Les chefs d`Etat ouest-africains réunis jeudi à Abidjan ont donné 72 heures à la junte au pouvoir en Guinée-Bissau pour se plier à leurs décisions en vue d`un retour à l`ordre constitutionnel, faute de quoi seront imposées des sanctions diplomatiques et économiques à ce pays.
Si le "commandement militaire" (junte) ne fléchit pas "dans les prochaines 72 heures", la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao) "imposera avec effet immédiat des sanctions ciblées sur les membres du commandement militaire et leurs associés ainsi que des sanctions diplomatiques, économiques et financières sur la Guinée-Bissau, sans exclure les poursuites de la CPI" (Cour pénale internationale), indique le communiqué final.
La Cédéao réclame "la restauration immédiate de l`ordre constitutionnel pour permettre la finalisation du processus électoral" et appelle les parties à "s`accorder sur les modalités d`une transition consensuelle vers la tenue d`élections dans un délai de 12 mois".
Elle demande aussi "la libération immédiate et sans condition" du Premier ministre Carlos Gomes Junior et du président par intérim Raimundo Pereira arrêtés lors du putsch du 12 avril, "ainsi que toutes les personnes illégalement détenues par la junte".
Si le "commandement militaire" (junte) ne fléchit pas "dans les prochaines 72 heures", la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao) "imposera avec effet immédiat des sanctions ciblées sur les membres du commandement militaire et leurs associés ainsi que des sanctions diplomatiques, économiques et financières sur la Guinée-Bissau, sans exclure les poursuites de la CPI" (Cour pénale internationale), indique le communiqué final.
La Cédéao réclame "la restauration immédiate de l`ordre constitutionnel pour permettre la finalisation du processus électoral" et appelle les parties à "s`accorder sur les modalités d`une transition consensuelle vers la tenue d`élections dans un délai de 12 mois".
Elle demande aussi "la libération immédiate et sans condition" du Premier ministre Carlos Gomes Junior et du président par intérim Raimundo Pereira arrêtés lors du putsch du 12 avril, "ainsi que toutes les personnes illégalement détenues par la junte".