La douleur et la consternation se lisaient, le jeudi 14 juin 2012 au camp Galliéni, sur les visages des parents du caporal Touré Issiaka, détaché au Bataillon de sécurisation de l’Ouest. Ce soldat décédé lors de l’attaque de la patrouille conjointe Onuci-FRCI, le vendredi 8 juin dernier, à Saho dans la région de Taï, a eu droit aux hommages de la nation, en présence du président Alassane Ouattara, Chef suprême des Armées.
Difficile a été la séparation entre le caporal Touré Issiaka et ses frères d’armes à l’état-major général des FRCI au Plateau. Parents, amis et connaissances n’ont pu contenir leurs larmes, au moment où, à 12h 29 mn, le général de division Soumaïla Bakayoko, chef d’état-major général des FRCI remettait le drapeau de la Côte d’Ivoire à Touré Lacina, le père du caporal Touré Issiaka. Témoins de la cérémonie d’hommage aux soldats tombés en mission commandée le 8 juin 2012 à Saho, depuis le quartier général de l’Onuci jusqu’au camp Galliéni, le président Alassane Ouattara, les ministres Hamed Bakayoko, Adama Toungara, Souleïmane Diakité Coty et Albert Mabri Toikeusse avaient tous les visages graves et les traits tirés. C’est dans cette atmosphère lourde ponctuée de « l’Hommage aux morts » et du « Chant des adieux » que le général Soumaïla Bakayoko a fondu en larmes pendant son oraison funèbre. « Aujourd’hui, les Forces républicaines sont en deuil, nous sommes réunis ici, à la place d’armes de l’état-major des Forces républicaines de Côte d’Ivoire, pour rendre hommage à un homme qui avait choisi de servir son pays en exerçant un métier difficile et noble (…) Le caporal Touré Issiaka dans l’exercice de sa mission est tombé au champ d’honneur parce qu’il a choisi de préserver son pays de périls majeurs et de servir sa nation sans calculs. Ces sentiments de douleur sont accentués quand on se rappelle les circonstances dans lesquelles il a perdu la vie en compagnie d’autres frères d’armes venus nous soutenir dans notre marche vers la paix ». Après ces mots, Soumaïla Bakayoko fond en larmes, ainsi que certains membres de la famille du caporal Touré. Tout comme le ministre Nigérien de l’Enseignement supérieur, Mamadou Youba Diallo a fondu en larmes à la vue des sept cercueils de ses compatriotes, couverts du drapeau de l’ONU. Mais, le chef d’état-major général des FRCI parvient à contenir sa peine pour poursuivre son adresse. « A vous les parents, la conjointe et la fille du caporal Touré, je puis vous assurer que Touré a vécu utile. Il est tombé pour que la Côte d’Ivoire soit debout. Au moment où il nous quitte, il est bon que nous nous souvenions de lui afin que sa mémoire ne soit point ensevelie dans le linceul de l’oubli. Il a mérité de la nation, il a été tué en mission commandée, il n’a point été déshonoré (…) Vous pouvez être fiers de votre fils, de votre frère, de votre compagnon, de votre ami, fiers de ce qu’il a fait, fiers de tout ce qu’il a déjà donné dans sa trop courte vie », a insisté le général Soumaïla Bakayoko. Au nom du président Alassane Ouattara, le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur a élevé le caporal Touré Issiaka à la dignité de Chevalier dans l’Ordre du mérite national à titre posthume et les insignes de sa distinction ont été remises à sa famille.
Olivier Dion
Difficile a été la séparation entre le caporal Touré Issiaka et ses frères d’armes à l’état-major général des FRCI au Plateau. Parents, amis et connaissances n’ont pu contenir leurs larmes, au moment où, à 12h 29 mn, le général de division Soumaïla Bakayoko, chef d’état-major général des FRCI remettait le drapeau de la Côte d’Ivoire à Touré Lacina, le père du caporal Touré Issiaka. Témoins de la cérémonie d’hommage aux soldats tombés en mission commandée le 8 juin 2012 à Saho, depuis le quartier général de l’Onuci jusqu’au camp Galliéni, le président Alassane Ouattara, les ministres Hamed Bakayoko, Adama Toungara, Souleïmane Diakité Coty et Albert Mabri Toikeusse avaient tous les visages graves et les traits tirés. C’est dans cette atmosphère lourde ponctuée de « l’Hommage aux morts » et du « Chant des adieux » que le général Soumaïla Bakayoko a fondu en larmes pendant son oraison funèbre. « Aujourd’hui, les Forces républicaines sont en deuil, nous sommes réunis ici, à la place d’armes de l’état-major des Forces républicaines de Côte d’Ivoire, pour rendre hommage à un homme qui avait choisi de servir son pays en exerçant un métier difficile et noble (…) Le caporal Touré Issiaka dans l’exercice de sa mission est tombé au champ d’honneur parce qu’il a choisi de préserver son pays de périls majeurs et de servir sa nation sans calculs. Ces sentiments de douleur sont accentués quand on se rappelle les circonstances dans lesquelles il a perdu la vie en compagnie d’autres frères d’armes venus nous soutenir dans notre marche vers la paix ». Après ces mots, Soumaïla Bakayoko fond en larmes, ainsi que certains membres de la famille du caporal Touré. Tout comme le ministre Nigérien de l’Enseignement supérieur, Mamadou Youba Diallo a fondu en larmes à la vue des sept cercueils de ses compatriotes, couverts du drapeau de l’ONU. Mais, le chef d’état-major général des FRCI parvient à contenir sa peine pour poursuivre son adresse. « A vous les parents, la conjointe et la fille du caporal Touré, je puis vous assurer que Touré a vécu utile. Il est tombé pour que la Côte d’Ivoire soit debout. Au moment où il nous quitte, il est bon que nous nous souvenions de lui afin que sa mémoire ne soit point ensevelie dans le linceul de l’oubli. Il a mérité de la nation, il a été tué en mission commandée, il n’a point été déshonoré (…) Vous pouvez être fiers de votre fils, de votre frère, de votre compagnon, de votre ami, fiers de ce qu’il a fait, fiers de tout ce qu’il a déjà donné dans sa trop courte vie », a insisté le général Soumaïla Bakayoko. Au nom du président Alassane Ouattara, le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur a élevé le caporal Touré Issiaka à la dignité de Chevalier dans l’Ordre du mérite national à titre posthume et les insignes de sa distinction ont été remises à sa famille.
Olivier Dion