BORDEAUX - Le ministre des Affaires étrangères Alain
Juppé s`est félicité vendredi de la décision prise la veille par les chefs d`Etat ouest-africains d`envoyer des forces militaires régionales dans le nord du Mali et en Guinée-Bissau, rappelant que la France est prête à les soutenir.
"La décision prise est une très bonne décision", a déclaré le ministre à l`AFP, en marge d`un engagement officiel à Bordeaux, ville dont il est maire.
"Il s`agit de conforter les forces armées maliennes dans le cadre d`un
processus politique qui devra aussi conduire à un dialogue avec les touaregs au nord, dès lors que l`intégrité territoriale du Mali sera respectée", a-t-il ajouté.
La décision prise jeudi par les chefs d`Etat de la Communauté économique des Etats de l`Afrique de l`Ouest (Cédéao) vise à appuyer les processus de transition au Mali et en Guinée-Bissau.
Au Mali, le putsch du 22 mars a favorisé la chute du Nord il y a un mois aux mains de rebelles touaregs et de groupes islamistes armés, notamment Al-Qaïda au maghreb islamique (Aqmi).
Il s`agit d`aider à "sécuriser les organes de la transition et le
gouvernement intérimaire" de Bamako et de "parer à toute éventualité dans l`hypothèse de l`usage de la force pour le recouvrement de l`intégrité territoriale du Mali", a expliqué le président de la commission de la Cédéao, Désiré Kadré Ouédraogo.
Le chef de la diplomatie française a précisé que la France était "prête à venir à l`appui" de la Cédéao, en fournissant un "soutien logistique, en matériel ou en renseignement". "Il n`est pas question que nous nous déployions sur le terrain", a-t-il encore rappelé.
Les dirigeants ouest-africains ont également décidé de déployer un
contingent en Guinée-Bissau, plongée dans une nouvelle crise depuis le putsch du 12 avril, selon le communiqué final.
Juppé s`est félicité vendredi de la décision prise la veille par les chefs d`Etat ouest-africains d`envoyer des forces militaires régionales dans le nord du Mali et en Guinée-Bissau, rappelant que la France est prête à les soutenir.
"La décision prise est une très bonne décision", a déclaré le ministre à l`AFP, en marge d`un engagement officiel à Bordeaux, ville dont il est maire.
"Il s`agit de conforter les forces armées maliennes dans le cadre d`un
processus politique qui devra aussi conduire à un dialogue avec les touaregs au nord, dès lors que l`intégrité territoriale du Mali sera respectée", a-t-il ajouté.
La décision prise jeudi par les chefs d`Etat de la Communauté économique des Etats de l`Afrique de l`Ouest (Cédéao) vise à appuyer les processus de transition au Mali et en Guinée-Bissau.
Au Mali, le putsch du 22 mars a favorisé la chute du Nord il y a un mois aux mains de rebelles touaregs et de groupes islamistes armés, notamment Al-Qaïda au maghreb islamique (Aqmi).
Il s`agit d`aider à "sécuriser les organes de la transition et le
gouvernement intérimaire" de Bamako et de "parer à toute éventualité dans l`hypothèse de l`usage de la force pour le recouvrement de l`intégrité territoriale du Mali", a expliqué le président de la commission de la Cédéao, Désiré Kadré Ouédraogo.
Le chef de la diplomatie française a précisé que la France était "prête à venir à l`appui" de la Cédéao, en fournissant un "soutien logistique, en matériel ou en renseignement". "Il n`est pas question que nous nous déployions sur le terrain", a-t-il encore rappelé.
Les dirigeants ouest-africains ont également décidé de déployer un
contingent en Guinée-Bissau, plongée dans une nouvelle crise depuis le putsch du 12 avril, selon le communiqué final.