La présidente du Libéria, Ellen Johnson Sirleaf, a déclaré le jeudi 14 juin chercher avec son homologue, Alassane Ouattara, une solution à la frontière entre les deux pays, après de récentes attaques dans l'ouest de la Côte d'Ivoire, qui ont fait plusieurs morts, militaires et civils. «Je suis restée en contact personnel avec le président Ouattara, et les deux pays travaillent de concert, afin de pouvoir résoudre le problème», a indiqué à l’AFP Mme Sirleaf, à son retour à Monrovia d'un voyage aux Etats-unis. «Nous allons continuer dans cette direction. Nous aurons une réunion de sécurité aujourd’hui (NDLR : le jeudi 14 juin)», a-t-elle dit. Elle s'est dite "préoccupée" par la situation, après avoir été "impliquée" dans la décision du Conseil national de sécurité, prise le samedi 9 juin, de fermer la frontière entre le Liberia et la Côte d'Ivoire après une attaque ayant fait, le 8 juin, au moins dix-huit morts, dont sept Casques bleus nigériens et dix civils. Une série d'attaques de villages au sud de Taï, dans le sud-ouest de la Côte d'Ivoire, a été attribuée par le gouvernement ivoirien à des éléments ‘’venus du Liberia’’. Mme Sirleaf a affirmé qu'il n'y a «absolument pas de mauvaises relations entre le Liberia et la Côte d'Ivoire. Le président Ouattara et moi sommes de bons amis. Ce que nous allons faire le sera ensemble, dans l'intérêt de nos deux peuples».
PN
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