A l’initiative de l’Union interparlementaire, les députés prennent présentement part à un séminaire sur les droits de l’Homme en vue de booster leur connaissance en la matière.
Comme des écoliers, les députés suivent depuis hier des cours intensifs sur les droits de l’Homme. L’Union interparlementaire (Uip) s’est fait l’honneur de leur dispenser cette formation. Martin Chungong, secrétaire général adjoint de l’Uip, a précisé que cette séance a pour objet de renforcer les capacités des parlementaires ivoiriens sur des notions essentielles des droits de l’Homme. « Pour que vous puissiez mener à bien votre mission de contrôle de l’action gouvernementale et de représentation de la population, il est dispensable que vous-mêmes, vous soyez formés et instruits », a-t-il expliqué à la salle C du Parlement. M. Chungong a invité les députés, après ce séminaire, à s’approprier la problématique des droits de l’Homme afin d’en faire l’une des priorités de leurs actions. Il les a aussi exhortés à réaménager le cadre législatif pour mieux y refléter les normes internationales relatives aux droits de l’Homme. Sur ce point, la première vice-présidente de l’Assemblée nationale, Sarra Sacko-Fadiga, représentant le président du Parlement, Guillaume Soro, a soutenu que le chef de l’Etat, Alassane Ouattara depuis son accession au pouvoir a fait de la promotion et la protection des droits de l’Homme l’un de ses grands chantiers. « Le président de la République dès son entrée en fonction, a hissé les droits de l’Homme au rang de priorité nationale en leur consacrant un ministère plein et entier pour orienter l’action gouvernementale », a-t-elle indiqué. Se voulant plus rassurante, la députée de Touba a affirmé qu’indépendamment de la prise en charge institutionnelle, la Côte d’Ivoire s’est employée au plan international en 2012, à renforcer le dialogue et la collaboration avec les organes des droits de l’Homme aux fins d’une plus grande reconnaissance et d’une meilleure protection desdits droits sur son sol. La ratification et l’adoption de la réforme de la Commission nationale des droits de l’Homme (Cndh) par les députés le 12 décembre, à l’en croire, en est la parfaite illustration. Sarra Sacko-Fadiga a en outre incité les élus du peuple à être assidus à cette formation. Selon elle, les modules qui y seront dispensés leur permettront de disposer de moyens juridiques et institutionnels de sorte à accompagner et à parfaire le travail d’édification de sociétés respectueuses des droits humains auxquelles notre pays aspire ardemment. Augustin Thiam, président délégué de l’Uip, a pour sa part souhaité que ce séminaire permette à la Côte d’Ivoire d’être reconnue comme un pays où le respect les droits de l’Homme est une réalité. Placé sous le thème : « Le rôle du Parlement dans la promotion des droits de l’Homme en Côte d’Ivoire », le séminaire prend fin aujourd’hui avec la conclusion des travaux.
KM (stagiaire)
Comme des écoliers, les députés suivent depuis hier des cours intensifs sur les droits de l’Homme. L’Union interparlementaire (Uip) s’est fait l’honneur de leur dispenser cette formation. Martin Chungong, secrétaire général adjoint de l’Uip, a précisé que cette séance a pour objet de renforcer les capacités des parlementaires ivoiriens sur des notions essentielles des droits de l’Homme. « Pour que vous puissiez mener à bien votre mission de contrôle de l’action gouvernementale et de représentation de la population, il est dispensable que vous-mêmes, vous soyez formés et instruits », a-t-il expliqué à la salle C du Parlement. M. Chungong a invité les députés, après ce séminaire, à s’approprier la problématique des droits de l’Homme afin d’en faire l’une des priorités de leurs actions. Il les a aussi exhortés à réaménager le cadre législatif pour mieux y refléter les normes internationales relatives aux droits de l’Homme. Sur ce point, la première vice-présidente de l’Assemblée nationale, Sarra Sacko-Fadiga, représentant le président du Parlement, Guillaume Soro, a soutenu que le chef de l’Etat, Alassane Ouattara depuis son accession au pouvoir a fait de la promotion et la protection des droits de l’Homme l’un de ses grands chantiers. « Le président de la République dès son entrée en fonction, a hissé les droits de l’Homme au rang de priorité nationale en leur consacrant un ministère plein et entier pour orienter l’action gouvernementale », a-t-elle indiqué. Se voulant plus rassurante, la députée de Touba a affirmé qu’indépendamment de la prise en charge institutionnelle, la Côte d’Ivoire s’est employée au plan international en 2012, à renforcer le dialogue et la collaboration avec les organes des droits de l’Homme aux fins d’une plus grande reconnaissance et d’une meilleure protection desdits droits sur son sol. La ratification et l’adoption de la réforme de la Commission nationale des droits de l’Homme (Cndh) par les députés le 12 décembre, à l’en croire, en est la parfaite illustration. Sarra Sacko-Fadiga a en outre incité les élus du peuple à être assidus à cette formation. Selon elle, les modules qui y seront dispensés leur permettront de disposer de moyens juridiques et institutionnels de sorte à accompagner et à parfaire le travail d’édification de sociétés respectueuses des droits humains auxquelles notre pays aspire ardemment. Augustin Thiam, président délégué de l’Uip, a pour sa part souhaité que ce séminaire permette à la Côte d’Ivoire d’être reconnue comme un pays où le respect les droits de l’Homme est une réalité. Placé sous le thème : « Le rôle du Parlement dans la promotion des droits de l’Homme en Côte d’Ivoire », le séminaire prend fin aujourd’hui avec la conclusion des travaux.
KM (stagiaire)