A l’occasion de la visite de travail du ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur Hamed Bakayoko, le porte-parole des populations de Sanwi, Aka Aouélé, a dit un message fort sur les tentatives de déstabilisation de la Côte d’Ivoire. Ci-dessous de larges extraits.
« Monsieur le ministre d’Etat, nonobstant votre calendrier très chargé, la dynamique actualité, le sens du devoir et votre lecture de la haute idée des responsabilités et des missions à vous assignées par le Chef de l’Etat, vous ont imposé à « descendre sur le terrain » avec vos Généraux, au sens propre comme au figuré (…) pour rencontrer les populations et échanger avec elles dans le cadre de la tournée d’information et de sensibilisation sur les récentes mesures gouvernementales en matière de Sécurité et de Défense du Territoire Nationale que vous avez initiée.(…)
Souvenons qu’il y a quelques semaines, le Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara, nous a fait l’honneur de visiter le Sud Comoé par deux fois dans un intervalle de trois jours afin de procéder d’une part au lancement des travaux de l’autoroute Abidjan – Bassam, et d’autre part au lancement de l’approvisionnement en eau du District d’Abidjan à partir de la Nappe de Bonoua.
Aujourd’hui encore, dans un contexte de soubresauts par-ci et de soubresauts par-là, notre région est l’objet de toute l’attention de l’Etat avec la visite du ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur. Mais comment pouvait-il en être autrement quand le Sud Comoé, l’une des portes d’entrée naturelles de la Côte d’Ivoire, mais aussi historiquement la porte d’entrée des grandes mutations nationales, se trouve aussi dans le viseur des déstabilisateurs de notre pays. Oui, depuis peu, notre région se pose comme l’un des principaux centres d’intérêt de la question sécurisation en Côte d’Ivoire en ce qu’ils y sont soupçonnées des velléités de déstabilisation créant une psychose généralisée au sein des populations effrayées au quotidien par les annonces eschatologiques des journaux et les déclarations menaçantes et tonitruantes de personnes aux desseins inavoués.
Mais monsieur le ministre d’Etat, s’il est vrai que les populations ont peur de virtuelles attaques, l’ennemi qui hante le plus leur esprit, ce sont les rumeurs : elles sont folles, elles sont tenaces, elles sont coriaces, et ce sont elles qui déstabilisent d’abord et font douter l’individu de sa capacité de croyance.
En effet, le droit à la sécurité de nos populations, corollaire indissociable du droit à la vie, est largement entamé par les nombreux et récents soubresauts et les menaces d’invasion ou d’assujettissement dont notre région est depuis peu l’objet, troublant ainsi la légendaire quiétude des « sud-comoéens »
Oui, les rumeurs persistantes par-ci, les découvertes de caches d’armes et les interpellations de suspects par-là ne peuvent raisonnablement rassurer nos populations.
Nos braves éléments de la Gendarmerie, des Forces républicains, de la Police et autres forces paramilitaires à qui nous rendons ici hommage, en dépit des moyens quelques fois insuffisants dont ils disposent, parviennent toujours à briser le rêve de porteurs de projets tendant à saper les fondements de notre Nation.
Oui, ces efforts doivent être poursuivis, soutenus et renforcés afin d’enrayer définitivement le grand banditisme, la criminalité et les tentatives de subversion. (…)
Monsieur le ministre d’Etat,
Si les ambitions les plus démesurées et les revirements les plus spectaculaires sont possibles en politique, l’histoire de notre région et la sociologie actuelle nous autorisent à affirmer sans nous tromper que ces actes isolés de toute évidence ne peuvent être ni suscités, ni portés encore moins soutenus ou encouragés par les pacifiques peuples Agni, N’Zima, Abouré, Adouvlais, Ehotilé et Sohié, venus s’établir ici à la recherche de la paix et leurs hôtes avec qui ils vivent et en qui ils ont inoculé les idéaux de paix et de vivre ensemble.
Aussi, notre région ne saurait-elle s’offrir comme base-arrière ou le terreau fertile de rébellion. Car comme il l’a fait hier, le Sud-Comoé ne peut se saborder aujourd’hui, lui qui a toujours montré son engagement à sauvegarder les intérêts nationaux, en l’espèce l’intégrité territoriale.
Aussi, voudrions nous rassurer, monsieur le ministre d’Etat, que les populations du Sud-Comoé, jalouses de leur sécurité (car l’une des rares régions à n’avoir pas connu de violences lors de la dernière crise postélectorale) réaffirment leur sincère assurance à coopérer efficacement avec le Gouvernement afin de dissuader tous ceux qui voudraient s’en servir comme base-arrière.
Il ne peut en être autrement aujourd’hui où la Côte d’Ivoire renaît avec une diplomatie offensive et la création d’un nouvel espace d’éclosion ou de résurgence des fondamentaux d’une économie forte avec des projets comme le renforcement du tronçon Bassam – Noé, la réalisation d’un village universitaire à Adiaké, le don récemment de 06 véhicules aux six commissariats de notre région par vous monsieur le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, etc.
Nous lisons donc dans votre présence de ce matin, la preuve que l’Etat attache un intérêt particulier au Sud-Comoé, mais surtout cette visite rassure et réconforte les populations qui vous encouragent à poursuivre les efforts de réconciliation et de pardon par le dialogue, l’arme des forts, à l’endroit de tous, tout en usant de fermeté face aux irréductibles de la violence. (…) »
« Monsieur le ministre d’Etat, nonobstant votre calendrier très chargé, la dynamique actualité, le sens du devoir et votre lecture de la haute idée des responsabilités et des missions à vous assignées par le Chef de l’Etat, vous ont imposé à « descendre sur le terrain » avec vos Généraux, au sens propre comme au figuré (…) pour rencontrer les populations et échanger avec elles dans le cadre de la tournée d’information et de sensibilisation sur les récentes mesures gouvernementales en matière de Sécurité et de Défense du Territoire Nationale que vous avez initiée.(…)
Souvenons qu’il y a quelques semaines, le Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara, nous a fait l’honneur de visiter le Sud Comoé par deux fois dans un intervalle de trois jours afin de procéder d’une part au lancement des travaux de l’autoroute Abidjan – Bassam, et d’autre part au lancement de l’approvisionnement en eau du District d’Abidjan à partir de la Nappe de Bonoua.
Aujourd’hui encore, dans un contexte de soubresauts par-ci et de soubresauts par-là, notre région est l’objet de toute l’attention de l’Etat avec la visite du ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur. Mais comment pouvait-il en être autrement quand le Sud Comoé, l’une des portes d’entrée naturelles de la Côte d’Ivoire, mais aussi historiquement la porte d’entrée des grandes mutations nationales, se trouve aussi dans le viseur des déstabilisateurs de notre pays. Oui, depuis peu, notre région se pose comme l’un des principaux centres d’intérêt de la question sécurisation en Côte d’Ivoire en ce qu’ils y sont soupçonnées des velléités de déstabilisation créant une psychose généralisée au sein des populations effrayées au quotidien par les annonces eschatologiques des journaux et les déclarations menaçantes et tonitruantes de personnes aux desseins inavoués.
Mais monsieur le ministre d’Etat, s’il est vrai que les populations ont peur de virtuelles attaques, l’ennemi qui hante le plus leur esprit, ce sont les rumeurs : elles sont folles, elles sont tenaces, elles sont coriaces, et ce sont elles qui déstabilisent d’abord et font douter l’individu de sa capacité de croyance.
En effet, le droit à la sécurité de nos populations, corollaire indissociable du droit à la vie, est largement entamé par les nombreux et récents soubresauts et les menaces d’invasion ou d’assujettissement dont notre région est depuis peu l’objet, troublant ainsi la légendaire quiétude des « sud-comoéens »
Oui, les rumeurs persistantes par-ci, les découvertes de caches d’armes et les interpellations de suspects par-là ne peuvent raisonnablement rassurer nos populations.
Nos braves éléments de la Gendarmerie, des Forces républicains, de la Police et autres forces paramilitaires à qui nous rendons ici hommage, en dépit des moyens quelques fois insuffisants dont ils disposent, parviennent toujours à briser le rêve de porteurs de projets tendant à saper les fondements de notre Nation.
Oui, ces efforts doivent être poursuivis, soutenus et renforcés afin d’enrayer définitivement le grand banditisme, la criminalité et les tentatives de subversion. (…)
Monsieur le ministre d’Etat,
Si les ambitions les plus démesurées et les revirements les plus spectaculaires sont possibles en politique, l’histoire de notre région et la sociologie actuelle nous autorisent à affirmer sans nous tromper que ces actes isolés de toute évidence ne peuvent être ni suscités, ni portés encore moins soutenus ou encouragés par les pacifiques peuples Agni, N’Zima, Abouré, Adouvlais, Ehotilé et Sohié, venus s’établir ici à la recherche de la paix et leurs hôtes avec qui ils vivent et en qui ils ont inoculé les idéaux de paix et de vivre ensemble.
Aussi, notre région ne saurait-elle s’offrir comme base-arrière ou le terreau fertile de rébellion. Car comme il l’a fait hier, le Sud-Comoé ne peut se saborder aujourd’hui, lui qui a toujours montré son engagement à sauvegarder les intérêts nationaux, en l’espèce l’intégrité territoriale.
Aussi, voudrions nous rassurer, monsieur le ministre d’Etat, que les populations du Sud-Comoé, jalouses de leur sécurité (car l’une des rares régions à n’avoir pas connu de violences lors de la dernière crise postélectorale) réaffirment leur sincère assurance à coopérer efficacement avec le Gouvernement afin de dissuader tous ceux qui voudraient s’en servir comme base-arrière.
Il ne peut en être autrement aujourd’hui où la Côte d’Ivoire renaît avec une diplomatie offensive et la création d’un nouvel espace d’éclosion ou de résurgence des fondamentaux d’une économie forte avec des projets comme le renforcement du tronçon Bassam – Noé, la réalisation d’un village universitaire à Adiaké, le don récemment de 06 véhicules aux six commissariats de notre région par vous monsieur le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, etc.
Nous lisons donc dans votre présence de ce matin, la preuve que l’Etat attache un intérêt particulier au Sud-Comoé, mais surtout cette visite rassure et réconforte les populations qui vous encouragent à poursuivre les efforts de réconciliation et de pardon par le dialogue, l’arme des forts, à l’endroit de tous, tout en usant de fermeté face aux irréductibles de la violence. (…) »