Ouagadougou – Le chef du parlement ivoirien, Guillaume Kigbafori Soro a présenté aux députés burkinabè, les excuses de son peuple pour les « vexations et traitements inhumains » infligés au Burkinabè, notamment pendant la crise socio-politique en Côte d’Ivoire, a appris l’AIB ce matin.
« Je tiens, au nom de la Représentation nationale ivoirienne, à présenter mes condoléances pour les disparus, mes excuses pour les vexations et les traitements inhumains dont a été victime, en Côte d’Ivoire, la population Burkinabé », a déclaré Guillaume Soro devant l’Assemblée nationale burkinabè réunie en session budgetaire.
« Cet instant de repentance sincère s’inscrit dans nos mémoires et que, plus jamais, nous ayons à déplorer de tels errements », a-t-il dit avant de demander une minute de silence et de recueillement en la mémoire des disparus.
Pour lui cette rencontre permet d’évoquer de tels sujets : « Nous ne sommes pas ici dans un tribunal mais dans une Assemblée qui représente les populations qui nous ont chargés de parler et d’agir en leur nom ».
Il en a profité pour fustiger l’« arbitraire au nom d’un découpage territorial opéré par des décrets établissant des frontières bien souvent ».
« Toutes ces frontières, pour d’autres, symbolisent l’incompréhension mutuelle. Elles sont la marque cicatricielle de tensions récurrentes qui les opposent », s’indigne M. Soro.
Il a appelé les populations des deux pays à minimiser l’importance de la frontière artificielle qui les sépare car selon lui, cette frontière doit être « le lieu de dépassement de soi vers l’autre, elle est une invite au passage, à la visite et à l’échange ».
Il a fait appel au professeur Augustin Dibi Kouadio, philosophe ivoirien, selon lequel la frontière est « le lieu d’un commencement nouveau et d’un renouvellement vers l’Autre et non une limite close à sa différence libérée ».
Guillaume Soro s’est souvenu qu’au nom de ces frontières injustes, des Ivoiriens, des Burkinabés, des Maliens… ont perdu la vie au cours de cette fatidique décennie.
Le leader de l’ex rébellion reconnait que « ce furent des morts inutiles et que la totale responsabilité incombe à certaines Ivoiriennes et à certains Ivoiriens ».
« Je tiens, au nom de la Représentation nationale ivoirienne, à présenter mes condoléances pour les disparus, mes excuses pour les vexations et les traitements inhumains dont a été victime, en Côte d’Ivoire, la population Burkinabé », a déclaré Guillaume Soro devant l’Assemblée nationale burkinabè réunie en session budgetaire.
« Cet instant de repentance sincère s’inscrit dans nos mémoires et que, plus jamais, nous ayons à déplorer de tels errements », a-t-il dit avant de demander une minute de silence et de recueillement en la mémoire des disparus.
Pour lui cette rencontre permet d’évoquer de tels sujets : « Nous ne sommes pas ici dans un tribunal mais dans une Assemblée qui représente les populations qui nous ont chargés de parler et d’agir en leur nom ».
Il en a profité pour fustiger l’« arbitraire au nom d’un découpage territorial opéré par des décrets établissant des frontières bien souvent ».
« Toutes ces frontières, pour d’autres, symbolisent l’incompréhension mutuelle. Elles sont la marque cicatricielle de tensions récurrentes qui les opposent », s’indigne M. Soro.
Il a appelé les populations des deux pays à minimiser l’importance de la frontière artificielle qui les sépare car selon lui, cette frontière doit être « le lieu de dépassement de soi vers l’autre, elle est une invite au passage, à la visite et à l’échange ».
Il a fait appel au professeur Augustin Dibi Kouadio, philosophe ivoirien, selon lequel la frontière est « le lieu d’un commencement nouveau et d’un renouvellement vers l’Autre et non une limite close à sa différence libérée ».
Guillaume Soro s’est souvenu qu’au nom de ces frontières injustes, des Ivoiriens, des Burkinabés, des Maliens… ont perdu la vie au cours de cette fatidique décennie.
Le leader de l’ex rébellion reconnait que « ce furent des morts inutiles et que la totale responsabilité incombe à certaines Ivoiriennes et à certains Ivoiriens ».