Le mercredi 3 avril 2013 s’est tenue au CERAP (Centre de Recherche et d’Action pour la Paix) la cérémonie de publication du rapport de l’enquête de la LIDHO portant sur la liberté d’opinion, d’expression et de réunion couvrant la période d’avril 2011 à novembre 2012.
«Si l’on s’en tient aux conclusions de notre étude sur les libertés d’opinion, d’expression et de réunion en Côte d’Ivoire, et qui sont plus qu’édifiantes : les libertés d’opinion, d’expression et de réunion ont été fortement mises à mal ces dernières années», a déclaré le président de la LIDHO, Réné Hokou Légré. Cette étude qui avait commencé en avril 2011 et pris fin en novembre 2012, a été financée par l’ONG américaine-OSIWA. Ce rapport dénonce l’attitude arbitraire du gouvernement, l’atteinte aux droits de l’homme et à la dignité humaine, la question du foncier, la professionnalisation des forces de sécurité, l’arrestation des journalistes et la manipulation du CNP (Conseil National de la Presse). La LIDHO a décrié la non application de la loi n° 98-750 du 23 décembre 1998 relative au foncier. Toute chose qui, selon elle, favorise les expropriations, les ventes illicites, l’occupation et l’exploitation abusive des terres par des hommes en armes. «Il ressort de nos investigations sur le terrain et auprès de personnes et d’institutions-cibles, dont on ne saurait à priori douter de la fiabilité des témoignages, la récurrence de pratiques attentatoires à ces libertés de la part des démembrements de l’Etat censés en rassurer la protection», a affirmé le président de la LIDHO.
F.K
«Si l’on s’en tient aux conclusions de notre étude sur les libertés d’opinion, d’expression et de réunion en Côte d’Ivoire, et qui sont plus qu’édifiantes : les libertés d’opinion, d’expression et de réunion ont été fortement mises à mal ces dernières années», a déclaré le président de la LIDHO, Réné Hokou Légré. Cette étude qui avait commencé en avril 2011 et pris fin en novembre 2012, a été financée par l’ONG américaine-OSIWA. Ce rapport dénonce l’attitude arbitraire du gouvernement, l’atteinte aux droits de l’homme et à la dignité humaine, la question du foncier, la professionnalisation des forces de sécurité, l’arrestation des journalistes et la manipulation du CNP (Conseil National de la Presse). La LIDHO a décrié la non application de la loi n° 98-750 du 23 décembre 1998 relative au foncier. Toute chose qui, selon elle, favorise les expropriations, les ventes illicites, l’occupation et l’exploitation abusive des terres par des hommes en armes. «Il ressort de nos investigations sur le terrain et auprès de personnes et d’institutions-cibles, dont on ne saurait à priori douter de la fiabilité des témoignages, la récurrence de pratiques attentatoires à ces libertés de la part des démembrements de l’Etat censés en rassurer la protection», a affirmé le président de la LIDHO.
F.K