Noé, la ville ivoirienne frontalière du Ghana a essuyé hier, le raid d’un mystérieux commando. Les Forces républicaines de Côte d’Ivoire qui ont riposté, ont tué quatre assaillants et ont fait cinq prisonniers.
Les habitants de Noé (53 km d’Aboisso) se sont réveillés dans la peur et la panique, ce vendredi 21 septembre. Des individus armés ont attaqué la base des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci), basée dans cette localité aux environs de 3 heures du matin. Le bilan partiel fait état de 4 assaillants tués et 12 autres mis aux arrêts. Ils sont pour l’heure détenus au violon de la police frontalière de Noé. «Depuis 3 h du matin, nous entendons des tirs nourris venant du côté de Noé village et du poste de contrôle des Frci. Les tirs ont duré toute la nuit et ont cessé vers 9 h du matin. Pour l’heure, on a peur», a confié un habitant de Noé, joint au téléphone. Selon des sources militaires également jointes sur place, des individus venus en reconnaissance de terrain auraient été aperçus, rampant dans les broussailles, deux jours auparavant. Se sentant découverts, ils auraient rebroussé chemin. Informées, les Frci ont été mises en alerte maximale afin de parer à toute éventualité. Ainsi dans la nuit de jeudi à vendredi, vers 3h du matin, un autre groupe n’ayant certainement pas eu écho de la première tentative échouée, s’est mise en route pour Noé en passant par le village de Nougba (à moins de 5 Km de Noé) dans le but de surprendre les éléments en faction au poste. Ils tombent alors dans une embuscade tendue par les hommes du lieutenant Sampayo des Frci. Encerclés, ces visiteurs indélicats se mettent à tirer dans tous les sens. Commence alors une chasse à l’homme dans le village de Noé. Au cours des échanges de tirs, 4 assaillants tombent sur le champ de bataille et 5 autres seront pris après un ratissage à travers toute la ville. La population était sous le choc. Boutiques, magasins et postes de douane sont longtemps restés fermés. Les frontières terrestres, aériennes et maritimes, avec le Ghana ont également été fermées, sur décision du président de la République. Tout véhicule empruntant la route de Noé est refoulé à partir du poste de contrôle des Frci de Mouyassué. Plusieurs forces militaires convergaient vers Noé où des renforts ont été aperçus du côté d’Aboisso. De Mafféré à Aboisso, c’est la vigilance totale. Au moment où nous mettions sous presse, hier, la situation était calme et sous contrôle.
Camara Madjer à Aboisso
Les habitants de Noé (53 km d’Aboisso) se sont réveillés dans la peur et la panique, ce vendredi 21 septembre. Des individus armés ont attaqué la base des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci), basée dans cette localité aux environs de 3 heures du matin. Le bilan partiel fait état de 4 assaillants tués et 12 autres mis aux arrêts. Ils sont pour l’heure détenus au violon de la police frontalière de Noé. «Depuis 3 h du matin, nous entendons des tirs nourris venant du côté de Noé village et du poste de contrôle des Frci. Les tirs ont duré toute la nuit et ont cessé vers 9 h du matin. Pour l’heure, on a peur», a confié un habitant de Noé, joint au téléphone. Selon des sources militaires également jointes sur place, des individus venus en reconnaissance de terrain auraient été aperçus, rampant dans les broussailles, deux jours auparavant. Se sentant découverts, ils auraient rebroussé chemin. Informées, les Frci ont été mises en alerte maximale afin de parer à toute éventualité. Ainsi dans la nuit de jeudi à vendredi, vers 3h du matin, un autre groupe n’ayant certainement pas eu écho de la première tentative échouée, s’est mise en route pour Noé en passant par le village de Nougba (à moins de 5 Km de Noé) dans le but de surprendre les éléments en faction au poste. Ils tombent alors dans une embuscade tendue par les hommes du lieutenant Sampayo des Frci. Encerclés, ces visiteurs indélicats se mettent à tirer dans tous les sens. Commence alors une chasse à l’homme dans le village de Noé. Au cours des échanges de tirs, 4 assaillants tombent sur le champ de bataille et 5 autres seront pris après un ratissage à travers toute la ville. La population était sous le choc. Boutiques, magasins et postes de douane sont longtemps restés fermés. Les frontières terrestres, aériennes et maritimes, avec le Ghana ont également été fermées, sur décision du président de la République. Tout véhicule empruntant la route de Noé est refoulé à partir du poste de contrôle des Frci de Mouyassué. Plusieurs forces militaires convergaient vers Noé où des renforts ont été aperçus du côté d’Aboisso. De Mafféré à Aboisso, c’est la vigilance totale. Au moment où nous mettions sous presse, hier, la situation était calme et sous contrôle.
Camara Madjer à Aboisso