Bonjour Amani N’Guessan Michel, Laurent Akoun, Danon Djédjé, Lorougnon Odette, Koua Justin… Je viens vers vous ce matin pour vous supplier de rendre un grand service à tous ces pauvres individus qui se sont mis la corde au cou pour supporter le désormais prisonnier de La Haye. Je ne vais pas m’appesantir sur les péchés du dictateur de Mama aujourd’hui. Seulement, je voudrais m’amuser à rappeler, à toutes fins utiles, qu’il est le seul dirigeant au monde à se faire enfermer à deux reprises par un même homme, sous deux casquettes différentes. 1992, Ouattara, Premier ministre.
Gbagbo, casseur, se retrouve derrière les barreaux avec son épouse Ehivet Simone et son fils, Michel Gbagbo, après son ‘’assaut final’’ du 18 février de la même année, qui a mis le feu à Abidjan. 2011. De novembre à avril, Gbagbo, président déchu par la voie des urnes, ‘’enferme’’ Ouattara au Golf sous un blocus. Cette cynique mesure devait asphyxier des centaines de personnes qui s’y trouvaient aux côtés des dirigeants du RHDP. L’histoire est si récente que je n’ai pas besoin d’en raconter les divers rebondissements et épisodes. La conclusion c’est que le 11 avril de cette année, à 12 heures GMT, le Woody a été ‘’gbamougou’’ à son bunker de Cocody, où il s’était retranché avec de nombreux proches.
Les images ont fait le tour de la planète. Comme il aimait à le dire, « on peut partir de la prison et se retrouver au Palais, tout comme du Palais on peut se retrouver en prison ». Laurent Gbagbo a fait, avec brio, les deux sens du chemin : prison-Palais, Palais-prison. Que peut-on encore espérer d’un tel personnage ? Rien, absolument rien ! Alors, pourquoi donc vous évertuez-vous à entretenir le rêve chez vos militants et autres serveurs de thé ? C’est vrai, vous avez utilisé toute votre politique pour les endoctriner, au point de les scléroser, mais de grâce, et à cause du ciel, libérez ces pauvres jeunes, femmes et hommes qui vous ont honorés et vous ont même ennoblis en vous portant au pouvoir, au prix de mille sacrifices.
Ils l’ont fait, pensant que vous transformeriez en réalité le rêve que vous leur avez vendu pendant toute la décennie 90-2000. Sous votre règne, rien n’a bougé sous les tropiques. Vous avez consacré votre pouvoir à entretenir les petites nanas et enchaîner les gaffes en tous genres. Tout cela a fini par plonger le pays dans la crise de septembre 2002, que vous avez vu venir, mais que vous n’avez pas su contenir ou étouffer. Malgré cette parenthèse douloureuse qui vous est imputée à 100%, en dépit de votre échec cuisant à la présidentielle du 28 novembre 2010 et non satisfaits de la situation cauchemardesque dans laquelle vous avez mis votre Front, vous persistez dans votre manière de vous asseoir.
Entrainant avec vous des milliers de militants si conditionnés qu’ils ne peuvent s’orienter ailleurs. Mesdames et Messieurs les caciques du FPI, s’il vous plaît, en attendant que vos illusions deviennent réalité avec ‘’le retour de Gbagbo au pouvoir’’, ayez un peu pitié de vos ouailles et permettez-leur de voir la vie autrement, en se donnant les mêmes chances que leurs compatriotes qui s’apprêtent à jouir des retombées du PPTE à travers les ‘’Solutions’’. Dites-leur simplement que la page Gbagbo est bel et bien tournée, et que les hommes passent mais la Côte d’Ivoire demeure. Vous n’en sortirez que grandis. Merci d’être humains et gentils avec vos applaudisseurs et bonne journée !
Gbagbo, casseur, se retrouve derrière les barreaux avec son épouse Ehivet Simone et son fils, Michel Gbagbo, après son ‘’assaut final’’ du 18 février de la même année, qui a mis le feu à Abidjan. 2011. De novembre à avril, Gbagbo, président déchu par la voie des urnes, ‘’enferme’’ Ouattara au Golf sous un blocus. Cette cynique mesure devait asphyxier des centaines de personnes qui s’y trouvaient aux côtés des dirigeants du RHDP. L’histoire est si récente que je n’ai pas besoin d’en raconter les divers rebondissements et épisodes. La conclusion c’est que le 11 avril de cette année, à 12 heures GMT, le Woody a été ‘’gbamougou’’ à son bunker de Cocody, où il s’était retranché avec de nombreux proches.
Les images ont fait le tour de la planète. Comme il aimait à le dire, « on peut partir de la prison et se retrouver au Palais, tout comme du Palais on peut se retrouver en prison ». Laurent Gbagbo a fait, avec brio, les deux sens du chemin : prison-Palais, Palais-prison. Que peut-on encore espérer d’un tel personnage ? Rien, absolument rien ! Alors, pourquoi donc vous évertuez-vous à entretenir le rêve chez vos militants et autres serveurs de thé ? C’est vrai, vous avez utilisé toute votre politique pour les endoctriner, au point de les scléroser, mais de grâce, et à cause du ciel, libérez ces pauvres jeunes, femmes et hommes qui vous ont honorés et vous ont même ennoblis en vous portant au pouvoir, au prix de mille sacrifices.
Ils l’ont fait, pensant que vous transformeriez en réalité le rêve que vous leur avez vendu pendant toute la décennie 90-2000. Sous votre règne, rien n’a bougé sous les tropiques. Vous avez consacré votre pouvoir à entretenir les petites nanas et enchaîner les gaffes en tous genres. Tout cela a fini par plonger le pays dans la crise de septembre 2002, que vous avez vu venir, mais que vous n’avez pas su contenir ou étouffer. Malgré cette parenthèse douloureuse qui vous est imputée à 100%, en dépit de votre échec cuisant à la présidentielle du 28 novembre 2010 et non satisfaits de la situation cauchemardesque dans laquelle vous avez mis votre Front, vous persistez dans votre manière de vous asseoir.
Entrainant avec vous des milliers de militants si conditionnés qu’ils ne peuvent s’orienter ailleurs. Mesdames et Messieurs les caciques du FPI, s’il vous plaît, en attendant que vos illusions deviennent réalité avec ‘’le retour de Gbagbo au pouvoir’’, ayez un peu pitié de vos ouailles et permettez-leur de voir la vie autrement, en se donnant les mêmes chances que leurs compatriotes qui s’apprêtent à jouir des retombées du PPTE à travers les ‘’Solutions’’. Dites-leur simplement que la page Gbagbo est bel et bien tournée, et que les hommes passent mais la Côte d’Ivoire demeure. Vous n’en sortirez que grandis. Merci d’être humains et gentils avec vos applaudisseurs et bonne journée !