La première session des parlementaires ivoiriens ouverte le 03 juillet 2012, suivie des informations et communications faites par le Premier ministre, Jeannot Ahoussou Kouadio, le ministre de l’Economie et des Finances, Charles Diby Koffi et Albert Mabri Toikeusse, ministre d’Etat, ministre du Plan et du Développement, a été clôturée hier mercredi 25 juillet 2012, par le président du parlement, Guillaume Soro Kigbafori.
Les députés ivoiriens sont en vacances pour 3 semaines après la première session parlementaire. Durant cette période, ils ont eu droit à des échanges sur des sujets d’actualité, notamment le programme de gouvernement du président de la République, Alassane Ouattara, présenté par le Premier ministre Ahoussou Kouadio Jeannot. Après le chef de gouvernement, les parlementaires ont été informés par le ministre de l’Economie et des Finances, Charles Koffi Diby sur les projets de lois de finances de 2004 à 2010, notamment leur niveau d’exécution. Le ministre d’Etat, ministre du Plan et du développement, Albert Mabri Toikeusse a expliqué pour sa part le contenu du PND (Programme national de développement). Les parlementaires ont été instruits, en détail, sur le processus de désendettement de la Côte d’Ivoire à travers l’initiative PPTE (initiative en faveur des Pays pauvres très endettés). Les rencontres ont donné lieu à des débats et échanges fructueux, ce qui a permis aux députés de s’outiller afin de mieux informer leurs électeurs. Procédant hier à la clôture de la première session parlementaire, le président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro a salué le retour des débats touchant la vie de la nation à l’Hémicycle. Guillaume Soro s’est réjoui de voir l’Assemblée nationale se saisir des sujets et débats. Toute chose qui, pour lui, témoigne du rôle que veut jouer l’institution parlementaire. Au cours de la clôture de la première session parlementaire, Guillaume Soro en a profité pour faire le point de ses tournées européennes et expliqué l’importance de sa visite aux institutions sœurs. Ses sorties ont été fructueuses, en ce sens qu’elles ont permis de renouer des contacts et coopération avec les autres institutions internationales. Guillaume Soro a révélé la signature de conventions avec des institutions sœurs, ce qui avait manqué à la Côte d’Ivoire ignorée de certains débats parlementaires où la Côte d’Ivoire devrait y être présente.
Pas de répit pour les parlementaires ivoiriens
Même en vacances, les députés devront encore travailler, voire plus que quand ils sont en activités. Guillaume Soro le leur a recommandé. Car, le travail à faire reste immense. Les parlementaires devront retourner dans leur base, dans leur lieu de circonscription, expliquer à leurs électeurs l’importance de la réconciliation, les amener à soutenir l’action que mène l’ancien Premier ministre Charles Konan Banny, président de la Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation (Cdvr). Au-delà du processus de réconciliation, les députés doivent aussi expliquer aux populations le programme de développement que le président de la République est en train de mettre en place pour les Ivoiriens. Mais qui ne peut aboutir en dehors d’un environnement de paix. Il n’a pas manqué de déplorer les attaques meurtrières perpétrées dans la partie Ouest de la Côte d’Ivoire. Condamnant cet acte, Guillaume Soro estime qu’il est temps que chaque parlementaire s’investisse pour le retour de la paix durable. Pour le chef des parlementaires, ‘’il faut mettre à profit tout le temps de vacances pour expliquer aux populations, non seulement la nouvelle orientation de l’Assemblée nationale qui se veut désormais un acteur de développement, de bâtisseur d’une Côte d’Ivoire nouvelle, réconciliée avec elle-même, mais aussi présenter l’Assemblée nationale comme un régulateur entre le gouvernement et la population. Dans son discours de clôture de la première session parlementaire, Guillaume Soro s’est montré déterminé à donner à son institution tous les moyens afin de relever tous les défis dont elle s’est assignés. Il a annoncé des réformes. Afin de mieux promouvoir ses activités et faire ressortir les aspirations des populations, Guillaume Soro promet de doter son institution de moyens de communication.
Les dossiers qui attendent les députés du parlement ivoirien
Entre autres dossiers prioritaires qui attendent les députés, à leur retour des vacances la question de l’école ivoirienne, le chômage des jeunes, la réconciliation. Guillaume Soro en fait une priorité. Car, elle conditionne la stabilité du pays. Pour le chef des parlementas ivoiriens, ‘’il faut une réponse à la question du chômage, parce qu’elle est sensible’’. Car, un jeune sans emploi, est une proie facile à toutes sortes d’aventure. Outre ces questions sociales, Guillaume Soro a invité les députés, à commencer à réfléchir sur le budget de finances 2013 qui fera l’objet de débat parlementaire le 1er mercredi du mois d’octobre 2012. Les députés, dira Guillaume Soro, doivent donc mettre leurs vacances à profit pour recueillir les aspirations et besoins des populations afin de les exposer au gouvernement.
Propos de…
Djédjé Mady : «L’Assemblée nationale a fait œuvre utile»
«Nous venons de mettre fin à la première session de l’Assemblée nationale qui a été riche en informations avec le discours de politique générale du chef du gouvernement, des ministres d’Etat, ministre du Plan et de l’Economie et des Finances. L’assemblée nationale a fait œuvre utile. Nous allons vers la population pour revenir après à la session budgétaire. Tout s’est vraiment très bien passé. Ce qui m’a marqué, c’est le discours du gouvernement qui retrace tout le programme que le président Ouattara entend mettre en œuvre pour répondre à l’attente des Ivoiriens, c’est l’essentiel. Il appartient aux parlementaires et à tous les citoyens de faire en sorte que ce programme se réalise par le gouvernement. Le défi devra être relevé ensemble; ce n’est pas l’affaire d’un individu ou d’une institution mais de tous les Ivoiriens et tous les amis de la Côte d’Ivoire».
Alphonse Soro: «Pressé de reprendre les choses dans le mois d’octobre»
«On a eu une très bonne session, très riche. On a écouté la politique générale, les exposés des différents ministres de l’Economie et des Finances et du Plan. Les choses se sont très bien déroulées, on a commencé le travail. On est pressé de reprendre les choses dans le mois d’octobre pour statuer sur le budget de l’Etat de Côte d’Ivoire parce que désormais la Côte d’Ivoire doit être gérée autrement, c’est ce que nous avons dit à l’ensemble des ministres qui sont passés. On a surtout beaucoup eu d’intérêt à recevoir les commissaires du gouvernement. Je suis heureux de voir des commissaires du gouvernement devant nous, répondant à un certain nombre de préoccupations parce que notre rôle c’est de nous faire l’écho de l’ensemble des préoccupations des populations. Les réponses permettent aux populations qui suivent en direct (ndlr : les débats sont télévisés) de comprendre certaines choses, c’est important».
Propos recueillis Par FO
Les députés ivoiriens sont en vacances pour 3 semaines après la première session parlementaire. Durant cette période, ils ont eu droit à des échanges sur des sujets d’actualité, notamment le programme de gouvernement du président de la République, Alassane Ouattara, présenté par le Premier ministre Ahoussou Kouadio Jeannot. Après le chef de gouvernement, les parlementaires ont été informés par le ministre de l’Economie et des Finances, Charles Koffi Diby sur les projets de lois de finances de 2004 à 2010, notamment leur niveau d’exécution. Le ministre d’Etat, ministre du Plan et du développement, Albert Mabri Toikeusse a expliqué pour sa part le contenu du PND (Programme national de développement). Les parlementaires ont été instruits, en détail, sur le processus de désendettement de la Côte d’Ivoire à travers l’initiative PPTE (initiative en faveur des Pays pauvres très endettés). Les rencontres ont donné lieu à des débats et échanges fructueux, ce qui a permis aux députés de s’outiller afin de mieux informer leurs électeurs. Procédant hier à la clôture de la première session parlementaire, le président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro a salué le retour des débats touchant la vie de la nation à l’Hémicycle. Guillaume Soro s’est réjoui de voir l’Assemblée nationale se saisir des sujets et débats. Toute chose qui, pour lui, témoigne du rôle que veut jouer l’institution parlementaire. Au cours de la clôture de la première session parlementaire, Guillaume Soro en a profité pour faire le point de ses tournées européennes et expliqué l’importance de sa visite aux institutions sœurs. Ses sorties ont été fructueuses, en ce sens qu’elles ont permis de renouer des contacts et coopération avec les autres institutions internationales. Guillaume Soro a révélé la signature de conventions avec des institutions sœurs, ce qui avait manqué à la Côte d’Ivoire ignorée de certains débats parlementaires où la Côte d’Ivoire devrait y être présente.
Pas de répit pour les parlementaires ivoiriens
Même en vacances, les députés devront encore travailler, voire plus que quand ils sont en activités. Guillaume Soro le leur a recommandé. Car, le travail à faire reste immense. Les parlementaires devront retourner dans leur base, dans leur lieu de circonscription, expliquer à leurs électeurs l’importance de la réconciliation, les amener à soutenir l’action que mène l’ancien Premier ministre Charles Konan Banny, président de la Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation (Cdvr). Au-delà du processus de réconciliation, les députés doivent aussi expliquer aux populations le programme de développement que le président de la République est en train de mettre en place pour les Ivoiriens. Mais qui ne peut aboutir en dehors d’un environnement de paix. Il n’a pas manqué de déplorer les attaques meurtrières perpétrées dans la partie Ouest de la Côte d’Ivoire. Condamnant cet acte, Guillaume Soro estime qu’il est temps que chaque parlementaire s’investisse pour le retour de la paix durable. Pour le chef des parlementaires, ‘’il faut mettre à profit tout le temps de vacances pour expliquer aux populations, non seulement la nouvelle orientation de l’Assemblée nationale qui se veut désormais un acteur de développement, de bâtisseur d’une Côte d’Ivoire nouvelle, réconciliée avec elle-même, mais aussi présenter l’Assemblée nationale comme un régulateur entre le gouvernement et la population. Dans son discours de clôture de la première session parlementaire, Guillaume Soro s’est montré déterminé à donner à son institution tous les moyens afin de relever tous les défis dont elle s’est assignés. Il a annoncé des réformes. Afin de mieux promouvoir ses activités et faire ressortir les aspirations des populations, Guillaume Soro promet de doter son institution de moyens de communication.
Les dossiers qui attendent les députés du parlement ivoirien
Entre autres dossiers prioritaires qui attendent les députés, à leur retour des vacances la question de l’école ivoirienne, le chômage des jeunes, la réconciliation. Guillaume Soro en fait une priorité. Car, elle conditionne la stabilité du pays. Pour le chef des parlementas ivoiriens, ‘’il faut une réponse à la question du chômage, parce qu’elle est sensible’’. Car, un jeune sans emploi, est une proie facile à toutes sortes d’aventure. Outre ces questions sociales, Guillaume Soro a invité les députés, à commencer à réfléchir sur le budget de finances 2013 qui fera l’objet de débat parlementaire le 1er mercredi du mois d’octobre 2012. Les députés, dira Guillaume Soro, doivent donc mettre leurs vacances à profit pour recueillir les aspirations et besoins des populations afin de les exposer au gouvernement.
Propos de…
Djédjé Mady : «L’Assemblée nationale a fait œuvre utile»
«Nous venons de mettre fin à la première session de l’Assemblée nationale qui a été riche en informations avec le discours de politique générale du chef du gouvernement, des ministres d’Etat, ministre du Plan et de l’Economie et des Finances. L’assemblée nationale a fait œuvre utile. Nous allons vers la population pour revenir après à la session budgétaire. Tout s’est vraiment très bien passé. Ce qui m’a marqué, c’est le discours du gouvernement qui retrace tout le programme que le président Ouattara entend mettre en œuvre pour répondre à l’attente des Ivoiriens, c’est l’essentiel. Il appartient aux parlementaires et à tous les citoyens de faire en sorte que ce programme se réalise par le gouvernement. Le défi devra être relevé ensemble; ce n’est pas l’affaire d’un individu ou d’une institution mais de tous les Ivoiriens et tous les amis de la Côte d’Ivoire».
Alphonse Soro: «Pressé de reprendre les choses dans le mois d’octobre»
«On a eu une très bonne session, très riche. On a écouté la politique générale, les exposés des différents ministres de l’Economie et des Finances et du Plan. Les choses se sont très bien déroulées, on a commencé le travail. On est pressé de reprendre les choses dans le mois d’octobre pour statuer sur le budget de l’Etat de Côte d’Ivoire parce que désormais la Côte d’Ivoire doit être gérée autrement, c’est ce que nous avons dit à l’ensemble des ministres qui sont passés. On a surtout beaucoup eu d’intérêt à recevoir les commissaires du gouvernement. Je suis heureux de voir des commissaires du gouvernement devant nous, répondant à un certain nombre de préoccupations parce que notre rôle c’est de nous faire l’écho de l’ensemble des préoccupations des populations. Les réponses permettent aux populations qui suivent en direct (ndlr : les débats sont télévisés) de comprendre certaines choses, c’est important».
Propos recueillis Par FO