ABIDJAN, Une délégation de la junte bissau-guinéenne est arrivée jeudi après-midi à Abidjan où des chefs d`Etat de l`Afrique de l`Ouest étaient réunis en sommet extraordinaire, a-t-on appris de source proche des négociations.
"La délégation est arrivée à Abidjan, à l`invitation du président ivoirien Alassane Ouattara", dirigeant en exercice de la Communauté économique des Etats de l`Afrique de l`Ouest (Cédéao), a indiqué cette source.
"Plusieurs ministres sont allés retrouver (les représentants bissau-guinéens) pour discuter avec eux", a-t-elle ajouté, sans plus de précision. "Il y a eu un contact", a confirmé une source proche de la présidence ivoirienne.
La délégation du "Commandement militaire" (junte), dont le départ pour Abidjan avait été annoncé plus tôt à Bissau, compte trois militaires, dont le lieutenant-colonel Daba Na Walna, porte-parole de l`armée, et le chef d`état-major de la Marine Sanha Cluté.
Jeudi, à l`ouverture du sommet de la Cédéao, le président Ouattara a lancé un avertissement aux putschistes bissau-guinéens qui ont pris le pouvoir par un coup d`Etat le 12 avril, estimant qu`ils doivent "se retirer".
"Nous ne pouvons tolérer plus longtemps cette usurpation du pouvoir par la junte", a-t-il affirmé.
Des discussions en début de semaine à Bissau entre une mission ouest-africaine et la junte ont échoué, achoppant sur deux questions, celle de la libération des anciens dirigeants détenus par l`armée, le président intérimaire Raimundo Pereira et l`ancien Premier ministre Carlos Gomes Junior, et celle du rétablissement des institutions renversées.
La Cédéao envisage d`envoyer une force de "stabilisation" dans ce pays abonné aux coups d`Etat et devenu une plaque tournante du trafic de drogue entre Amérique latine et Europe.
L`ONU, l`Union africaine et l`Union européenne ont exigé le retour à l`ordre constitutionnel et menacé les putschistes et leurs soutiens de sanctions.
aye-alc-ql-tmo/aub
"La délégation est arrivée à Abidjan, à l`invitation du président ivoirien Alassane Ouattara", dirigeant en exercice de la Communauté économique des Etats de l`Afrique de l`Ouest (Cédéao), a indiqué cette source.
"Plusieurs ministres sont allés retrouver (les représentants bissau-guinéens) pour discuter avec eux", a-t-elle ajouté, sans plus de précision. "Il y a eu un contact", a confirmé une source proche de la présidence ivoirienne.
La délégation du "Commandement militaire" (junte), dont le départ pour Abidjan avait été annoncé plus tôt à Bissau, compte trois militaires, dont le lieutenant-colonel Daba Na Walna, porte-parole de l`armée, et le chef d`état-major de la Marine Sanha Cluté.
Jeudi, à l`ouverture du sommet de la Cédéao, le président Ouattara a lancé un avertissement aux putschistes bissau-guinéens qui ont pris le pouvoir par un coup d`Etat le 12 avril, estimant qu`ils doivent "se retirer".
"Nous ne pouvons tolérer plus longtemps cette usurpation du pouvoir par la junte", a-t-il affirmé.
Des discussions en début de semaine à Bissau entre une mission ouest-africaine et la junte ont échoué, achoppant sur deux questions, celle de la libération des anciens dirigeants détenus par l`armée, le président intérimaire Raimundo Pereira et l`ancien Premier ministre Carlos Gomes Junior, et celle du rétablissement des institutions renversées.
La Cédéao envisage d`envoyer une force de "stabilisation" dans ce pays abonné aux coups d`Etat et devenu une plaque tournante du trafic de drogue entre Amérique latine et Europe.
L`ONU, l`Union africaine et l`Union européenne ont exigé le retour à l`ordre constitutionnel et menacé les putschistes et leurs soutiens de sanctions.
aye-alc-ql-tmo/aub