Grand-Bassam a failli être frappée par un autre drame. Les «brouteurs» veulent en faire décidément un « no man’s land ». Tanguy Sery âgé de 20 ans, «brouteur de profession » a séquestré un garçon de 8 ans. La scène s’est produite dimanche au quartier France. Selon des informations recoupées, tout commence dimanche autour de 13heures. Le petit Tcheman est encore dehors avec ses camarades.
Ils s’adonnent aux activités ludiques. C’est le moment que choisit le «brouteur» pour mettre son sale plan à exécution. Après avoir filé, pendant un bout de temps les enfants depuis sa cachette, il achète des œufs cuits, payés entre temps avec un faux billet de 2.000 Fcfa. Une fois devant sa cible, il les leur présente comme un doux singe. Histoire de leur faire mordre à son hameçon. Les deux fillettes Akassi Julie et Adjoua Marie refusent poliment. Le «brouteur» ne se décourage pas. Il tend « la carotte et le bâton » au petit Tcheman qui accepte volontiers malgré l’opposition des deux fillettes. Le «brouteur» visiblement heureux « d’avoir pêché du poisson » entraîne sa victime dans un couloir. Que voulait-il faire ? Personne ne le sait. Très tôt, les deux fillettes apeurées courent alerter les parents. Comme une traînée de poudre, la nouvelle se répand dans le village. Chauffée à blanc, la population organise une battue afin de capturer le kidnappeur d’enfants. La battue ne durera que des secondes. Le «brouteur» ligoté comme un bouc est traîné au sol par de solides gaillards. La foule ivre de colère est déchaînée. Mais le voyou est mis en quarantaine au fond d’une douche avant que la gendarmerie alertée ne le sorte de l’emprise. L’instant était si grave que n’eut été cette promptitude des forces de sécurité, l’irréparable aurait pu arriver. En effet, la population garde encore à l’esprit la disparition d’un enfant de 3 ans, il y a une semaine. Cette douleur est encore vivace.
Emmanuelle Kanga à Grand-Bassam
Ils s’adonnent aux activités ludiques. C’est le moment que choisit le «brouteur» pour mettre son sale plan à exécution. Après avoir filé, pendant un bout de temps les enfants depuis sa cachette, il achète des œufs cuits, payés entre temps avec un faux billet de 2.000 Fcfa. Une fois devant sa cible, il les leur présente comme un doux singe. Histoire de leur faire mordre à son hameçon. Les deux fillettes Akassi Julie et Adjoua Marie refusent poliment. Le «brouteur» ne se décourage pas. Il tend « la carotte et le bâton » au petit Tcheman qui accepte volontiers malgré l’opposition des deux fillettes. Le «brouteur» visiblement heureux « d’avoir pêché du poisson » entraîne sa victime dans un couloir. Que voulait-il faire ? Personne ne le sait. Très tôt, les deux fillettes apeurées courent alerter les parents. Comme une traînée de poudre, la nouvelle se répand dans le village. Chauffée à blanc, la population organise une battue afin de capturer le kidnappeur d’enfants. La battue ne durera que des secondes. Le «brouteur» ligoté comme un bouc est traîné au sol par de solides gaillards. La foule ivre de colère est déchaînée. Mais le voyou est mis en quarantaine au fond d’une douche avant que la gendarmerie alertée ne le sorte de l’emprise. L’instant était si grave que n’eut été cette promptitude des forces de sécurité, l’irréparable aurait pu arriver. En effet, la population garde encore à l’esprit la disparition d’un enfant de 3 ans, il y a une semaine. Cette douleur est encore vivace.
Emmanuelle Kanga à Grand-Bassam