ABIDJAN, L`ex-président bissau-guinéen par intérim Raimundo Pereira et l`ex-Premier ministre Carlos Gomes Junior, détenus depuis le coup d`Etat du 12 avril, sont arrivés vendredi soir à Abidjan, a constaté un journaliste de l`AFP.
Ils ont été accueillis à leur arrivée à l`aéroport d`Abidjan par les ministres ivoiriens Daniel Kablan Duncan (Affaires étrangères) et Adama Bictogo (Intégration africaine), ainsi que par le chef d`état-major de l`armée ivoirienne, le général Soumaïla Bakayoko.
Un peu plus tôt, la junte au pouvoir à Bissau avait promis de les libérer, en réponse à une exigence de la Communauté économique des Etats de l`Afrique de l`Ouest (Cédéao), en sommet jeudi à Abidjan.
S`exprimant en français devant la presse, M. Pereira a "remercié" le chef de l`Etat ivoirien Alassane Ouattara, président en exercice de la Cédéao. La Côte d`Ivoire "est aussi notre pays", a-t-il dit, sans plus de commentaire.
La libération des deux dirigeants déchus est "un bon signal", a estimé M. Bictogo. "On peut croire que la junte est en train de s`installer dans de bonnes dispositions de négociation de retour à l`ordre constitutionnel", a-t-il ajouté.
Le ministre a déclaré sur la télévision publique ivoirienne que MM. Pereira et Gomes allaient rencontrer M. Ouattara. Aucune indication n`a été fournie sur la durée de leur séjour à Abidjan.
Soumise depuis jeudi soir à un ultimatum de la Cédéao de 72 heures et sous la menace de sanctions diplomatiques et économiques et de mesures ciblées contre ses membres, la junte a annoncé vendredi qu`elle acceptait de réduire la période de transition à douze mois, au lieu des deux ans initialement prévus, et qu`elle acceptait le déploiement d`une force militaire ouest-africaine.
Ils ont été accueillis à leur arrivée à l`aéroport d`Abidjan par les ministres ivoiriens Daniel Kablan Duncan (Affaires étrangères) et Adama Bictogo (Intégration africaine), ainsi que par le chef d`état-major de l`armée ivoirienne, le général Soumaïla Bakayoko.
Un peu plus tôt, la junte au pouvoir à Bissau avait promis de les libérer, en réponse à une exigence de la Communauté économique des Etats de l`Afrique de l`Ouest (Cédéao), en sommet jeudi à Abidjan.
S`exprimant en français devant la presse, M. Pereira a "remercié" le chef de l`Etat ivoirien Alassane Ouattara, président en exercice de la Cédéao. La Côte d`Ivoire "est aussi notre pays", a-t-il dit, sans plus de commentaire.
La libération des deux dirigeants déchus est "un bon signal", a estimé M. Bictogo. "On peut croire que la junte est en train de s`installer dans de bonnes dispositions de négociation de retour à l`ordre constitutionnel", a-t-il ajouté.
Le ministre a déclaré sur la télévision publique ivoirienne que MM. Pereira et Gomes allaient rencontrer M. Ouattara. Aucune indication n`a été fournie sur la durée de leur séjour à Abidjan.
Soumise depuis jeudi soir à un ultimatum de la Cédéao de 72 heures et sous la menace de sanctions diplomatiques et économiques et de mesures ciblées contre ses membres, la junte a annoncé vendredi qu`elle acceptait de réduire la période de transition à douze mois, au lieu des deux ans initialement prévus, et qu`elle acceptait le déploiement d`une force militaire ouest-africaine.