ABIDJAN, Le chef de la Commission réconciliation en Côte d`Ivoire a rencontré mardi les responsables du parti de l`ex-président Laurent Gbagbo et celui du chef de l`Etat Alassane Ouattara en vue de relancer
le dialogue, après un regain de tension ces dernières semaines dans le pays.
L`ex-Premier ministre Charles Konan Banny, président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR), s`est entretenu successivement avec une délégation du Rassemblement des républicains (RDR), parti de M. Ouattara et le président de l`ex-parti au pouvoir, le Front populaire ivoirien (FPI), Sylvain Miaka Oureto.
Ces consultations auxquelles participe également le Parti démocratique de Côte d`Ivoire (PDCI) de l`ex-président Henri Konan Bédié, se déroulent dans le cadre d`une "série de pré-concertations pour relancer la dynamique de paix par le dialogue", a souligné la CDVR dans un communiqué.
"Il faut que les uns et les autres respectent et reconnaissent sans
ambiguïté, les institutions de la république et leur chef (...) à partir de ce respect, tout est possible et nous avancerons sur la voie de la paix" a souligné le secrétaire général du RDR, Amadou Soumahoro.
"Nous avons exprimé notre disponibilité à aller au dialogue" a affirmé de son côté Sébastien Danon Djédjé, un responsable du FPI, alors que la justice ivoirienne a condamné vendredi à six mois de prison ferme pour trouble à l`ordre public Laurent Akoun, secrétaire général du FPI, provoquant la colère de l`opposition qui a dénoncé un "verdict politique".
Le verdict était tombé alors que la Côte d`Ivoire connaît son plus grave regain de tension depuis la fin de la crise postélectorale (décembre 2010-avril 2011) qui a fait quelque 3.000 morts, après une vague d`attaques meurtrières contre l`armée en août, notamment à Abidjan, suivies d`arrestations de figures du camp Gbagbo.
Le gouvernement accuse des pro-Gbagbo d`être derrière les attaques, avec le soutien d`exilés au Ghana, ce que le FPI dément fermement.
Soupçonné par Abidjan d`implication dans ces opérations commandos, le porte-parole en exil de M. Gbagbo, Justin Koné Katinan, a été arrêté le 24 août par la police ghanéenne.
ck/thm/jr
le dialogue, après un regain de tension ces dernières semaines dans le pays.
L`ex-Premier ministre Charles Konan Banny, président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR), s`est entretenu successivement avec une délégation du Rassemblement des républicains (RDR), parti de M. Ouattara et le président de l`ex-parti au pouvoir, le Front populaire ivoirien (FPI), Sylvain Miaka Oureto.
Ces consultations auxquelles participe également le Parti démocratique de Côte d`Ivoire (PDCI) de l`ex-président Henri Konan Bédié, se déroulent dans le cadre d`une "série de pré-concertations pour relancer la dynamique de paix par le dialogue", a souligné la CDVR dans un communiqué.
"Il faut que les uns et les autres respectent et reconnaissent sans
ambiguïté, les institutions de la république et leur chef (...) à partir de ce respect, tout est possible et nous avancerons sur la voie de la paix" a souligné le secrétaire général du RDR, Amadou Soumahoro.
"Nous avons exprimé notre disponibilité à aller au dialogue" a affirmé de son côté Sébastien Danon Djédjé, un responsable du FPI, alors que la justice ivoirienne a condamné vendredi à six mois de prison ferme pour trouble à l`ordre public Laurent Akoun, secrétaire général du FPI, provoquant la colère de l`opposition qui a dénoncé un "verdict politique".
Le verdict était tombé alors que la Côte d`Ivoire connaît son plus grave regain de tension depuis la fin de la crise postélectorale (décembre 2010-avril 2011) qui a fait quelque 3.000 morts, après une vague d`attaques meurtrières contre l`armée en août, notamment à Abidjan, suivies d`arrestations de figures du camp Gbagbo.
Le gouvernement accuse des pro-Gbagbo d`être derrière les attaques, avec le soutien d`exilés au Ghana, ce que le FPI dément fermement.
Soupçonné par Abidjan d`implication dans ces opérations commandos, le porte-parole en exil de M. Gbagbo, Justin Koné Katinan, a été arrêté le 24 août par la police ghanéenne.
ck/thm/jr