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Politique Publié le lundi 2 juillet 2012 | Le Patriote

Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement à Yamoussoukro : La grande leçon d’une rencontre

© Le Patriote Par DR
Coopération : le Président Alassane Ouattara accueille ses pairs à Yamoussoukro pour le 41ème Sommet ordinaire de la CEDEAO
Jeudi 28 juin 2012. Aéroport de Yamoussoukro. Le chef de l`Etat, SEM Alassane Ouattara accueille ses pairs à Yamoussoukro pour le 41ème Sommet ordinaire de la CEDEAO
Le fils du père. Le président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, est, depuis son accession au pouvoir d’Etat, résolument dans les pas du premier président ivoirien, Félix Houphouët Boigny. Le premier citoyen ivoirien, ne ménage pas, en effet, ses efforts pour défendre la cause de la paix en Afrique, notamment dans la sous-région. Son engagement pour une Afrique en paix, forte, puissante au plan économique et capable de faire entendre sa voix sur les grands problèmes de la planète, est si fort que ses homologues africains n’ont pas hésité à lui confier dès ce mois de juillet les commandes du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine. En effet, son attachement à la paix, à l’entente et à l’harmonie dans son pays, en Afrique de l’Ouest et en Afrique toute entière n’est plus à démontrer. Au point qu’il est désormais le porte flambeau de la paix, vertu chère à ‘’son père’’, le président Félix Houphouet6boigny, sur le continent. Infatigable sur le front de la cohésion en Côte d’Ivoire, de la paix en Afrique de l’Ouest, du bon voisinage avec les pays frontaliers et de l’amitié avec le reste du monde, il est incontestablement aujourd’hui le chantre d’une Afrique qui avance et qui gagne. Au cours de la 41è session des chefs d’Etat et de gouvernement tenue le 28 Juin à Yamoussoukro, le chef de l’Etat a, comme d’habitude, manifesté son intérêt de voir les pays africains en général et de la sous-région, en particulier tourner dos aux entraves permanentes à la démocratie afin de privilégier le respect de la volonté des peuples et de se consacrer exclusivement à l’amélioration du quotidien des africains. C’est pourquoi, suivant sa vision, en sa qualité de président en exercice de la CEDEAO, de bannir du continent les coups d’Etat, les violations graves des valeurs démocratiques, les violences et les actes de terrorisme, la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement a affiché sa détermination à ne pas transiger sur l`intégrité territoriale du Mali et à ne pas négocier avec des organisations terroristes, selon le communiqué final. Les crises politiques au Mali et en Guinée-Bissau ayant dominé les travaux, des décisions courageuses en faveur de la paix surtout au Nord Mali ont été, en outre, prises. Le déploiement sur le terrain des troupes de la CEDEAO au goût de jour, les chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté ont décidé de l`envoi immédiat d`une mission technique d`évaluation au Mali à l`effet de préparer le terrain en vue de l`arrivée imminente de la Micema (Mission de la CEDEAO au Mali). Cette mission technique sera composée de militaires et de politiques et suivie d`une autre mission de “haut niveau” conduite par le médiateur dans la crise malienne, le président burkinabé Blaise Compaoré. Ainsi la Conférence a exhorté le Conseil de sécurité de l`Onu à “accélérer” le processus pour la prise d`une résolution autorisant le déploiement des troupes au Mali. Avant de réaffirmer sa résolution à aider le Mali dans le rétablissement de l`autorité de l`Etat sur l`ensemble du territoire national. Par ailleurs, le président en exercice de la CEDEAO a toujours joué la fermeté dans les dossiers du Mali et de la Guinée-Bissau pour dire à tous que le temps est venu pour l’Afrique d’intégrer la démocratie comme modèle de changement de régimes à la tête des pays, gage de développement et de prospérité. La grande leçon à retenir de la rencontre de Yamoussoukro est, sans conteste, l’attachement du président de la CEDEAO à la paix, son refus catégorique des courtes échelles pour arriver au sommet des Etats. Comme Houphouët Boigny, le président de la République, Alassane Ouattara, sans revendiquer un panafricanisme débridé, est en train de faire l’unanimité sur ses dispositions de rassembleur et d’homme de paix, à travers la lutte discontinue et surtout la grande débauche d’énergie pour la restauration de la paix et de la cohésion sociale dans les Etats africains. Le moins qu’on puisse écrire, c’est que personne ne trouvera à redire si demain, le président ivoirien est choisi comme lauréat du prix Nobel de la paix. Le boulevard du prestigieux prix, on peut le dire, est ouvert devant lui et il se dépense de manière constante pour la cause de la paix en Côte d’Ivoire et en Afrique.

Lacina Ouattara
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