Le Front populaire ivoirien (FPI), le parti de Laurent Gbagbo, a condamné hier vendredi 21 septembre 2012, les nouvelles attaques perpétrées la veille contre les positions des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) à Port-Bouët et Vridi-cité, puis à Noé (localité située à la frontière entre la Côte d'Ivoire et le Ghana). Dans un communiqué dont nous avons reçu copie, le nouveau secrétaire général par intérim du parti à la rose, Dr Richard Kodjo, a donné la position du principal parti de l'opposition. « La Direction du FPI, condamne avec la plus grande fermeté cette nouvelle vague de violence qui en rajoute au climat d’insécurité généralisée que le Parti n’a eu de cesse de dénoncer depuis le 11 avril 2011 », peut-on lire dans le communiqué. Aussi, exprimant son indignation face à cette nouvelle vague de violence qui endeuille la Côte d'Ivoire, le secrétaire général du FPI a appelé le gouvernement à prendre des mesures pour mettre hors d'état de nuire les auteurs de ces attaques. « La Direction du FPI, profondément indignée par ces actes insensés, exhorte - à nouveau - le Gouvernement à prendre toutes les mesures nécessaires pour rechercher activement et traduire les auteurs de ces crimes devant la Justice », a déclaré Dr Kodjo, également porte-parole du parti dirigé par Sylvain Miaka Ouretto. Pour rappel, dans la nuit du jeudi 20 septembre 2012, deux commissariats de police, une brigade de gendarmerie à Port-Bouët et des positions des FRCI à la frontière ivoiro-ghanéenne, ont été attaqués par des individus armés non identifiés, créant la peur et la panique au sein de la population.
Hervé KPODION
Hervé KPODION