Bonne nouvelle pour les personnes qui cherchent une motivation pour arrêter de fumer. Une étude montre que les fumeurs ayant arrêté de fumer avant 40 ans rattrapent les méfaits causés par la cigarette et rallongent leur espérance de vie. La cigarette réduit en moyenne de dix ans l’espérance de vie des fumeurs, selon diverses études. Mais une analyse exhaustive de données de santé et de mortalité concernant les Américains montre que les dégâts ne sont pas permanents, tant qu’on arrête de fumer à temps. “Arrêter de fumer avant 40 ans, et de préférence bien avant 40 ans, permet de récupérer presque l’intégralité de son espérance de vie”, explique le Dr. Prabhat Jha, en charge de l’étude et directeur du Centre for Global Health Research de Toronto (Canada). “Cela ne veut pas dire, cependant, que l’on peut en toute sécurité fumer jusqu’à l’âge de 40 ans puis arrêter”, ajoute le chercheur.
“Les anciens fumeurs ont un risque accru de mourir plus prématurément que les personnes n’ayant jamais touché à une cigarette. Mais le danger est réduit si on le compare à l’énorme risque pris par les personnes qui continuent de fumer.” Ces résultats sont parus le 24 janvier dans New England Journal of Medicine. En octobre dernier, une étude avait montré que les femmes peuvent rajouter neuf années à leur espérance de vie en arrêtant de fumer avant 40 ans, tout en risquant une mort plus prématurée (à 20%) que celles n’ayant jamais fumé. Cette recherche, qui avait pris en compte près de 1,2 million de Britanniques a été publiée par la revue The Lancet.
Etienne Atta
“Les anciens fumeurs ont un risque accru de mourir plus prématurément que les personnes n’ayant jamais touché à une cigarette. Mais le danger est réduit si on le compare à l’énorme risque pris par les personnes qui continuent de fumer.” Ces résultats sont parus le 24 janvier dans New England Journal of Medicine. En octobre dernier, une étude avait montré que les femmes peuvent rajouter neuf années à leur espérance de vie en arrêtant de fumer avant 40 ans, tout en risquant une mort plus prématurée (à 20%) que celles n’ayant jamais fumé. Cette recherche, qui avait pris en compte près de 1,2 million de Britanniques a été publiée par la revue The Lancet.
Etienne Atta