Pour la prochaine session parlementaire, les députés ivoiriens n’auront pas besoin d’errer pour siéger.
Il ne portera pas forcément les mêmes habits neufs que les universités publiques. Mais, pour sûr, le parlement ivoirien est en train d’abandonner ses haillons. Depuis un peu plus d’un mois, les travaux de réhabilitation de la deuxième institution de la République de Côte d’Ivoire, ont débuté. Ils se réalisent sous la houlette d’une entreprise française, Gecmo, qui sous-traite avec une dizaine d’entrepreneurs ivoiriens. Prioritairement, ils se sont attaqués à l’hémicycle, la salle principale qui abrite les débats parlementaires. L’ouvrage, selon Judith Akéké, la responsable du service Apro-logistique & patrimoine de l’Assemblée nationale, sera livré à la fin de ce mois. « La livraison est prévue le 30 septembre. Le maître d’ouvrage délégué nous a donné toutes les garanties et nous-mêmes, avons visité le chantier et constaté que les travaux sont bien avancés. D’ailleurs, nous tenons des réunions hebdomadaires pour faire le point de l’évolution des travaux, sur la base du plan de travail qui nous a été communiqué. Donc quand nous parlons de livraison le 30 septembre, ce n’est pas pour faire des ajustements mais, pour prendre possession de l’ouvrage, prêt à l’emploi. Je puis donc vous dire que la prochaine session se déroulera à l’hémicycle », confirme-t-elle. Toujours selon Mme Akéké, c’est pour éviter aux députés d’errer que la priorité a été accordée à l’hémicycle. Après sa livraison, les entrepreneurs devraient enchaîner avec les travaux de réhabilitation des autres compartiments de l’Assemblée nationale. « Tous les bâtiments de l’institution sont concernés par les travaux mais, si nous avons décidé de nous concentrer sur l’hémicycle, c’est pour parer au plus pressé. Ce n’est pas toujours aisé pour les députés de travailler à l’extérieur parce que les commodités ne s’y prêtent pas. En plus, c’est coûteux parce qu’il faut louer les salles », rassure-t-elle. L’ouverture de la prochaine session du parlement est prévue pour début octobre. Pendant que les élus du peuple siègeront, les entrepreneurs, eux, poursuivront donc la réhabilitation des autres bâtiments de l’institution. C’est à l’occasion de la clôture de la première session ordinaire, le 25 juillet dernier, que Guillaume Soro s’est engagé à tout mettre en œuvre, pour faire réhabiliter le siège du parlement.
Marc Dossa
Il ne portera pas forcément les mêmes habits neufs que les universités publiques. Mais, pour sûr, le parlement ivoirien est en train d’abandonner ses haillons. Depuis un peu plus d’un mois, les travaux de réhabilitation de la deuxième institution de la République de Côte d’Ivoire, ont débuté. Ils se réalisent sous la houlette d’une entreprise française, Gecmo, qui sous-traite avec une dizaine d’entrepreneurs ivoiriens. Prioritairement, ils se sont attaqués à l’hémicycle, la salle principale qui abrite les débats parlementaires. L’ouvrage, selon Judith Akéké, la responsable du service Apro-logistique & patrimoine de l’Assemblée nationale, sera livré à la fin de ce mois. « La livraison est prévue le 30 septembre. Le maître d’ouvrage délégué nous a donné toutes les garanties et nous-mêmes, avons visité le chantier et constaté que les travaux sont bien avancés. D’ailleurs, nous tenons des réunions hebdomadaires pour faire le point de l’évolution des travaux, sur la base du plan de travail qui nous a été communiqué. Donc quand nous parlons de livraison le 30 septembre, ce n’est pas pour faire des ajustements mais, pour prendre possession de l’ouvrage, prêt à l’emploi. Je puis donc vous dire que la prochaine session se déroulera à l’hémicycle », confirme-t-elle. Toujours selon Mme Akéké, c’est pour éviter aux députés d’errer que la priorité a été accordée à l’hémicycle. Après sa livraison, les entrepreneurs devraient enchaîner avec les travaux de réhabilitation des autres compartiments de l’Assemblée nationale. « Tous les bâtiments de l’institution sont concernés par les travaux mais, si nous avons décidé de nous concentrer sur l’hémicycle, c’est pour parer au plus pressé. Ce n’est pas toujours aisé pour les députés de travailler à l’extérieur parce que les commodités ne s’y prêtent pas. En plus, c’est coûteux parce qu’il faut louer les salles », rassure-t-elle. L’ouverture de la prochaine session du parlement est prévue pour début octobre. Pendant que les élus du peuple siègeront, les entrepreneurs, eux, poursuivront donc la réhabilitation des autres bâtiments de l’institution. C’est à l’occasion de la clôture de la première session ordinaire, le 25 juillet dernier, que Guillaume Soro s’est engagé à tout mettre en œuvre, pour faire réhabiliter le siège du parlement.
Marc Dossa
