Les responsables administratifs de la Commission Electorale Indépendante (CEI), ne sont pas contents. Depuis leur licenciement survenu le 2 mai 2012, ils ne cessent de multiplier les actions pour se faire entendre. Le samedi 9 mai 2012, ils ont pris d’assaut l’Institut National de Formation Sociale (INFS), pour dénoncer à travers une conférence de presse, un certain nombre de choses.
Réunis autour du thème : «Ingratitude et injustice au sein de la CEI», les ex-responsables administratifs de la CEI, aux travers de leurs représentants, Konan José, président de Amirad Cei (Amicale des responsables administratifs) et Abou Djoman, président de Cora CEI (Coordination des responsables administratifs), n’ont pas caché leur amertume face à la situation qui est la leur. «La CEI a essayé de tronquer la réalité», a lancé Konan José. Avant de s’adresser au président de la République et au chef du gouvernement. A SEM Alassane Ouattara, Konan José a fait savoir que «les conseillers ne sont pas les payeurs». A l’endroit du Premier ministre, il a indiqué que «c’est au fruit que l’on reconnait l’arbre». Abou Djoman est quant à lui, revenu sur le contrat de travail qui les liait à la CEI, qu’il a dénoncé. Pour lui, «ils sont bel et bien dans un contrat à durée indéterminée». Il est aussi revenu sur le caractère de leur licenciement. «Il s’agit d’un licenciement abusif. Les choses ne se sont pas bien passées et la CEI n’a pas respecté le droit ivoirien», a-t-il déploré. Puis, avec Yao Kouadio, 1er secrétaire général adjoint de la Centrale Humanisme, ils ont invité l’Etat ivoirien à la vigilance : «la Côte d’Ivoire doit sortir du brigandage», ont-ils soutenu. «Alors qu’on licencie certains, il y a des demandes d’embauches sur la table de la Cei», ont-ils dénoncé. Au sujet de leurs droits, ils comptant réclamer dès la semaine prochaine, leur salaire du mois de mai. S’ils avouent avoir consacré leur temps à la CEI, pour être maintenant sous le coup de la limite d’âge pour les concours, ils interpellent le chef de l’Etat, afin de procéder à leur réinsertion dans l’administration. «Nous interpellons l’Etat pour une forme d’intégration directe comme dans l’éducation nationale et dans l’armée», ont-ils souhaité. Des syndicats tels que les Centrales Dignité et Humanisme ont pris part à cette rencontre.
K H
Réunis autour du thème : «Ingratitude et injustice au sein de la CEI», les ex-responsables administratifs de la CEI, aux travers de leurs représentants, Konan José, président de Amirad Cei (Amicale des responsables administratifs) et Abou Djoman, président de Cora CEI (Coordination des responsables administratifs), n’ont pas caché leur amertume face à la situation qui est la leur. «La CEI a essayé de tronquer la réalité», a lancé Konan José. Avant de s’adresser au président de la République et au chef du gouvernement. A SEM Alassane Ouattara, Konan José a fait savoir que «les conseillers ne sont pas les payeurs». A l’endroit du Premier ministre, il a indiqué que «c’est au fruit que l’on reconnait l’arbre». Abou Djoman est quant à lui, revenu sur le contrat de travail qui les liait à la CEI, qu’il a dénoncé. Pour lui, «ils sont bel et bien dans un contrat à durée indéterminée». Il est aussi revenu sur le caractère de leur licenciement. «Il s’agit d’un licenciement abusif. Les choses ne se sont pas bien passées et la CEI n’a pas respecté le droit ivoirien», a-t-il déploré. Puis, avec Yao Kouadio, 1er secrétaire général adjoint de la Centrale Humanisme, ils ont invité l’Etat ivoirien à la vigilance : «la Côte d’Ivoire doit sortir du brigandage», ont-ils soutenu. «Alors qu’on licencie certains, il y a des demandes d’embauches sur la table de la Cei», ont-ils dénoncé. Au sujet de leurs droits, ils comptant réclamer dès la semaine prochaine, leur salaire du mois de mai. S’ils avouent avoir consacré leur temps à la CEI, pour être maintenant sous le coup de la limite d’âge pour les concours, ils interpellent le chef de l’Etat, afin de procéder à leur réinsertion dans l’administration. «Nous interpellons l’Etat pour une forme d’intégration directe comme dans l’éducation nationale et dans l’armée», ont-ils souhaité. Des syndicats tels que les Centrales Dignité et Humanisme ont pris part à cette rencontre.
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