Les députés ont procédé, hier, à l’Assemblée nationale, à l’examen et l’adoption de la loi de règlement du budget de l’Etat sur les sept dernières années (2004-2010)
L’examen et l’adoption des projets de loi de règlement du budget de l’Etat ne se feront plus par ordonnance. Pour renouer avec la régularité et permettre au Parlement de reprendre ses droits, le président de l’Assemblée nationale, Guillaume Kigbafori Soro, a présidé, hier, à la salle de conférence du ministère des Affaires étrangères, une séance plénière pour recadrer les choses. Il s’est agi au cours de cette séance, pour les nouveaux députés, de plancher sur l’examen et l’adoption des projets de loi de règlement de l’Etat pour les années 2004 à 2010. Vu que durant ces sept dernières années, l’adoption n’a été faite que par ordonnance et non comme les textes l’exigent. La rencontre fort appréciée par les différents groupes parlementaires, (Udpci, Dialogue, Espérance, Rdr et Pdci), a permis de passer en revue donc les différents budgets de l’Etat adoptés durant la période mentionnée, en vue de régler les comptes de la Nation. Prenant les sept projets de loi les uns après les autres, le nouveau président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, a posé la question à ses collègues de savoir s’il y avait des observations à faire. Excepté quelques remarques de formes, les sept projets ont été adoptés à l’unanimité des parlementaires présents. Au titre des budgets déficitaires et excédentaires, les budgets des deux premières années (2004 et 2005) ont enregistré des déficits. Sur une recette de 1.379.467.534.855 de Fcfa, en 2004, l’on a enregistré une dépense 1.612.048.788.159 de Fcfa occasionnant un déficit de 232.581.253.304 Fcfa. Et pour 2005, l’on a effectué des dépenses de 1.811.941.894.289 de Fcfa pour une recette prévisionnelle de 1.540.956.789.295 de Fcfa, créant ainsi un déficit de 270.985.104.289 de Fcfa. Quant aux cinq autres années suivantes, des excédents ont été constatés au terme de la gestion sur les recettes prévisionnelles. Respectivement, 37.833.022.505 de Fcfa, 25.166.823.077 de Fcfa, 248.174.914.781 de Fcfa, 510.040.890 de Fcfa et 113.385.312.240 de Fcfa. Au terme de la séance le président Guillaume Soro s’est félicité de la présence en masse des députés. Il a ensuite souligné que par cette séance d’examen et d’adoption, l’on vient de remettre sur les rails le processus d’adoption du budget tel que recommandé par les textes. Il a ensuite ses collègues à se retrouver dans la même salle le mercredi 25 juillet (demain Ndlr) pour la clôture de la première session ordinaire de l’année 2012. Cérémonie au cours de laquelle, l’ex-Premier ministre se prononcera sur le bilan de la première session ordinaire pour l’année 2012 de la deuxième législature de la deuxième République.
K. Anderson
L’examen et l’adoption des projets de loi de règlement du budget de l’Etat ne se feront plus par ordonnance. Pour renouer avec la régularité et permettre au Parlement de reprendre ses droits, le président de l’Assemblée nationale, Guillaume Kigbafori Soro, a présidé, hier, à la salle de conférence du ministère des Affaires étrangères, une séance plénière pour recadrer les choses. Il s’est agi au cours de cette séance, pour les nouveaux députés, de plancher sur l’examen et l’adoption des projets de loi de règlement de l’Etat pour les années 2004 à 2010. Vu que durant ces sept dernières années, l’adoption n’a été faite que par ordonnance et non comme les textes l’exigent. La rencontre fort appréciée par les différents groupes parlementaires, (Udpci, Dialogue, Espérance, Rdr et Pdci), a permis de passer en revue donc les différents budgets de l’Etat adoptés durant la période mentionnée, en vue de régler les comptes de la Nation. Prenant les sept projets de loi les uns après les autres, le nouveau président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, a posé la question à ses collègues de savoir s’il y avait des observations à faire. Excepté quelques remarques de formes, les sept projets ont été adoptés à l’unanimité des parlementaires présents. Au titre des budgets déficitaires et excédentaires, les budgets des deux premières années (2004 et 2005) ont enregistré des déficits. Sur une recette de 1.379.467.534.855 de Fcfa, en 2004, l’on a enregistré une dépense 1.612.048.788.159 de Fcfa occasionnant un déficit de 232.581.253.304 Fcfa. Et pour 2005, l’on a effectué des dépenses de 1.811.941.894.289 de Fcfa pour une recette prévisionnelle de 1.540.956.789.295 de Fcfa, créant ainsi un déficit de 270.985.104.289 de Fcfa. Quant aux cinq autres années suivantes, des excédents ont été constatés au terme de la gestion sur les recettes prévisionnelles. Respectivement, 37.833.022.505 de Fcfa, 25.166.823.077 de Fcfa, 248.174.914.781 de Fcfa, 510.040.890 de Fcfa et 113.385.312.240 de Fcfa. Au terme de la séance le président Guillaume Soro s’est félicité de la présence en masse des députés. Il a ensuite souligné que par cette séance d’examen et d’adoption, l’on vient de remettre sur les rails le processus d’adoption du budget tel que recommandé par les textes. Il a ensuite ses collègues à se retrouver dans la même salle le mercredi 25 juillet (demain Ndlr) pour la clôture de la première session ordinaire de l’année 2012. Cérémonie au cours de laquelle, l’ex-Premier ministre se prononcera sur le bilan de la première session ordinaire pour l’année 2012 de la deuxième législature de la deuxième République.
K. Anderson