L'ancien Premier ministre français a été entendu hier mardi 11 septembre dans le cadre du dossier Relais et Châteaux.
La garde à vue de l'ex-Premier ministre Dominique de Villepin dans le dossier Relais et Châteaux a été levée hier mardi peu après 16 heures, a indiqué à l'AFP une source proche de l'enquête. Il est "probable" que le juge d'instruction strasbourgeois en charge de ce dossier demande à entendre ultérieurement M. de Villepin à Strasbourg, a déclaré à l'AFP le vice-procureur de Strasbourg, Brice Raymondeau-Castanet, précisant qu'il reviendrait au juge de décider sous quel statut il entendra l'ancien ministre : simple témoin, témoin assisté ou mis en examen. Une berline aux vitres fumées est sortie peu après 16 heures des locaux de la gendarmerie situés boulevard Exelmans (16e arrondissement de Paris) dans lesquels Dominique de Villepin était interrogé par des gendarmes de Strasbourg depuis la matinée.
L'ancien chef de gouvernement était entendu par les enquêteurs "pour s'expliquer sur son intervention" en faveur de son ami Régis Bulot, ancien président de l'association Relais et Châteaux, mis en examen dans le dossier, a indiqué M. Raymondeau-Castanet. M. Bulot, libéré en juin après sept mois de détention provisoire, est notamment soupçonné d'avoir, entre 2002 et 2008, détourné 1,6 million d'euros, reversés en liquide par des fournisseurs à qui des prestations avaient été surfacturées.
Selon des retranscriptions d'écoutes consultées par l'AFP à la fin 2011, M. de Villepin aurait tenté de dissuader le nouveau président de l'association Jaume Tàpies, qui devait se porter partie civile, d'ébruiter une affaire judiciaire concernant son prédécesseur. Après avoir déjeuné en janvier 2010 avec M. Tàpies, M. de Villepin s'était vanté par téléphone auprès de M. Bulot d'avoir "fait (à ses interlocuteurs) une trouille dix fois au-dessus de ce qu'ils imaginaient". "Il y a une chose que je leur ai fait comprendre, c'est que s'il y avait un intérêt commun à la maison Relais et Châteaux, c'est que rien de tout ce qu'ils m'ont dit ne sorte jamais, ce dont ils sont convaincus", avait encore dit celui qui ambitionnait alors encore de se présenter à l'élection présidentielle. Interrogé, M. Raymondeau-Castanet a observé que le juge allait devoir déterminer si de tels propos relèvent éventuellement de l'intimidation ou de la subornation de témoins.
AFP
La garde à vue de l'ex-Premier ministre Dominique de Villepin dans le dossier Relais et Châteaux a été levée hier mardi peu après 16 heures, a indiqué à l'AFP une source proche de l'enquête. Il est "probable" que le juge d'instruction strasbourgeois en charge de ce dossier demande à entendre ultérieurement M. de Villepin à Strasbourg, a déclaré à l'AFP le vice-procureur de Strasbourg, Brice Raymondeau-Castanet, précisant qu'il reviendrait au juge de décider sous quel statut il entendra l'ancien ministre : simple témoin, témoin assisté ou mis en examen. Une berline aux vitres fumées est sortie peu après 16 heures des locaux de la gendarmerie situés boulevard Exelmans (16e arrondissement de Paris) dans lesquels Dominique de Villepin était interrogé par des gendarmes de Strasbourg depuis la matinée.
L'ancien chef de gouvernement était entendu par les enquêteurs "pour s'expliquer sur son intervention" en faveur de son ami Régis Bulot, ancien président de l'association Relais et Châteaux, mis en examen dans le dossier, a indiqué M. Raymondeau-Castanet. M. Bulot, libéré en juin après sept mois de détention provisoire, est notamment soupçonné d'avoir, entre 2002 et 2008, détourné 1,6 million d'euros, reversés en liquide par des fournisseurs à qui des prestations avaient été surfacturées.
Selon des retranscriptions d'écoutes consultées par l'AFP à la fin 2011, M. de Villepin aurait tenté de dissuader le nouveau président de l'association Jaume Tàpies, qui devait se porter partie civile, d'ébruiter une affaire judiciaire concernant son prédécesseur. Après avoir déjeuné en janvier 2010 avec M. Tàpies, M. de Villepin s'était vanté par téléphone auprès de M. Bulot d'avoir "fait (à ses interlocuteurs) une trouille dix fois au-dessus de ce qu'ils imaginaient". "Il y a une chose que je leur ai fait comprendre, c'est que s'il y avait un intérêt commun à la maison Relais et Châteaux, c'est que rien de tout ce qu'ils m'ont dit ne sorte jamais, ce dont ils sont convaincus", avait encore dit celui qui ambitionnait alors encore de se présenter à l'élection présidentielle. Interrogé, M. Raymondeau-Castanet a observé que le juge allait devoir déterminer si de tels propos relèvent éventuellement de l'intimidation ou de la subornation de témoins.
AFP