Les chefs d`Etat ouest-africains doivent se réunir jeudi à Dakar lors d`un deuxième sommet extraordinaire consacré aux crises au Mali et en Guinée-Bissau, secoués par des coups d`Etat, a annoncé mercredi la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao).
"Les dirigeants de la Cédéao vont tenir une seconde session extraordinaire à Dakar, au Sénégal, jeudi 3 mai 2012, afin de synchroniser les réponses régionales aux crises politiques en cours dans deux des Etats membres, la Guinée-Bissau et le Mali", indique dans un communiqué l`organisation qui a son siège à Abuja, la capitale du Nigeria.
Une semaine après le sommet d`Abidjan, la réunion va "examiner les développements en Guinée-Bissau suite à l`échec du groupe de contact des ministres des Affaires étrangères de la Cédéao et du commandement militaire du pays, à s`accorder sur le programme de transition de 12 mois négocié par la région, y compris l`élection d`un nouveau président", explique-t-elle.
Une junte a renversé le 12 avril le président intérimaire Raimundo Pereira.
La Cédéao a accusé lundi son chef, le général Antonio Indjai, d`avoir "refusé" les décisions ouest-africaines concernant la transition et l`envoi d`une force régionale, et annoncé des sanctions immédiates.
La junte a affirmé mardi qu`elle acceptait "toutes les exigences" de l`Afrique de l`Ouest sur le retour du pouvoir aux civils, à l`exception du rétablissement dans ses fonctions de M. Pereira.
Le Mali connaît lui un regain de tension avec des combats dans la capitale Bamako entre ex-putschistes et forces loyales au régime déchu qui ont fait au moins 22 morts et des dizaines de blessés ces dernières 48 heures.
Une junte militaire dirigée par le capitaine Amadou Haya Sanogo, avait renversé le 22 mars le président Amadou Amadou Toumani Touré (ATT) et pris le pouvoir, avant de le rendre aux civils.
Une délégation de l`ex-junte s`est entretenue mercredi à Ouagadougou avec le président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur de la Cédéao dans la crise malienne.
A l`issue de la rencontre, la médiation a assuré que les récents affrontements "ne remettent pas en cause" la transition.
"Les dirigeants de la Cédéao vont tenir une seconde session extraordinaire à Dakar, au Sénégal, jeudi 3 mai 2012, afin de synchroniser les réponses régionales aux crises politiques en cours dans deux des Etats membres, la Guinée-Bissau et le Mali", indique dans un communiqué l`organisation qui a son siège à Abuja, la capitale du Nigeria.
Une semaine après le sommet d`Abidjan, la réunion va "examiner les développements en Guinée-Bissau suite à l`échec du groupe de contact des ministres des Affaires étrangères de la Cédéao et du commandement militaire du pays, à s`accorder sur le programme de transition de 12 mois négocié par la région, y compris l`élection d`un nouveau président", explique-t-elle.
Une junte a renversé le 12 avril le président intérimaire Raimundo Pereira.
La Cédéao a accusé lundi son chef, le général Antonio Indjai, d`avoir "refusé" les décisions ouest-africaines concernant la transition et l`envoi d`une force régionale, et annoncé des sanctions immédiates.
La junte a affirmé mardi qu`elle acceptait "toutes les exigences" de l`Afrique de l`Ouest sur le retour du pouvoir aux civils, à l`exception du rétablissement dans ses fonctions de M. Pereira.
Le Mali connaît lui un regain de tension avec des combats dans la capitale Bamako entre ex-putschistes et forces loyales au régime déchu qui ont fait au moins 22 morts et des dizaines de blessés ces dernières 48 heures.
Une junte militaire dirigée par le capitaine Amadou Haya Sanogo, avait renversé le 22 mars le président Amadou Amadou Toumani Touré (ATT) et pris le pouvoir, avant de le rendre aux civils.
Une délégation de l`ex-junte s`est entretenue mercredi à Ouagadougou avec le président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur de la Cédéao dans la crise malienne.
A l`issue de la rencontre, la médiation a assuré que les récents affrontements "ne remettent pas en cause" la transition.