Deux patients ivoiriens ont reçu lundi et mardi derniers de nouveaux reins à la suite opération de greffe réalisée à l’Institut de cardiologie d’Abidjan par une équipe mixte d’experts belge, tunisien et ivoirien. Les spécialistes de la transplantation rénale que sont Dr Hoang (belge) et Pr Ben Abdallah (tunisien) accompagnés de deux infirmières ont été appuyés par des spécialistes nationaux (urologues et néphrologues) que sont Pr Manzan Konan, professeur titulaire et chef du département d’urologie de l’UFR des Sciences médicales, chef du service urologie du Chu de Cocody ; Pr Ouegnin Georges Armand, professeur titulaire en urologie et président de l’association des urologue de Côte d’Ivoire, ex-secrétaire d’Etat pour la mise en place de l’AMU, ex-prisonnier politique de la prison de Boundiali, injustement jeté en prison ; Pr Konan Paul Gérard ; Pr Kouamé Dibi Bertin ; Pr DEKOU Angoran ; Dr Coulibaly Noël ; Dr Kouamé Benjamin ;Dr Touré Dramane. Pour le pool des anesthésistes avec Dr. Ayé Yikpé Denis et Dr. Yapi Francis. Et enfin, le pool des néphrologues avec les professeurs Gnionsahe Dazé Apollinaire et N’Guessan Kan Ackoundou.
C’est donc cette équipe forte de 16 personnes qui a réalisé avec succès pour la deuxième fois une greffe rénale à partir de donneurs vivants apparentés (parents des malades). Arrivés le samedi 12 janvier dernier, les experts étrangers ont eu une réunion de concertation dès le lendemain avec leurs confrères ivoiriens pour valider les dossiers des patients retenus pour l’opération. A en croire un spécialiste que Notre Voie a interrogé, «ces interventions montrent qu’il est possible d’apporter une solution à long terme aux patients souffrant d’insuffisance rénale. » Toutefois, s’il y a des ressources humaines de qualité disponibles, il faut selon lui, les encourager par le relèvement du niveau des équipements. « La fréquence de cette affection (insuffisance rénale, ndlr) nécessite de la part des autorités compétentes soit la création d’un centre de transplantation rénale soit la mise à niveau des services d’urologie et de néphrologie afin que les spécialistes ivoiriens puissent exprimer tout leur art pour le bien être des patients », a-t-il indiqué.
C’est le lieu de rappeler que l’hémodialyse (méthode d'épuration du sang par un appareil appelé dialyseur ou rein artificiel) qui bien connu des patients ivoirien malades du rein, est en fait une solution palliative. Seule, la greffe est une solution définitive.
Coulibaly Zié Oumar
C’est donc cette équipe forte de 16 personnes qui a réalisé avec succès pour la deuxième fois une greffe rénale à partir de donneurs vivants apparentés (parents des malades). Arrivés le samedi 12 janvier dernier, les experts étrangers ont eu une réunion de concertation dès le lendemain avec leurs confrères ivoiriens pour valider les dossiers des patients retenus pour l’opération. A en croire un spécialiste que Notre Voie a interrogé, «ces interventions montrent qu’il est possible d’apporter une solution à long terme aux patients souffrant d’insuffisance rénale. » Toutefois, s’il y a des ressources humaines de qualité disponibles, il faut selon lui, les encourager par le relèvement du niveau des équipements. « La fréquence de cette affection (insuffisance rénale, ndlr) nécessite de la part des autorités compétentes soit la création d’un centre de transplantation rénale soit la mise à niveau des services d’urologie et de néphrologie afin que les spécialistes ivoiriens puissent exprimer tout leur art pour le bien être des patients », a-t-il indiqué.
C’est le lieu de rappeler que l’hémodialyse (méthode d'épuration du sang par un appareil appelé dialyseur ou rein artificiel) qui bien connu des patients ivoirien malades du rein, est en fait une solution palliative. Seule, la greffe est une solution définitive.
Coulibaly Zié Oumar