MONROVIA - Le gouvernement libérien a annoncé jeudi que quarante et un Ivoiriens et Libériens, soupçonnés d`être impliqués dans les violences post-électorales en Côte d`Ivoire en 2011, allaient être extradés vers ce pays.
Ces personnes doivent être entendues le 21 juin lors d`une audition spéciale à Monrovia sur leur rôle dans ces violences en Côte d`Ivoire, a indiqué le ministre libérien de l`Information, Lewis Brown, lors d`une conférence de presse.
"Après leur audition, les suspects seront mis dans un avion pour la Côte d`Ivoire où ils seront jugés pour leur rôle dans la crise post-électorale dans ce pays", a-t-il affirmé, sans préciser le nombre de Libériens et d`Ivoiriens.
Des mercenaires libériens ont été impliqués dans la crise post-électorale en ivoirienne (décembre 2010-avril 2011) qui a fait quelque 3.000 morts après le refus du président sortant Laurent Gbagbo de reconnaître la victoire d`Alassane Ouattara à la présidentielle de novembre 2010.
M. Gbagbo est détenu à La Haye par la Cour pénale internationale (CPI) qui le soupçonne d`être "co-auteur indirect" de crimes contre l`humanité pour son rôle pendant la crise.
Lewis Brown a par ailleurs affirmé que dix personnes étaient recherchées après de récentes attaques meurtrières à la frontière entre le Liberia et la Côte d`Ivoire.
Parmi elles, figure Charles Ble Goudé, leader des "jeunes patriotes", une organisation pro-Gbagbo, introuvable depuis la chute de l`ex-président le 11 avril 2011. Blé Goudé était un personnage clé du régime du chef de l`Etat déchu.
"Nous avons demandé à ces dix personnes de se rendre aux forces de sécurité", a dit le ministre libérien de l`Information.
Au moins dix-huit personnes, dont sept Casques bleus nigériens, ont été tuées le 8 juin dans le sud-ouest la Côte d`Ivoire par des hommes armés non identifiés. Cette attaque a été attribuée par Abidjan à des éléments "venus du Liberia".
L`ONG Human Rights Watch a affirmé que des milices pro-Gbagbo sont derrière ces attaques et reproche à Monrovia de fermer les yeux sur leurs activités.
Le gouvernement libérien a réfuté ces allégations et déclaré travailler avec Abidjan pour trouver une solution au problème, alors que le gouvernement ivoirien a affirmé avoir déjoué une tentative de putsch de partisans de M. Gbagbo.
Au moins quatre civils ont encore été tués par des éléments armés en début de semaine dans la même région, a annoncé l`ONU mercredi.
La présidente libérienne Ellen Johnson Sirleaf a déclaré jeudi être "préoccupée" par la situation après avoir été "impliquée" dans la décision du Conseil national de sécurité libérien de fermer samedi la frontière entre les deux pays.
Ces personnes doivent être entendues le 21 juin lors d`une audition spéciale à Monrovia sur leur rôle dans ces violences en Côte d`Ivoire, a indiqué le ministre libérien de l`Information, Lewis Brown, lors d`une conférence de presse.
"Après leur audition, les suspects seront mis dans un avion pour la Côte d`Ivoire où ils seront jugés pour leur rôle dans la crise post-électorale dans ce pays", a-t-il affirmé, sans préciser le nombre de Libériens et d`Ivoiriens.
Des mercenaires libériens ont été impliqués dans la crise post-électorale en ivoirienne (décembre 2010-avril 2011) qui a fait quelque 3.000 morts après le refus du président sortant Laurent Gbagbo de reconnaître la victoire d`Alassane Ouattara à la présidentielle de novembre 2010.
M. Gbagbo est détenu à La Haye par la Cour pénale internationale (CPI) qui le soupçonne d`être "co-auteur indirect" de crimes contre l`humanité pour son rôle pendant la crise.
Lewis Brown a par ailleurs affirmé que dix personnes étaient recherchées après de récentes attaques meurtrières à la frontière entre le Liberia et la Côte d`Ivoire.
Parmi elles, figure Charles Ble Goudé, leader des "jeunes patriotes", une organisation pro-Gbagbo, introuvable depuis la chute de l`ex-président le 11 avril 2011. Blé Goudé était un personnage clé du régime du chef de l`Etat déchu.
"Nous avons demandé à ces dix personnes de se rendre aux forces de sécurité", a dit le ministre libérien de l`Information.
Au moins dix-huit personnes, dont sept Casques bleus nigériens, ont été tuées le 8 juin dans le sud-ouest la Côte d`Ivoire par des hommes armés non identifiés. Cette attaque a été attribuée par Abidjan à des éléments "venus du Liberia".
L`ONG Human Rights Watch a affirmé que des milices pro-Gbagbo sont derrière ces attaques et reproche à Monrovia de fermer les yeux sur leurs activités.
Le gouvernement libérien a réfuté ces allégations et déclaré travailler avec Abidjan pour trouver une solution au problème, alors que le gouvernement ivoirien a affirmé avoir déjoué une tentative de putsch de partisans de M. Gbagbo.
Au moins quatre civils ont encore été tués par des éléments armés en début de semaine dans la même région, a annoncé l`ONU mercredi.
La présidente libérienne Ellen Johnson Sirleaf a déclaré jeudi être "préoccupée" par la situation après avoir été "impliquée" dans la décision du Conseil national de sécurité libérien de fermer samedi la frontière entre les deux pays.