Hamed Bakayoko aux populations de Krindjabo : “C’est le développement de votre région qui est en jeu”
Le Royaume de Krindjabo a reçu « une seule parole » du ministre d’Etat ministre de l’Intérieur. Hier Hamed Bakayoko a effectué une visite à Aboisso et au poste frontalier de Noé pour réaffirmer le message de paix et de fermeté de l’Etat aux soldats et aux populations. Enthousiastes de son arrivée, les populations se sont massées tout au long de l’artère principale d’Aboisso pour l’accueillir, puis se sont déplacées massivement dans les locaux de l’IFAS pour l’écouter. Leurs porte-parole exprimeront leur joie, leurs inquiétudes et leurs espérances. A commencer par Kadja N’Zoré, maire de la commune : « Les rumeurs d’attaque de la région perturbent nos populations. Merci de nous apporter des solutions et de l’assurance ».
Laissant le soin au porte-parole des populations d’en dire plus. « Les rumeurs persistantes par-ci, les découvertes de caches d’armes et les interpellations de suspects par-là ne peuvent raisonnablement rassurer nos populations », s’est inquiété Aka Aouélé, président du Conseil général. Toutefois, il a renouvelé toute sa foi aux soldats qui « en dépit des moyens quelques fois insuffisants dont ils disposent, parviennent toujours à briser le rêve de porteurs de projets tendant à saper les fondements de notre Nation ». Puis de rassurer le ministre d’Etat sur les bonnes dispositions des populations du Royaume de Krindjabo. « L’Histoire de notre région et la sociologie actuelle nous autorisent à affirmer sans nous tromper que ces actes isolés de toute évidence ne peuvent être ni suscités ni portés, encore moins soutenus ou encouragés par les pacifiques peuples d’Aboisso », a-t-il gagé. Pour lui, tout acte de subversion à Aboisso est peine perdue. « Notre région ne saurait-elle s’offrir comme base-arrière ou le terreau fertile de rébellion, est persuadé Aka Aouélé. Aussi, voudrions nous rassurer, que les populations du Sud Comoé, jalouses de leur sécurité, réaffirment leur sincère assurance à coopérer efficacement avec le Gouvernement afin de dissuader tous ceux qui voudraient s’en servir comme base-arrière ». De quoi rassurer le ministre d’Etat Hamed Bakayoko qui n’espérait pas autre chose du Krindjabo, « la terre des hommes dignes ». Puis, sans faux fuyants, il confirme que ses « services sont informés d’un projet de déstabilisation » avec notamment comme cible Aboisso. De son avis, les déstabilisateurs ont « réussi à manipuler certains de nos enfants » et entendent « infiltrer » la ville avec des combattants.
Ce qui ne serait pas du tout dans l’intérêt du peuple Sanwi. « Il ne s’agit pas de politique, mais de l’avenir de votre région. Ils veulent freiner votre développement », a affirmé le ministre d’Etat évoquant la construction très prochain de l’autoroute Abidjan-Noé. C’est pourquoi, il a demandé aux populations, au roi et aux chefs de communauté de faire front en « sensibilisant leur enfants ». Car l’Etat compte « veiller au grain ». « Nous allons être dur, a-t-il averti. Nous avons donné des instructions pour renforcer la sécurité à Aboisso. Si vous voyez quelque chose d’anormal, ne vous en faites pas complices ». Comme à Dabou, le ministre d’Etat a mis les chefs coutumiers devant leurs responsabilités. «Nous serons sans état d’âme, a-t-il insisté. S’il est prouvé qu’un chef ou un roi est complice de telles actions, il sera demis de ses fonctions». Cependant, il a affirmé que l’Etat reste ouvert à la réconciliation et soucieux de l’intérêt général des populations. C’est d’ailleurs pourquoi, il a dit à l’endroit des soldats que « la situation ne doit pas être l’occasion de bavures ».
KIGBAFORY Inza
Le Royaume de Krindjabo a reçu « une seule parole » du ministre d’Etat ministre de l’Intérieur. Hier Hamed Bakayoko a effectué une visite à Aboisso et au poste frontalier de Noé pour réaffirmer le message de paix et de fermeté de l’Etat aux soldats et aux populations. Enthousiastes de son arrivée, les populations se sont massées tout au long de l’artère principale d’Aboisso pour l’accueillir, puis se sont déplacées massivement dans les locaux de l’IFAS pour l’écouter. Leurs porte-parole exprimeront leur joie, leurs inquiétudes et leurs espérances. A commencer par Kadja N’Zoré, maire de la commune : « Les rumeurs d’attaque de la région perturbent nos populations. Merci de nous apporter des solutions et de l’assurance ».
Laissant le soin au porte-parole des populations d’en dire plus. « Les rumeurs persistantes par-ci, les découvertes de caches d’armes et les interpellations de suspects par-là ne peuvent raisonnablement rassurer nos populations », s’est inquiété Aka Aouélé, président du Conseil général. Toutefois, il a renouvelé toute sa foi aux soldats qui « en dépit des moyens quelques fois insuffisants dont ils disposent, parviennent toujours à briser le rêve de porteurs de projets tendant à saper les fondements de notre Nation ». Puis de rassurer le ministre d’Etat sur les bonnes dispositions des populations du Royaume de Krindjabo. « L’Histoire de notre région et la sociologie actuelle nous autorisent à affirmer sans nous tromper que ces actes isolés de toute évidence ne peuvent être ni suscités ni portés, encore moins soutenus ou encouragés par les pacifiques peuples d’Aboisso », a-t-il gagé. Pour lui, tout acte de subversion à Aboisso est peine perdue. « Notre région ne saurait-elle s’offrir comme base-arrière ou le terreau fertile de rébellion, est persuadé Aka Aouélé. Aussi, voudrions nous rassurer, que les populations du Sud Comoé, jalouses de leur sécurité, réaffirment leur sincère assurance à coopérer efficacement avec le Gouvernement afin de dissuader tous ceux qui voudraient s’en servir comme base-arrière ». De quoi rassurer le ministre d’Etat Hamed Bakayoko qui n’espérait pas autre chose du Krindjabo, « la terre des hommes dignes ». Puis, sans faux fuyants, il confirme que ses « services sont informés d’un projet de déstabilisation » avec notamment comme cible Aboisso. De son avis, les déstabilisateurs ont « réussi à manipuler certains de nos enfants » et entendent « infiltrer » la ville avec des combattants.
Ce qui ne serait pas du tout dans l’intérêt du peuple Sanwi. « Il ne s’agit pas de politique, mais de l’avenir de votre région. Ils veulent freiner votre développement », a affirmé le ministre d’Etat évoquant la construction très prochain de l’autoroute Abidjan-Noé. C’est pourquoi, il a demandé aux populations, au roi et aux chefs de communauté de faire front en « sensibilisant leur enfants ». Car l’Etat compte « veiller au grain ». « Nous allons être dur, a-t-il averti. Nous avons donné des instructions pour renforcer la sécurité à Aboisso. Si vous voyez quelque chose d’anormal, ne vous en faites pas complices ». Comme à Dabou, le ministre d’Etat a mis les chefs coutumiers devant leurs responsabilités. «Nous serons sans état d’âme, a-t-il insisté. S’il est prouvé qu’un chef ou un roi est complice de telles actions, il sera demis de ses fonctions». Cependant, il a affirmé que l’Etat reste ouvert à la réconciliation et soucieux de l’intérêt général des populations. C’est d’ailleurs pourquoi, il a dit à l’endroit des soldats que « la situation ne doit pas être l’occasion de bavures ».
KIGBAFORY Inza
