MONROVIA - La présidente libérienne Ellen Johnson
Sirleaf a déclaré jeudi chercher avec son homologue ivoirien Alassane Dramane
Ouattara une solution à la frontière entre les deux pays, après de récentes
attaques dans l'ouest de la Côte d'Ivoire qui ont fait plusieurs morts,
militaires et civils.
"Je suis restée en contact personnel avec le président Ouattara et les deux
pays travaillent de concert afin de pouvoir résoudre le problème", a indiqué à
la presse Mme Sirleaf à son retour à Monrovia d'un voyage aux Etats-unis.
"Nous allons continuer dans cette direction. Nous aurons une réunion de
sécurité aujourd'hui" jeudi, au cours de laquelle "le ministre de la Défense
va nous faire un rapport complet de la situation", a-t-elle ajouté.
Elle s'est dite "préoccupée" par la situation après avoir été "impliquée"
dans la décision du Conseil national de sécurité prise samedi de fermer la
frontière entre le Liberia et la Côte d'Ivoire après une attaque ayant fait le
8 juin au moins dix-huit morts dont sept Casques bleus nigériens et dix civils.
Une série d'attaques de villages au sud de Taï, dans le sud-ouest de la
Côte d'Ivoire, a été attribuée par le gouvernement ivoirien à des éléments
"venus du Liberia".
Au moins quatre civils ont encore été tués par des éléments armés en début
de semaine dans la même région, a annoncé l'ONU mercredi.
Mme Sirleaf a affirmé qu'il n'y a "absolument pas de mauvaises relations
entre le Liberia et la Côte d'Ivoire. Le président Ouattara et moi sommes de
bons amis. Ce que nous allons faire le sera ensemble dans l'intérêt de nos
deux peuples".
L'ONG Human Rights Watch (HRW) a, dans un récent rapport, attribué ces
attaques à des forces favorables au président ivorien déchu Laurent Gbagbo
basées au Liberia et recourant à des enfants-soldats.
Le gouvernement ivoirien a de son côté affirmé mercredi avoir déjoué une
tentative de putsch de partisans de M. Gbagbo.
Ces différentes attaques illustrent une brusque montée de tension en Côte
d'Ivoire, un an après la crise postélectorale (décembre 2010-avril 2011) qui a
fait quelque 3.000 morts et abouti à la chute du régime Gbagbo.
Sirleaf a déclaré jeudi chercher avec son homologue ivoirien Alassane Dramane
Ouattara une solution à la frontière entre les deux pays, après de récentes
attaques dans l'ouest de la Côte d'Ivoire qui ont fait plusieurs morts,
militaires et civils.
"Je suis restée en contact personnel avec le président Ouattara et les deux
pays travaillent de concert afin de pouvoir résoudre le problème", a indiqué à
la presse Mme Sirleaf à son retour à Monrovia d'un voyage aux Etats-unis.
"Nous allons continuer dans cette direction. Nous aurons une réunion de
sécurité aujourd'hui" jeudi, au cours de laquelle "le ministre de la Défense
va nous faire un rapport complet de la situation", a-t-elle ajouté.
Elle s'est dite "préoccupée" par la situation après avoir été "impliquée"
dans la décision du Conseil national de sécurité prise samedi de fermer la
frontière entre le Liberia et la Côte d'Ivoire après une attaque ayant fait le
8 juin au moins dix-huit morts dont sept Casques bleus nigériens et dix civils.
Une série d'attaques de villages au sud de Taï, dans le sud-ouest de la
Côte d'Ivoire, a été attribuée par le gouvernement ivoirien à des éléments
"venus du Liberia".
Au moins quatre civils ont encore été tués par des éléments armés en début
de semaine dans la même région, a annoncé l'ONU mercredi.
Mme Sirleaf a affirmé qu'il n'y a "absolument pas de mauvaises relations
entre le Liberia et la Côte d'Ivoire. Le président Ouattara et moi sommes de
bons amis. Ce que nous allons faire le sera ensemble dans l'intérêt de nos
deux peuples".
L'ONG Human Rights Watch (HRW) a, dans un récent rapport, attribué ces
attaques à des forces favorables au président ivorien déchu Laurent Gbagbo
basées au Liberia et recourant à des enfants-soldats.
Le gouvernement ivoirien a de son côté affirmé mercredi avoir déjoué une
tentative de putsch de partisans de M. Gbagbo.
Ces différentes attaques illustrent une brusque montée de tension en Côte
d'Ivoire, un an après la crise postélectorale (décembre 2010-avril 2011) qui a
fait quelque 3.000 morts et abouti à la chute du régime Gbagbo.