Divo, La direction générale du Trésor et de la Comptabilité publique a procédé, mercredi, à la fermeture de l’agence de Divo de l’ONG Projet de progrès des ménages en Côte d’Ivoire (PPMCI) pour « non respect de la règlementation en vigueur en matière de micro-finance ».
« En tant qu’ONG, le PPMCI n’a pas le droit de collecter l’épargne et d’octroyer des crédits. La décision a donc été prise de fermer toutes les agences de cette structure jusqu’à ce qu’elles se mettent en règle vis-à-vis de la réglementation en vigueur », a indiqué Fofana Kassoum, qui a conduit la mission du Trésor et de la Comptabilité publique à Divo.
« Nous ne voulons plus d’un autre Akoundan Ouflè (une structure de placement d’argent qui a fait de nombreuses victimes en Côte d’Ivoire) dans notre pays », a-t-il fait savoir pour justifier la décision. Le 08 juin, les dirigeants de cette institution s’étaient d’ailleurs engagés à mettre fin à toute activité d’intermédiation financière, sous peine de se voir appliquer les sanctions prévues à l’article 76 de l’ordonnance n°2011 du 03 novembre 2011 portant réglementation des systèmes financiers décentralisés. « Malheureusement, cela n’a pas été le cas », a déploré l’agent de la direction de la Microfinance du Trésor public.
Tout en la déplorant, le premier responsable de l’agence PPMCI de Divo, Loukou Jean-Marie, a soutenu que cette décision de fermeture des agences PPMCI et sa mise à exécution est « un peu salutaire » pour eux en ce sens qu’elle va les pousser à transformer cette organisation non gouvernementale en une structure de micro-finance.
« C’est vrai, c’est une décision difficile et grave de conséquences, mais elle va nous pousser à faire les démarches pour devenir une micro-finance comme nous le recommandent les responsables de la direction de la micro finance du trésor », a relevé M. Loukou, également membre du bureau national de l’ONG PPMCI, dirigé par Koudougnon Gnazalé Narcisse.
(aip)
rkk/nf
« En tant qu’ONG, le PPMCI n’a pas le droit de collecter l’épargne et d’octroyer des crédits. La décision a donc été prise de fermer toutes les agences de cette structure jusqu’à ce qu’elles se mettent en règle vis-à-vis de la réglementation en vigueur », a indiqué Fofana Kassoum, qui a conduit la mission du Trésor et de la Comptabilité publique à Divo.
« Nous ne voulons plus d’un autre Akoundan Ouflè (une structure de placement d’argent qui a fait de nombreuses victimes en Côte d’Ivoire) dans notre pays », a-t-il fait savoir pour justifier la décision. Le 08 juin, les dirigeants de cette institution s’étaient d’ailleurs engagés à mettre fin à toute activité d’intermédiation financière, sous peine de se voir appliquer les sanctions prévues à l’article 76 de l’ordonnance n°2011 du 03 novembre 2011 portant réglementation des systèmes financiers décentralisés. « Malheureusement, cela n’a pas été le cas », a déploré l’agent de la direction de la Microfinance du Trésor public.
Tout en la déplorant, le premier responsable de l’agence PPMCI de Divo, Loukou Jean-Marie, a soutenu que cette décision de fermeture des agences PPMCI et sa mise à exécution est « un peu salutaire » pour eux en ce sens qu’elle va les pousser à transformer cette organisation non gouvernementale en une structure de micro-finance.
« C’est vrai, c’est une décision difficile et grave de conséquences, mais elle va nous pousser à faire les démarches pour devenir une micro-finance comme nous le recommandent les responsables de la direction de la micro finance du trésor », a relevé M. Loukou, également membre du bureau national de l’ONG PPMCI, dirigé par Koudougnon Gnazalé Narcisse.
(aip)
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