Les membres de la Commission des Affaires Sociales et Culturelles (CASC) de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire se sont réunis le mardi 26 juin 2012 à l’Hémicycle. Il s’agissait pour les sociétaires de cette commission présidée par l’Honorable Frégbo Basile, député de la commune de Sassandra, de s’imprégner des fonctions nouvelles qui sont les leurs. En compagnie d’experts et de sachants, ils ont égrené les déclinaisons relatives à la CASC. «Nous couvrons beaucoup de départements », s’est évertué à dire l’Honorable Frégbo Basile. «Ce sont, entres autres, l’enseignement, la jeunesse et le sports, la santé publique et la population, le travail et les affaires sociales». Des cas pratiques d’analyse de projets de lois ainsi que des questions techniques ont été analysés par N’Dri Marius, directeur des services législatifs de l’Assemblée nationale, afin de mieux outiller les députés. Devant le travail herculéen qui est le leur, Frégbo Basile, invite les siens à ne pas faillir. «Nous n’avons pas le droit de faillir. En organisant cette Assemblée, nous avions voulu dire que l’Assemblée nationale fonctionne et que nous sommes à l’œuvre. Aussi, réalisons-nous l’immensité de la tâche qui est la nôtre», a dit d’emblée le président de cette commission. Qui s’est dit satisfait de la tenue de cette rencontre. «Il s’agissait aussi pour nous de nous connaître dans un premier temps. Sur les 41 membres que nous sommes, seuls 3 sont des anciens. Il était bon pour que nous puissions nous retrouver et que grâce à l’expertise des sachants nous recevions les rudiments nécessaires pour mieux exercer notre fonction de député», a-t-il avoué. De la question du rôle de la commission, son utilité en passant par les organes de cette commission, puis enfin les procédures adoptées en pareille circonstance à l’Hémicycle, tout ou presque a été passé au peigne fin en deux heures d’horloge. S’il avoue qu’il leur fallait ce savoir nécessaire pour commencer le travail, Frégbo Basile n’attribue aucune priorité à sa commission, en dehors de celle du gouvernement. «Nous n’avons pas de priorités. Nos priorités sont celles du président de la République. C’est le gouvernement qui définit son programme, nous, nous ne faisons que l’exécuter», a-t-il tranché.
A Dedi
A Dedi