Ivoiriens, Ivoiriennes ;
Chers compatriotes ;
Mesdames et Messieurs ;
Chers enfants ;
Le 20 novembre de chaque année, notre pays, à l’instar de la communauté internationale célèbre la Journée des Droits de l’Enfant, en souvenir de l’adoption en 1989, par les Nations Unies, de la Convention relative aux Droits de l’Enfant.
La célébration du 23ème anniversaire de cette Convention nous offre cette année encore, l’occasion de mobiliser tous nos efforts en faveur du bien-être des enfants, chevilles ouvrières de l’avenir de notre pays.
Plus qu’une commémoration, la journée des Droits de l’Enfant vise à interpeller tous les acteurs qui œuvrent en faveur de l’amélioration de la situation des enfants dans le monde et à conjuguer leurs efforts pour combattre les fléaux qui affectent la vie quotidienne des enfants. C’est l’occasion aussi pour les Gouvernements, les Institutions internationales et les Communautés de se pencher sur la situation critique des enfants à travers l’organisation d’activités de promotion des droits de l’enfant.
Notre pays ne saurait demeurer en marge de cette dynamique, au risque de remettre en cause l’attachement du Chef de l’Etat, Son excellence Monsieur Alassane Ouattara à assurer la promotion des droits et la protection des groupes les plus vulnérables, en particulier les femmes et les enfants, surtout après ces évènements tragiques qu’a connu le pays et dont ils ont payé le plus lourd tribut.
Cette année, le thème national est : «Lutte contre les abus, les violences et l’exploitation faites aux enfants ». Le choix de ce thème nous paraît judicieux en raison de l’étude mondiale conduite en 2008 par l’expert indépendant du Secrétaire Général des Nations Unies, qui démontrait que la violence qui affecte les enfants est un phénomène alarmant qui touche tous les pays du monde.
En Côte d’Ivoire, de nombreux enfants souffrent de l’exclusion et sont victimes de diverses formes de violences telles que la négligence, la maltraitance, les coups et blessures, les abus sexuels et l’exploitation. Les données générales relatives aux indicateurs sociaux en matière de survie, d’éducation, d’accès à la justice et de santé de l’enfant mentionnent une situation insatisfaisante, exacerbée par les crises sociopolitiques de 2002 et de 2011.
Selon l’enquête sur le travail des enfants, réalisée en 2005 par l’INS, parmi les enfants âgés de 5-17 ans, 33 450 étaient identifiés comme victimes de la traite.
Les données de la MICS de 2006 indiquent que, sur le plan national, 36% des femmes (15-49 ans) ont déjà subie l’excision. L'opération est généralement pratiquée sur les filles âgées de 4 à 14 ans.
90% des enfants âgés de 2 à 14 ans ont subi au moins une forme de punition psychologique ou physique de la part de leurs père ou mères, ou de personnes en charge de leur épanouissement.
Les enfants représentent 57% des victimes de violations de droit rapportées en 2011. La grande majorité des victimes sont des filles, presque 7 cas/ 10. Un tiers des violations rapportées était des viols (231 cas). La majorité des victimes de viol (62%) ont moins de 15 ans, soit 143 enfants.
Pour améliorer la protection des enfants en Côte d’Ivoire, Le Gouvernement a récemment adopté une série de mesures.
Au titre du renforcement du cadre juridique de protection de l’enfant, le gouvernement à ratifié les deux protocoles additionnels qui accompagnent la CDE, à savoir :
- le Protocole relatif à l’utilisation des enfants dans les conflits armés ;
- le Protocole relatif à la vente d’enfant, la prostitution des enfants et la pornographie mettant en scène des Enfants.
Dans le cadre de la répression de certaines violences faites aux femmes et conformément à la loi n°98 -757 du 23 décembre 1998 portant interdiction des mutilations génitales féminines, le Tribunal de Katiola a été amené à condamner plusieurs personnes ayant enfreint ses dispositifs.
Il y a également lieu de rappeler que dans le cadre de la lutte contre la traite et l’exploitation abusive de la main d’œuvre infantile, la forte mobilisation nationale, portée par Madame Dominique Ouattara, 1ère Dame de Côte d’Ivoire, a permis d’obtenir, à travers des actions d’envergure et en peu de temps, des résultants impressionnant qui ont valu à notre pays d’être retiré de la « liste rouge » et d’ échapper par conséquent à des sanctions internationales qui auraient eu des effets néfastes sur notre économie.
Toutes ces mesures, quoique salutaires, seraient plus efficaces si elles s’inscrivent dans une orientation globale et pérenne. C’est pourquoi, dans son élan destiné à impulser une dynamique nouvelle à la question de la protection de l’Enfant contre toutes les formes d’abus, de violence et de maltraitance, le Gouvernement a initié un processus élargi de réflexion inter sectoriel impliquant tous les acteurs de la protection de l’enfant en vue de l’élaboration d’un document- cadre de référence en la matière.
Ce document cadre indique les orientations fondamentales pour construire un système de protection de l’enfant adapté aux réalités juridiques, économiques, sociales et culturelles de notre pays.
Il bâtit sur les forces dont le pays dispose et sur les pratiques positives au niveau communautaire et institutionnel.
Ce document de Politique Nationale de Protection de l’Enfant (PNPE) sera présenté officiellement dans les prochains jours et fera l’objet d’une adoption définitive par le Gouvernement.
Chers compatriotes ;
Mesdames et Messieurs ;
Le Gouvernement ivoirien est résolument engagé aux côtés de partenaires au développement à améliorer les conditions de vie ainsi que les droits des enfants partout sur le territoire nationale.
Ce défi, nous ne pourrons le relever qu’avec un engagement social, reflet de l’intérêt que nous portons à l’exigence d’« un Monde digne de nos Enfants ».
Vive les droits de l’Enfant.
Je vous remercie
Chers compatriotes ;
Mesdames et Messieurs ;
Chers enfants ;
Le 20 novembre de chaque année, notre pays, à l’instar de la communauté internationale célèbre la Journée des Droits de l’Enfant, en souvenir de l’adoption en 1989, par les Nations Unies, de la Convention relative aux Droits de l’Enfant.
La célébration du 23ème anniversaire de cette Convention nous offre cette année encore, l’occasion de mobiliser tous nos efforts en faveur du bien-être des enfants, chevilles ouvrières de l’avenir de notre pays.
Plus qu’une commémoration, la journée des Droits de l’Enfant vise à interpeller tous les acteurs qui œuvrent en faveur de l’amélioration de la situation des enfants dans le monde et à conjuguer leurs efforts pour combattre les fléaux qui affectent la vie quotidienne des enfants. C’est l’occasion aussi pour les Gouvernements, les Institutions internationales et les Communautés de se pencher sur la situation critique des enfants à travers l’organisation d’activités de promotion des droits de l’enfant.
Notre pays ne saurait demeurer en marge de cette dynamique, au risque de remettre en cause l’attachement du Chef de l’Etat, Son excellence Monsieur Alassane Ouattara à assurer la promotion des droits et la protection des groupes les plus vulnérables, en particulier les femmes et les enfants, surtout après ces évènements tragiques qu’a connu le pays et dont ils ont payé le plus lourd tribut.
Cette année, le thème national est : «Lutte contre les abus, les violences et l’exploitation faites aux enfants ». Le choix de ce thème nous paraît judicieux en raison de l’étude mondiale conduite en 2008 par l’expert indépendant du Secrétaire Général des Nations Unies, qui démontrait que la violence qui affecte les enfants est un phénomène alarmant qui touche tous les pays du monde.
En Côte d’Ivoire, de nombreux enfants souffrent de l’exclusion et sont victimes de diverses formes de violences telles que la négligence, la maltraitance, les coups et blessures, les abus sexuels et l’exploitation. Les données générales relatives aux indicateurs sociaux en matière de survie, d’éducation, d’accès à la justice et de santé de l’enfant mentionnent une situation insatisfaisante, exacerbée par les crises sociopolitiques de 2002 et de 2011.
Selon l’enquête sur le travail des enfants, réalisée en 2005 par l’INS, parmi les enfants âgés de 5-17 ans, 33 450 étaient identifiés comme victimes de la traite.
Les données de la MICS de 2006 indiquent que, sur le plan national, 36% des femmes (15-49 ans) ont déjà subie l’excision. L'opération est généralement pratiquée sur les filles âgées de 4 à 14 ans.
90% des enfants âgés de 2 à 14 ans ont subi au moins une forme de punition psychologique ou physique de la part de leurs père ou mères, ou de personnes en charge de leur épanouissement.
Les enfants représentent 57% des victimes de violations de droit rapportées en 2011. La grande majorité des victimes sont des filles, presque 7 cas/ 10. Un tiers des violations rapportées était des viols (231 cas). La majorité des victimes de viol (62%) ont moins de 15 ans, soit 143 enfants.
Pour améliorer la protection des enfants en Côte d’Ivoire, Le Gouvernement a récemment adopté une série de mesures.
Au titre du renforcement du cadre juridique de protection de l’enfant, le gouvernement à ratifié les deux protocoles additionnels qui accompagnent la CDE, à savoir :
- le Protocole relatif à l’utilisation des enfants dans les conflits armés ;
- le Protocole relatif à la vente d’enfant, la prostitution des enfants et la pornographie mettant en scène des Enfants.
Dans le cadre de la répression de certaines violences faites aux femmes et conformément à la loi n°98 -757 du 23 décembre 1998 portant interdiction des mutilations génitales féminines, le Tribunal de Katiola a été amené à condamner plusieurs personnes ayant enfreint ses dispositifs.
Il y a également lieu de rappeler que dans le cadre de la lutte contre la traite et l’exploitation abusive de la main d’œuvre infantile, la forte mobilisation nationale, portée par Madame Dominique Ouattara, 1ère Dame de Côte d’Ivoire, a permis d’obtenir, à travers des actions d’envergure et en peu de temps, des résultants impressionnant qui ont valu à notre pays d’être retiré de la « liste rouge » et d’ échapper par conséquent à des sanctions internationales qui auraient eu des effets néfastes sur notre économie.
Toutes ces mesures, quoique salutaires, seraient plus efficaces si elles s’inscrivent dans une orientation globale et pérenne. C’est pourquoi, dans son élan destiné à impulser une dynamique nouvelle à la question de la protection de l’Enfant contre toutes les formes d’abus, de violence et de maltraitance, le Gouvernement a initié un processus élargi de réflexion inter sectoriel impliquant tous les acteurs de la protection de l’enfant en vue de l’élaboration d’un document- cadre de référence en la matière.
Ce document cadre indique les orientations fondamentales pour construire un système de protection de l’enfant adapté aux réalités juridiques, économiques, sociales et culturelles de notre pays.
Il bâtit sur les forces dont le pays dispose et sur les pratiques positives au niveau communautaire et institutionnel.
Ce document de Politique Nationale de Protection de l’Enfant (PNPE) sera présenté officiellement dans les prochains jours et fera l’objet d’une adoption définitive par le Gouvernement.
Chers compatriotes ;
Mesdames et Messieurs ;
Le Gouvernement ivoirien est résolument engagé aux côtés de partenaires au développement à améliorer les conditions de vie ainsi que les droits des enfants partout sur le territoire nationale.
Ce défi, nous ne pourrons le relever qu’avec un engagement social, reflet de l’intérêt que nous portons à l’exigence d’« un Monde digne de nos Enfants ».
Vive les droits de l’Enfant.
Je vous remercie