ABIDJAN - Quatre assaillants ont été tués et cinq personnes arrêtées après des échanges de tirs dans la nuit de jeudi à vendredi entre des hommes armés et les forces de sécurité ivoiriennes à Noé, à la frontière avec le Ghana, a-t-on appris auprès d`une source de sécurité.
L`attaque s`est déroulée à Noé, à environ 170 km d`Abidjan et elle a provoqué la fermeture de la frontière entre la Côte d`Ivoire et le Ghana.
"Quatre assaillants venus du Ghana ont été tués et cinq personnes ont été arrêtées lors de combats à Noé dans la nuit. La situation est désormais sous contrôle mais la frontière reste fermée", a déclaré à l`AFP une source de sécurité.
Mercredi soir, une première tentative avait déjà été repoussée par les forces de sécurité, selon cette source, qui ne fait état d`aucune perte parmi les militaires des Forces républicaines de Côte d`Ivoire (FRCI).
Quelques heures avant l`attaque de Noé, deux commissariats de police et un poste de gendarmerie ont été attaqués par des hommes armés dans la commune de Port-Bouët, dans le sud d`Abidjan.
Trois personnes ont été tuées dans les fusillades à Abidjan, selon le ministre de la Défense Paul Koffi Koffi, qui s`est rendu sur place vendredi matin.
"Ce sont des bandits qui ont opéré hier, tout ce qu`ils ont pris comme armement ont été récupéré. Un passant a été tue par des balles perdues, un militaire de passage a également perdu la vie et un des assaillants a été abattu", a déclaré à la presse le ministre de la Défense.
Au moins une personne soupçonnée d`avoir participé aux violences a été arrêtée, selon une source de sécurité.
Paul Koffi Koffi a confirmé qu`une attaque s`était aussi déroulée jeudi soir à Noé, sans pouvoir donner davantage d`informations dans l`immédiat.
Ces attaques, survenant après un mois d`accalmie, se sont produites le jour même où une cérémonie militaire a rendu hommage à quinze militaires victimes de précédents assauts contre les forces de sécurité.
Une vague d`attaques avait déjà visé en août ces forces, à Abidjan, dans ses environs et dans l`ouest du pays, marquant le plus grave regain de tension en Côte d`Ivoire depuis la fin de la crise postélectorale de décembre 2010-avril 2011, qui a fait quelque 3.000 morts.
Elles avaient été attribuées par les autorités à des partisans de l`ancien président Laurent Gbagbo. De nombreux responsables politiques et militaires de l`ex-régime ivoirien ont trouvé refuge au Ghana, qui partage une frontière de près de 700 km avec la Côte d`Ivoire, ce qui a créé des tensions entre Accra et Abidjan.
Le président ghanéen John Dramani Mahama a cependant assuré le 5 septembre qu`il ne laissera pas son pays servir de "base arrière" pour déstabiliser la Côte d`Ivoire.
str-thm/sba
L`attaque s`est déroulée à Noé, à environ 170 km d`Abidjan et elle a provoqué la fermeture de la frontière entre la Côte d`Ivoire et le Ghana.
"Quatre assaillants venus du Ghana ont été tués et cinq personnes ont été arrêtées lors de combats à Noé dans la nuit. La situation est désormais sous contrôle mais la frontière reste fermée", a déclaré à l`AFP une source de sécurité.
Mercredi soir, une première tentative avait déjà été repoussée par les forces de sécurité, selon cette source, qui ne fait état d`aucune perte parmi les militaires des Forces républicaines de Côte d`Ivoire (FRCI).
Quelques heures avant l`attaque de Noé, deux commissariats de police et un poste de gendarmerie ont été attaqués par des hommes armés dans la commune de Port-Bouët, dans le sud d`Abidjan.
Trois personnes ont été tuées dans les fusillades à Abidjan, selon le ministre de la Défense Paul Koffi Koffi, qui s`est rendu sur place vendredi matin.
"Ce sont des bandits qui ont opéré hier, tout ce qu`ils ont pris comme armement ont été récupéré. Un passant a été tue par des balles perdues, un militaire de passage a également perdu la vie et un des assaillants a été abattu", a déclaré à la presse le ministre de la Défense.
Au moins une personne soupçonnée d`avoir participé aux violences a été arrêtée, selon une source de sécurité.
Paul Koffi Koffi a confirmé qu`une attaque s`était aussi déroulée jeudi soir à Noé, sans pouvoir donner davantage d`informations dans l`immédiat.
Ces attaques, survenant après un mois d`accalmie, se sont produites le jour même où une cérémonie militaire a rendu hommage à quinze militaires victimes de précédents assauts contre les forces de sécurité.
Une vague d`attaques avait déjà visé en août ces forces, à Abidjan, dans ses environs et dans l`ouest du pays, marquant le plus grave regain de tension en Côte d`Ivoire depuis la fin de la crise postélectorale de décembre 2010-avril 2011, qui a fait quelque 3.000 morts.
Elles avaient été attribuées par les autorités à des partisans de l`ancien président Laurent Gbagbo. De nombreux responsables politiques et militaires de l`ex-régime ivoirien ont trouvé refuge au Ghana, qui partage une frontière de près de 700 km avec la Côte d`Ivoire, ce qui a créé des tensions entre Accra et Abidjan.
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str-thm/sba
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