Je l’ai déjà écrit, mes félicitations aux gouvernements successifs, celui du Premier ministre Duncan dont la bonne gestion de la dévaluation a permis dès 1996 de définir les critères de l’initiative Ppte à laquelle la Côte d’Ivoire a été éligible dès 1998. Je félicite aussi les gouvernements Soro et Ahoussou d’avoir cru en cette fin heureuse longtemps attendue, malgré les dures épreuves auxquelles leur commun guerrier Charles Koffi Diby était confronté.
En politique comme dans une épreuve de tirs au but, on attend pas la fin avant d’applaudir mais on le fait à chaque étape. Ce tout premier succès véritable du Président Alassane mérite d’être apprécié à sa juste valeur. Pour en mesurer la portée, il faut approcher la galaxie Fpi dans leur désarroi de réaliser que les menaces et autres perturbations organisées ça et là n’ont pu dissuader nos créanciers qui ont apposé le cachet ‘’apte’’ au bas de notre dossier. J’ai voulu marché hier. Une marche symbolique de ‘’soutien au gouvernement’’ de la gare de Treichville à la place de la République en passant par le pont Félix Houphouët Boigny. Instinctivement avant de commencer, je me suis souvenu que je peux faire la même chose avec ma plume au vu de plusieurs témoins. Des témoins que vous êtes pour partager avec moi mon soutien quand c’est bon et ma désapprobation quand c’est l’échec. Mettons-nous d’accord comme l’histoire qui suit et qui raconte le mariage de la tortue et de Princesse de Beniwakro.
C’était l’époque où les animaux de la brousse vivaient au village avec nos aïeux. La princesse kleiman était d’une beauté inégalable dans la contrée. Le Roi, si fier de sa fille et presque jaloux, édite une loi presqu’inique pour instituer que ‘’quiconque accepte d’épouser la princesse accepté automatiquement, à la mort de celle-ci de se faire enterrer avec elle’’. Personne ne pouvait donc approcher la belle princesse. Un jour pourtant, la tortue se présente au roi et lui annonce son intention d’épouser la princesse. Le Roi récite à son futur gendre les règles qui vont sceller le mariage. Le futur marié lui, expose ses conditions et ses principes : il décide de s’établir au village, et précise que par principe il ne répète pas les actes qu’il pose et les principes qu’il mène. Le mariage conclu, le couple devait bâtir sa résidence. Revenu de la forêt avec des planches et pieds de bois pour construire la maison, la tortue annonce qu’il a coupé suffisamment de bois mais comme il fait rien deux fois, il autorise ceux qui le souhaitent à aller prendre le tas de bois resté dans la brousse. Ce que de nombreux jeunes ont fait. Il en sera ainsi lors de la coupe des ‘’papots’’ pour la toiture, de la terre qui servira pour le mur. Chaque année, Monsieur et madame Tortue évacuent en un seul et unique déplacement l’approvisionnement de leur grenier d’ignames, laissant le reste au village. Quelques années plus tard, la femme de celui qui ne fait rien deux fois, la princesse à la beauté inégalée, madame Tortue décède à la suite d’un Avc. Après deux mois de funérailles animées par tous les artistes des contrées proches et lointaines, arrive l’heure de la séparation. Sur le chemin du cimetière, chacun n’avait d’yeux pour le veuf qui va se faire enterrer avec la défunte. Dans le silence assourdissant des enterrements, ou pose dans la tombe le cercueil de madame Tortue. Monsieur Tortue est invité a accomplir ce qui a été convenu depuis le premier jour des fiançailles. Sans dire mot, il saute et se pose sur le cercueil. Au fur et à mesure que l’on jette le sable sur lui, il se lève sur les pattes, au point où l’on constate que le trou n’est pas assez profond. On demande alors à la tortue de sortir pour qu’on approfondisse le tombeau. Elle s’exécute, mais une fois l’approfondissement terminé, il lève la patte avant droite et rappelle à tous qu’il n’accomplit jamais un acte par deux fois et refuse, avec l’acquiescement et le soulagement du public, de retourner dans la tombe.
Cette anecdote de nos écoles traditionnelles est enseignée pour forger nos caractères sur le poids des conventions passées entre les hommes et le respect de l’autorité de la chose jugée. Si j’écris pour soutenir le pouvoir, je pourrai écrire pour le dénoncer où le critiquer. Si vous voulez marcher demain pour protester contre des décisions ou des actions du gouvernement liez-lui les mains par cette nécessaire marche de soutien. Façon d’attirer son attention.
G.A
En politique comme dans une épreuve de tirs au but, on attend pas la fin avant d’applaudir mais on le fait à chaque étape. Ce tout premier succès véritable du Président Alassane mérite d’être apprécié à sa juste valeur. Pour en mesurer la portée, il faut approcher la galaxie Fpi dans leur désarroi de réaliser que les menaces et autres perturbations organisées ça et là n’ont pu dissuader nos créanciers qui ont apposé le cachet ‘’apte’’ au bas de notre dossier. J’ai voulu marché hier. Une marche symbolique de ‘’soutien au gouvernement’’ de la gare de Treichville à la place de la République en passant par le pont Félix Houphouët Boigny. Instinctivement avant de commencer, je me suis souvenu que je peux faire la même chose avec ma plume au vu de plusieurs témoins. Des témoins que vous êtes pour partager avec moi mon soutien quand c’est bon et ma désapprobation quand c’est l’échec. Mettons-nous d’accord comme l’histoire qui suit et qui raconte le mariage de la tortue et de Princesse de Beniwakro.
C’était l’époque où les animaux de la brousse vivaient au village avec nos aïeux. La princesse kleiman était d’une beauté inégalable dans la contrée. Le Roi, si fier de sa fille et presque jaloux, édite une loi presqu’inique pour instituer que ‘’quiconque accepte d’épouser la princesse accepté automatiquement, à la mort de celle-ci de se faire enterrer avec elle’’. Personne ne pouvait donc approcher la belle princesse. Un jour pourtant, la tortue se présente au roi et lui annonce son intention d’épouser la princesse. Le Roi récite à son futur gendre les règles qui vont sceller le mariage. Le futur marié lui, expose ses conditions et ses principes : il décide de s’établir au village, et précise que par principe il ne répète pas les actes qu’il pose et les principes qu’il mène. Le mariage conclu, le couple devait bâtir sa résidence. Revenu de la forêt avec des planches et pieds de bois pour construire la maison, la tortue annonce qu’il a coupé suffisamment de bois mais comme il fait rien deux fois, il autorise ceux qui le souhaitent à aller prendre le tas de bois resté dans la brousse. Ce que de nombreux jeunes ont fait. Il en sera ainsi lors de la coupe des ‘’papots’’ pour la toiture, de la terre qui servira pour le mur. Chaque année, Monsieur et madame Tortue évacuent en un seul et unique déplacement l’approvisionnement de leur grenier d’ignames, laissant le reste au village. Quelques années plus tard, la femme de celui qui ne fait rien deux fois, la princesse à la beauté inégalée, madame Tortue décède à la suite d’un Avc. Après deux mois de funérailles animées par tous les artistes des contrées proches et lointaines, arrive l’heure de la séparation. Sur le chemin du cimetière, chacun n’avait d’yeux pour le veuf qui va se faire enterrer avec la défunte. Dans le silence assourdissant des enterrements, ou pose dans la tombe le cercueil de madame Tortue. Monsieur Tortue est invité a accomplir ce qui a été convenu depuis le premier jour des fiançailles. Sans dire mot, il saute et se pose sur le cercueil. Au fur et à mesure que l’on jette le sable sur lui, il se lève sur les pattes, au point où l’on constate que le trou n’est pas assez profond. On demande alors à la tortue de sortir pour qu’on approfondisse le tombeau. Elle s’exécute, mais une fois l’approfondissement terminé, il lève la patte avant droite et rappelle à tous qu’il n’accomplit jamais un acte par deux fois et refuse, avec l’acquiescement et le soulagement du public, de retourner dans la tombe.
Cette anecdote de nos écoles traditionnelles est enseignée pour forger nos caractères sur le poids des conventions passées entre les hommes et le respect de l’autorité de la chose jugée. Si j’écris pour soutenir le pouvoir, je pourrai écrire pour le dénoncer où le critiquer. Si vous voulez marcher demain pour protester contre des décisions ou des actions du gouvernement liez-lui les mains par cette nécessaire marche de soutien. Façon d’attirer son attention.
G.A