Présent dans les cigarettes, le virus de la mosaïque du tabac est aussi retrouvé dans la salive de certains fumeurs. Reste à savoir s’il a un impact sur la santé humaine. Nicotine, goudrons, métaux lourds, ammoniac… À chaque bouffée de cigarette, le fumeur s’expose à plus de 4 800 substances différentes. Une étude vient aujourd’hui ajouter un virus à la liste, celui de la mosaïque du tabac. En effet, une équipe de chercheurs marseillais a non seulement retrouvé ce virus dans les cigarettes, mais elle a aussi décelé sa présence dans la salive de fumeurs. Didier Raoult (1) et ses collègues ont analysé une cinquantaine de cigarettes de six marques différentes, ainsi qu’une soixantaine d’échantillons de salive collectés auprès de douze fumeurs et de quinze non-fumeurs. Ils y ont recherché la présence de matériel génétique appartenant au virus de la mosaïque du tabac. Dans les échantillons de tabac, la présence de particules virales vivantes a également été testée.
100 % des cigarettes et 45 % des échantillons de salive testés positifs
Ces analyses ont révélé la présence de matériel génétique viral dans toutes les cigarettes analysées. Des virus vivants ont été détectés dans 53 % des échantillons de tabac testés. Concernant l’analyse des échantillons de salive, du matériel génétique viral a été retrouvé dans 45 % des échantillons collectés auprès de fumeurs. En revanche, aucune trace de virus n’a pu être mise en évidence dans la salive des non-fumeurs. Cette étude suggère donc que le tabagisme constitue une porte d’entrée du virus de la mosaïque du tabac dans le corps humain.
A.E
100 % des cigarettes et 45 % des échantillons de salive testés positifs
Ces analyses ont révélé la présence de matériel génétique viral dans toutes les cigarettes analysées. Des virus vivants ont été détectés dans 53 % des échantillons de tabac testés. Concernant l’analyse des échantillons de salive, du matériel génétique viral a été retrouvé dans 45 % des échantillons collectés auprès de fumeurs. En revanche, aucune trace de virus n’a pu être mise en évidence dans la salive des non-fumeurs. Cette étude suggère donc que le tabagisme constitue une porte d’entrée du virus de la mosaïque du tabac dans le corps humain.
A.E