par une déclaration dans l’après-midi.
Lors de la cérémonie d’ouverture de ce sommet, le président ivoirien Alassane Ouattara, président en exercice de la CEDEAO, a indiqué qu’il faut "prendre d’importantes décisions, pour répondre sans délais à la situation qui prévaut en Guinée-Bissau", où une junte militaire a pris le pouvoir le 12 avril après avoir renversé le gouvernement légitime, et au Mali dont le nord reste occupé par une rébellion sécessionniste (MNLA) et diverses organisations armées islamistes (Ançar Dine et autres).
Face à ses pairs, le Burkinabé Blaise Compaoré, le Guinéen Alpha Condé, le Togolais, Faure Gnassingbé, le Sénégalais Macky sall, le Malien Dioncounda Traoré, le Nigérian Goudluck Johnatan et le Gambien Yahya Jammeh, ainsi que le Mauritanien Ould Abdel Azi, M. Ouattara a indiqué qu’il s’agira surtout de "faire un bilan à mi-parcours" des médiations de la CEDEAO dans ces deux pays, pour "répondre efficacement aux défi sécuritaire".
"La situation au Mali requiert la solidarité de tous", a fait observer, pour sa part, le président de la commission de la CEDEAO, le Burkinabé Kadré désiré Ouédraogo, en allusion à la situation humanitaire "préoccupante" dans le nord de ce pays, avant d’inviter les chefs d’Etat et de gouvernement étudier sur "la programmation d’un éventuel déploiement de troupes de la au Mali".
Exprimant la "préoccupation" de l’Union africaine (UA) face à ces deux crises, le président de la Commission de l’UA, Jean Ping, a quant à lui stigmatisé le comportement "de certains éléments de la hiérarchie militaire de la Guinée Bissau" qui tiennent en leur pays en "otage" , pour entretenir des trafics qui "ternissent l’image de l’Afrique ", notamment le trafic de la drogue.
Quant au représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU en Afrique de l’Ouest, Said Djinnit, il a annoncé d’éventuelles "sanctions ciblées"de l’ONU à l’encontre des membres de la junte bissau-guinéenne, s’ils ne permettent pas à leur pays de revenir à l’ordre constitutionnel normal, en dépit de la médiation de la CEDEAO.
Les chefs d’Etat et de gouvernement qui poursuivent leurs travaux à huit-clos, vont clore ce sommet par une déclaration dans l’après-midi.