Le jeudi 30 août 2012, l’ouverture des assises des états généraux de la presse a été marquée par des discours. Dans beaucoup, l’on a pu relever le rôle des journalistes, notamment dans la consolidation de la démocratie et la paix. Ci-dessous le discours du ministre de la Communication et celui du Premier ministre, représenté par le ministre Allah Kouadio Rémi.
«Le rendez-vous qui nous rassemble, est certainement celui que nous souhaitions tous, et naturellement, que nous attendions avec impatience. Ce rendez-vous est l’aboutissement d’un processus d’évaluation de l’état de la Presse en Côte d’Ivoire, que nous avons baptisé «Etats Généraux de la Presse», processus engagé depuis le 24 mai 2012. La grande famille des médias, toute entière mobilisée, place un grand espoir, et à juste raison, dans les conclusions et les recommandations de nos assises. Aux dires des professionnels des médias eux-mêmes, une mobilisation d’une telle envergure autour de la Presse n’avait plus été organisée depuis 20 ans. C’est dire l’importance de l’évènement. Cette grande mobilisation est le témoignage éloquent de l’attachement de notre société à la liberté de la Presse, et par conséquent, à la santé de la presse nationale. La Presse n’est-elle pas au cœur des débats de société et de l’action publique? N’est-elle pas à la fois un vecteur et une actrice des grandes idées et des courants qui agitent notre société ?
Je voudrais donc, avant d’aller plus loin dans mon propos, exprimer au nom de la grande famille de la Communication, à Monsieur le Premier Ministre, Jeannot Ahoussou Kouadio, nos sincères et respectueux remerciements.
Je voudrais également lui traduire notre reconnaissance pour son soutien, sans cesse renouvelé, et son engagement à nos côtés, dans le cadre de l’organisation des Etats Généraux de la Presse. Il a accepté d’accorder son parrainage aux présentes assises, et se fait représenter pour l’ouverture de nos travaux à un très haut niveau.
Merci Monsieur le Ministre d’être avec nous à Yamoussoukro et acceptez de traduire à Monsieur le Premier ministre la gratitude de la grande famille de la Communication.
Nos remerciements s’adressent également à mes illustres prédécesseurs, qui ont accepté de partager leur expérience, leur connaissance et leur vision de la Presse, avec les membres du Comité Scientifique, au cours des travaux préparatoires.
Mesdames et Messieurs;
Depuis l’avènement de la Presse libre dans notre pays en 1990, le Gouvernement a inscrit son développement au rang des axes majeurs de sa politique. Cette vision est en parfaite corrélation avec notre ambition commune de bâtir une société démocratique. Ainsi, des réformes législatives et réglementaires, et des mesures ont été prises. Toutes visent le même but: aider la presse nationale à mieux se développer et à mieux assumer son rôle et ses responsabilités sociales. Au nombre de ces mesures, on peut citer entre autres:
• La suppression, par la loi de décembre 2004, des peines privatives de liberté pour les journalistes, dans l’exercice de leur fonction ;
• La création du Fonds de Soutien et de Développement de la Presse, pour renforcer la liberté économique de la Presse ;
• L’annulation des arriérés d’impôts des entreprises de Presse de 2008 à 2012 ;
• L’amélioration cette année, des statuts des deux organes de régulation, le CNP et la HACA, par des ordonnances du Président de la République.
• La conception et l’exécution de programmes de formation, dont le plus significatif a été celui réalisé récemment avec l’Ecole de journalisme de Lille, au profit de 15 rédacteurs en chef de la presse quotidienne, une expérience à renouveler.
Le Gouvernement veut aller encore plus loin dans la prise de mesures pressantes, contribuant au développement de la presse. A ce propos, les instructions du Président de la République vont dans le sens d’un soutien accru à la Presse, comme il l’a exprimé lors de la présentation de ses vœux, à l’occasion de la nouvelle année 2012, à la Presse.
Les conclusions et les recommandations des présentes assises nous aideront, je l’espère, à cibler les mesures les plus pertinentes et les plus urgentes à prendre, afin de favoriser l’essor de la Presse nationale.
Mesdames et Messieurs,
Permettez, à ce stade de mon propos, que je félicite le Président Koné Samba et tous les membres du Comité scientifique, pour le travail déjà abattu, et qui va être enrichi, durant les deux journées d’échanges. Je voudrais associer à ses remerciements le Comité d’organisation.
Je veux les rassurer tous d’avance que les conclusions et les recommandations des Etats Généraux de la Presse connaîtront un meilleur sort que celui d’être rangé dans des placards dorés. J’adhère donc à l’idée d’établir un comité de suivi de la mise en œuvre des recommandations qui en seront issues.
Bon courage et plein succès à vos travaux.
Je vous remercie!»
«Le rendez-vous qui nous rassemble, est certainement celui que nous souhaitions tous, et naturellement, que nous attendions avec impatience. Ce rendez-vous est l’aboutissement d’un processus d’évaluation de l’état de la Presse en Côte d’Ivoire, que nous avons baptisé «Etats Généraux de la Presse», processus engagé depuis le 24 mai 2012. La grande famille des médias, toute entière mobilisée, place un grand espoir, et à juste raison, dans les conclusions et les recommandations de nos assises. Aux dires des professionnels des médias eux-mêmes, une mobilisation d’une telle envergure autour de la Presse n’avait plus été organisée depuis 20 ans. C’est dire l’importance de l’évènement. Cette grande mobilisation est le témoignage éloquent de l’attachement de notre société à la liberté de la Presse, et par conséquent, à la santé de la presse nationale. La Presse n’est-elle pas au cœur des débats de société et de l’action publique? N’est-elle pas à la fois un vecteur et une actrice des grandes idées et des courants qui agitent notre société ?
Je voudrais donc, avant d’aller plus loin dans mon propos, exprimer au nom de la grande famille de la Communication, à Monsieur le Premier Ministre, Jeannot Ahoussou Kouadio, nos sincères et respectueux remerciements.
Je voudrais également lui traduire notre reconnaissance pour son soutien, sans cesse renouvelé, et son engagement à nos côtés, dans le cadre de l’organisation des Etats Généraux de la Presse. Il a accepté d’accorder son parrainage aux présentes assises, et se fait représenter pour l’ouverture de nos travaux à un très haut niveau.
Merci Monsieur le Ministre d’être avec nous à Yamoussoukro et acceptez de traduire à Monsieur le Premier ministre la gratitude de la grande famille de la Communication.
Nos remerciements s’adressent également à mes illustres prédécesseurs, qui ont accepté de partager leur expérience, leur connaissance et leur vision de la Presse, avec les membres du Comité Scientifique, au cours des travaux préparatoires.
Mesdames et Messieurs;
Depuis l’avènement de la Presse libre dans notre pays en 1990, le Gouvernement a inscrit son développement au rang des axes majeurs de sa politique. Cette vision est en parfaite corrélation avec notre ambition commune de bâtir une société démocratique. Ainsi, des réformes législatives et réglementaires, et des mesures ont été prises. Toutes visent le même but: aider la presse nationale à mieux se développer et à mieux assumer son rôle et ses responsabilités sociales. Au nombre de ces mesures, on peut citer entre autres:
• La suppression, par la loi de décembre 2004, des peines privatives de liberté pour les journalistes, dans l’exercice de leur fonction ;
• La création du Fonds de Soutien et de Développement de la Presse, pour renforcer la liberté économique de la Presse ;
• L’annulation des arriérés d’impôts des entreprises de Presse de 2008 à 2012 ;
• L’amélioration cette année, des statuts des deux organes de régulation, le CNP et la HACA, par des ordonnances du Président de la République.
• La conception et l’exécution de programmes de formation, dont le plus significatif a été celui réalisé récemment avec l’Ecole de journalisme de Lille, au profit de 15 rédacteurs en chef de la presse quotidienne, une expérience à renouveler.
Le Gouvernement veut aller encore plus loin dans la prise de mesures pressantes, contribuant au développement de la presse. A ce propos, les instructions du Président de la République vont dans le sens d’un soutien accru à la Presse, comme il l’a exprimé lors de la présentation de ses vœux, à l’occasion de la nouvelle année 2012, à la Presse.
Les conclusions et les recommandations des présentes assises nous aideront, je l’espère, à cibler les mesures les plus pertinentes et les plus urgentes à prendre, afin de favoriser l’essor de la Presse nationale.
Mesdames et Messieurs,
Permettez, à ce stade de mon propos, que je félicite le Président Koné Samba et tous les membres du Comité scientifique, pour le travail déjà abattu, et qui va être enrichi, durant les deux journées d’échanges. Je voudrais associer à ses remerciements le Comité d’organisation.
Je veux les rassurer tous d’avance que les conclusions et les recommandations des Etats Généraux de la Presse connaîtront un meilleur sort que celui d’être rangé dans des placards dorés. J’adhère donc à l’idée d’établir un comité de suivi de la mise en œuvre des recommandations qui en seront issues.
Bon courage et plein succès à vos travaux.
Je vous remercie!»