ABIDJAN - L`armée ivoirienne a subi une nouvelle attaque d`inconnus armés lundi, à un poste situé dans l`Ouest ivoirien à la frontière avec le Liberia, qui a fait un blessé parmi ses
soldats et poussé d`autres à fuir dans le pays voisin, a déclaré le ministre
ivoirien de la Défense.
Le poste des Forces républicaines (FRCI) de Pekambly, près de la frontière, a été attaqué dans la matinée par des hommes venus "du Liberia", a indiqué Paul Koffi Koffi sur la télévision publique RTI, confirmant des informations données par des sources militaires et des habitants.
L`attaque a fait "un blessé" parmi les FRCI, qui a été hospitalisé, a
poursuivi le ministre.
Il a affirmé que le poste frontalier a été repris en fin d`après-midi grâce
à l`envoi de renforts FRCI, à l`aide du Liberia et à un hélicoptère de l`ONU
qui a survolé la zone. "Tout est rentré dans l`ordre", "la situation est sous
contrôle", a-t-il assuré.
"Cinq militaires, un policier et un civil" ont fui côté libérien après
l`assaut et ont été récupérés par les autorités libériennes, puis remis à
l`ambassade ivoirienne sur place, a-t-il précisé.
En milieu d`après-midi, un habitant contacté par l`AFP depuis Abidjan avait
raconté que les assaillants "progressent, donc les gens fuient les villages",
tandis qu`un autre évoquait "d`intenses combats".
"Il y a des combats entre Toulépleu et la frontière, j`ai fui la ville", a
indiqué une résidente.
"Nous avons entendu des tirs intenses ce matin à la frontière, c`était si
fort que ça nous a fait peur", a dit Alfred Tarleh, vivant dans la proche
localité libérienne de Biayee, joint depuis Monrovia. "Les +rebelles+ ont
franchi la frontière pour passer en Côte d`Ivoire", a-t-il affirmé.
Robert Cole, de Biayee lui aussi, a décrit des combattants en civil,
affirmant qu`"au moins dix d`entre eux se trouvent à la frontière".
Selon un témoin, des forces libériennes se sont dirigées vers la frontière
après l`attaque. "Des soldats, des policiers et des agents de l`immigration,
en armes, ont défilé dans un long convoi en direction de la frontière", a
rapporté Anita Dweh, depuis la cité libérienne de Toe`s Town.
Le ministre ivoirien ne s`est pas prononcé sur l`identité des auteurs de
l`attaque, mais a de nouveau accusé des "miliciens" favorables à
l`ex-président ivoirien Laurent Gbagbo et basés au Liberia d`avoir mené des
opérations dans la zone par le passé.
Meurtri durant la crise postélectorale (décembre 2010-avril 2011) ayant
fait quelque 3.000 morts, l`Ouest reste la région la plus instable du pays et
a vécu une série d`opérations sanglantes ces derniers mois. Des attaques
contre des villages du Sud-Ouest ivoirien ont fait une vingtaine de morts
début juin, dont sept Casques bleus nigériens.
Des violences, notamment l`assaut contre un camp de déplacés voisin de
Duékoué par des habitants de cette ville, ont fait par ailleurs au moins onze
morts le 20 juillet.
Les événements de Pekambly surviennent après des attaques qui ont tué les 5
et 6 août dix militaires à Abidjan. Le gouvernement a accusé des miliciens et
militaires pro-Gbagbo. Le camp Gbagbo a à chaque fois réfuté ces mises en
cause.
soldats et poussé d`autres à fuir dans le pays voisin, a déclaré le ministre
ivoirien de la Défense.
Le poste des Forces républicaines (FRCI) de Pekambly, près de la frontière, a été attaqué dans la matinée par des hommes venus "du Liberia", a indiqué Paul Koffi Koffi sur la télévision publique RTI, confirmant des informations données par des sources militaires et des habitants.
L`attaque a fait "un blessé" parmi les FRCI, qui a été hospitalisé, a
poursuivi le ministre.
Il a affirmé que le poste frontalier a été repris en fin d`après-midi grâce
à l`envoi de renforts FRCI, à l`aide du Liberia et à un hélicoptère de l`ONU
qui a survolé la zone. "Tout est rentré dans l`ordre", "la situation est sous
contrôle", a-t-il assuré.
"Cinq militaires, un policier et un civil" ont fui côté libérien après
l`assaut et ont été récupérés par les autorités libériennes, puis remis à
l`ambassade ivoirienne sur place, a-t-il précisé.
En milieu d`après-midi, un habitant contacté par l`AFP depuis Abidjan avait
raconté que les assaillants "progressent, donc les gens fuient les villages",
tandis qu`un autre évoquait "d`intenses combats".
"Il y a des combats entre Toulépleu et la frontière, j`ai fui la ville", a
indiqué une résidente.
"Nous avons entendu des tirs intenses ce matin à la frontière, c`était si
fort que ça nous a fait peur", a dit Alfred Tarleh, vivant dans la proche
localité libérienne de Biayee, joint depuis Monrovia. "Les +rebelles+ ont
franchi la frontière pour passer en Côte d`Ivoire", a-t-il affirmé.
Robert Cole, de Biayee lui aussi, a décrit des combattants en civil,
affirmant qu`"au moins dix d`entre eux se trouvent à la frontière".
Selon un témoin, des forces libériennes se sont dirigées vers la frontière
après l`attaque. "Des soldats, des policiers et des agents de l`immigration,
en armes, ont défilé dans un long convoi en direction de la frontière", a
rapporté Anita Dweh, depuis la cité libérienne de Toe`s Town.
Le ministre ivoirien ne s`est pas prononcé sur l`identité des auteurs de
l`attaque, mais a de nouveau accusé des "miliciens" favorables à
l`ex-président ivoirien Laurent Gbagbo et basés au Liberia d`avoir mené des
opérations dans la zone par le passé.
Meurtri durant la crise postélectorale (décembre 2010-avril 2011) ayant
fait quelque 3.000 morts, l`Ouest reste la région la plus instable du pays et
a vécu une série d`opérations sanglantes ces derniers mois. Des attaques
contre des villages du Sud-Ouest ivoirien ont fait une vingtaine de morts
début juin, dont sept Casques bleus nigériens.
Des violences, notamment l`assaut contre un camp de déplacés voisin de
Duékoué par des habitants de cette ville, ont fait par ailleurs au moins onze
morts le 20 juillet.
Les événements de Pekambly surviennent après des attaques qui ont tué les 5
et 6 août dix militaires à Abidjan. Le gouvernement a accusé des miliciens et
militaires pro-Gbagbo. Le camp Gbagbo a à chaque fois réfuté ces mises en
cause.