Le président du parlement ivoirien Guillaume Soro a donné une belle leçon d’histoire au Front populaire ivoirien lors de sa sortie sur la chaine ‘’France 24’’ le mercredi dernier. Invité de l’entretien de la chaine internationale française, l’ex-Premier ministre a démonté les argumentaires du FPI concernant le refus de Gbagbo de reconnaitre la victoire le chef de l’Etat, Alassane Ouattara à l’élection présidentielle du 28 novembre 2010 et les récurrentes accusations contre lui et les Forces républicaines de Côte d’Ivoire pour leur participation dans des tueries massives, actes de tortures et autres violations graves des droits de l’homme lors de la crise postélectorale. Guillaume Soro ne s’est pas, en effet, embarrassé de fioritures pour apporter la réplique aux dirigeants de l’ancien parti au pouvoir et aux partisans de l’ex-chef de l’Etat, Laurent Gbagbo qui estiment que le chef de l’Etat actuel n’est pas le vainqueur de la course au fauteuil présidentielle et qu’il a été imposé au peuple par la communauté internationale . «Vous savez, il faut bien faire la différence entre la propagande politicienne menée par les pontes de l’ancien régime et les faits. Les faits en Côte d’Ivoire, c’est que depuis 2002, stationnent en Côte d’Ivoire des forces internationales, des Nations unies qu’on appelle ONUCI qui a une division électorale. Savez-vous, très peu de pays en Afrique peuvent se targuer d’avoir bénéficié d’un processus électoral validé de bout à bout par les Nations unies. L’élection de M. Ouattara est ointe par le sceau de la certification des Nations unies. Ça, ce n’est pas rien. C’est une première en Afrique. Ceci dit, M. Ouattara a été élu démocratiquement, en toute transparence. Le problème qu’il y a eu en Côte d’Ivoire, c’est que le mauvais perdant a refusé de céder le fauteuil. Heureusement, M. Wade l’a fait au Sénégal, ça c’est bien passé. Mais Gbagbo a refusé et cela a occasionné une crise postélectorale», a-t-il tranché. Avant d’indiquer que les Forces républicaines accusées par le FPI d’avoir commis des crimes ont agi en légitime défense et surtout de concert avec la communauté internationale en réponse au refus de Laurent Gbagbo de céder le pouvoir, malgré sa lourde défaite dans les urnes. «J’ai été Premier ministre, j’ai organisé les élections dans mon pays avec la Commission électorale indépendante, j’ai dirigé en tant que Premier ministre, ministre de la Défense, les Forces républicaines de Côte d’Ivoire qui ont agi de concert avec la communauté internationale. Je dis bien la communauté internationale, en légitime défense, quand le 28 décembre 2010, M. Laurent Gbagbo a décidé de s’accrocher au pouvoir et de livrer la population ivoirienne aux tueries de ses miliciens», a souligné le président de l’Assemblée nationale pour certainement rafraichir la mémoire aux refondateurs. Comme on le voit, le président de l’Assemblée nationale au c?ur de la politique ivoirienne depuis des années n’a laissé aucune chance à aux propagandes politiciennes du FPI de prospérer. Il a encore une fois de plus clouer le bec à tous les négateurs patentés des évidences du camp Gbagbo.
Lacina Ouattara
Lacina Ouattara