Le Sommet du syndicat des Chefs d’Etat de la CEDEAO en conclave jeudi dernier à Abidjan sur la crise malienne n’est pas allé de main morte. D’un ton ferme et avec une épée de Damoclès sur la tête des putschistes et leur CNRDRE, les manitous de nos 15 Etats ont après de sérieuses mises en garde aux bidasses du Mali, instruit au Mali sous tutelle d’Abidjan et Ouaga de considérer le Président par intérim du Mali (leur tout nouveau camarade) comme le Président de tous les Maliens pendant 12 mois (le temps de la Transition imposé) et d’accepter l’armée ouest africaine qui viendra défendre des Institutions de leur Transition.
Le syndicat toujours soucieux de l’avenir de leur camarade ATT dégagé par la junte a instruit aux autorités de la Transition de garantir non seulement le droit de son retour au Mali (qu’il a volontairement quitté sous protection de la bidasserie pourtant décriée par ses ex camarades de Prési) et de toutes les autres personnalités forcées de quitter le pays (depuis quand ?) et d’assurer leur sécurité une fois au pays dont ils (les Chefs d’Etat) ont usurpé la souveraineté depuis le calamiteux sommet. Pour le reste, les autres instructions et tout ne sont que de la poudre aux yeux.
Ainsi, le fameux syndicat tout comme l’institution communautaire qu’il dirige, a fini de nous montrer toutes ses limites et son mépris pour notre pays. Les complexes vis-à-vis du Mali, le piteux conflit de leadership sur le dos du Mali d’un club de Chefs d’Etat arrivés pour la plupart au pouvoir dans des conditions peu amènes au plan des principes démocratiques ont eu raison de la CEDEAO qui en cette circonstance a confondu vitesse et précipitation. au point de nier sinon de remettre en cause le propre Accord qu’il a signé avec le CNRDRE. La CEDEAO en se substituant au peuple malien qu’elle a délibérément mis entre parenthèses (Mali) s’est confondue si elle n’a pas confondu notre haut représentant à ce sommet. A tout le moins elle n’a pas rendu service à notre Prési par intérim Dioncounda Traoré pour ne pas le nommer. Et de se planter en décidant d’imposer des bidasses parachutés pour défendre et assurer la sécurité non pas des régions Nord en proie aux terroristes et autres narco bandits de grand chemin, mais des Institutions (de la CEDEAO) de la Transition à Bamako. Que nenni !
Enfin la CEDEAO et son syndicat de Prési ne se sont-ils pas confondus avec les conséquences du terreau par eux créés. Patatras… les bidasses para-commandos inspirés par on ne sait qui, tentant de mettre à bas sinon d’exterminer la junte et le CNRDRE si ce n’est le processus de Transition. A quelle fin ? Pour qui et pourquoi ? Le syndicat de nos Chefs d’Etat nous aidera sûrement à répondre.
Somme toute, leur conclave a créé un précédent fâcheux dont l’institution se remettra difficilement. Au Mali en tout cas.
El Hadj Mahamane Hamèye Cissé
Le syndicat toujours soucieux de l’avenir de leur camarade ATT dégagé par la junte a instruit aux autorités de la Transition de garantir non seulement le droit de son retour au Mali (qu’il a volontairement quitté sous protection de la bidasserie pourtant décriée par ses ex camarades de Prési) et de toutes les autres personnalités forcées de quitter le pays (depuis quand ?) et d’assurer leur sécurité une fois au pays dont ils (les Chefs d’Etat) ont usurpé la souveraineté depuis le calamiteux sommet. Pour le reste, les autres instructions et tout ne sont que de la poudre aux yeux.
Ainsi, le fameux syndicat tout comme l’institution communautaire qu’il dirige, a fini de nous montrer toutes ses limites et son mépris pour notre pays. Les complexes vis-à-vis du Mali, le piteux conflit de leadership sur le dos du Mali d’un club de Chefs d’Etat arrivés pour la plupart au pouvoir dans des conditions peu amènes au plan des principes démocratiques ont eu raison de la CEDEAO qui en cette circonstance a confondu vitesse et précipitation. au point de nier sinon de remettre en cause le propre Accord qu’il a signé avec le CNRDRE. La CEDEAO en se substituant au peuple malien qu’elle a délibérément mis entre parenthèses (Mali) s’est confondue si elle n’a pas confondu notre haut représentant à ce sommet. A tout le moins elle n’a pas rendu service à notre Prési par intérim Dioncounda Traoré pour ne pas le nommer. Et de se planter en décidant d’imposer des bidasses parachutés pour défendre et assurer la sécurité non pas des régions Nord en proie aux terroristes et autres narco bandits de grand chemin, mais des Institutions (de la CEDEAO) de la Transition à Bamako. Que nenni !
Enfin la CEDEAO et son syndicat de Prési ne se sont-ils pas confondus avec les conséquences du terreau par eux créés. Patatras… les bidasses para-commandos inspirés par on ne sait qui, tentant de mettre à bas sinon d’exterminer la junte et le CNRDRE si ce n’est le processus de Transition. A quelle fin ? Pour qui et pourquoi ? Le syndicat de nos Chefs d’Etat nous aidera sûrement à répondre.
Somme toute, leur conclave a créé un précédent fâcheux dont l’institution se remettra difficilement. Au Mali en tout cas.
El Hadj Mahamane Hamèye Cissé