La Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle (HACA) de Côte d’Ivoire dirigée par M. Ibrahim Sy Savané, et le Conseil National de la Communication (CNC) de Guinée, piloté par Mme Martine Ilboudo Condé, ont signé, hier matin, tour à tour un protocole de coopération avec le Conseil Supérieur de la Communication (CSC) du Burkina Faso, présidé par Mme Béatrice Damiba. C’était au cours d’une sympathique cérémonie dans les locaux du CSC, à Ouagadougou. L’objectif étant pour ces trois instances de régulation du secteur de l’audiovisuel d’unir leurs forces pour faire face aux défis majeurs, entre autres la transition vers le numérique, la convergence des technologies, la montée en puissance de l’interactivité dans les médias traditionnels, les médias en ligne, la régulation en période électorale.
Avant de procéder à l’échange des parapheurs, c’est Mme Damiba qui a situé d’entrée les enjeux de cette collaboration entre ces institutions. «Les protocoles d’accord que nous allons signer résultent d’une convergence de vues entre nos institutions respectives et visent à renforcer les pratiques en matière de promotion d’une liberté de la presse responsable et d’approfondissement de la démocratie, partager nos connaissances et nos expériences dans le domaine de la communication, promouvoir de façon concertée nos riches expressions culturelles africaines», a t- elle indiqué. L’idée, c’est aussi de raffermir les liens d’amitié entre les instances de régulation et entre leurs premiers responsables, contribuer à l’intégration régionale par des instruments harmonisés de régulation de la communication. Laquelle est, selon Mme Damiba, est «une tâche complexe». C’est pourquoi, a-t-elle ajouté, «nos institutions doivent renforcer leurs rapports en vue de faire face aux défis communs et croissants». Aussi envisage t-elle d’autres signatures de protocoles avec le Bénin, le Mali et le Niger. A sa suite, la présidente du CNC s’est réjouie de cette initiative qui ne peut, à ses yeux, que «consolider et concrétiser ce que nous avons entrepris verbalement». «Ce protocole d’accord et de coopération, nous allons le vulgariser en Guinée. Nous allons montrer qu’il y a un dynamisme qui s’installe au sein des instances de régulation», a promis Mme Ilboudo Condé. De son côté, M. Ibrahim Sy Savané a rappelé la nécessité de ce protocole. «Parce que nous sommes des frères, nous sommes gagnés par l’immobilisme. Rien n’interdit aux frères de construire ensemble», a-t-il fait savoir. Pour lui, il est impérieux que ces institutions coopèrent, pour accompagner les actions quotidiennes qui ont lieu sur le terrain. «Je suis convaincu que ce sera des accords fructueux», a conclu le patron de HACA, histoire de dire tout sa foi en ce partenariat.
Y. Sangaré, à Ouagadougou
Avant de procéder à l’échange des parapheurs, c’est Mme Damiba qui a situé d’entrée les enjeux de cette collaboration entre ces institutions. «Les protocoles d’accord que nous allons signer résultent d’une convergence de vues entre nos institutions respectives et visent à renforcer les pratiques en matière de promotion d’une liberté de la presse responsable et d’approfondissement de la démocratie, partager nos connaissances et nos expériences dans le domaine de la communication, promouvoir de façon concertée nos riches expressions culturelles africaines», a t- elle indiqué. L’idée, c’est aussi de raffermir les liens d’amitié entre les instances de régulation et entre leurs premiers responsables, contribuer à l’intégration régionale par des instruments harmonisés de régulation de la communication. Laquelle est, selon Mme Damiba, est «une tâche complexe». C’est pourquoi, a-t-elle ajouté, «nos institutions doivent renforcer leurs rapports en vue de faire face aux défis communs et croissants». Aussi envisage t-elle d’autres signatures de protocoles avec le Bénin, le Mali et le Niger. A sa suite, la présidente du CNC s’est réjouie de cette initiative qui ne peut, à ses yeux, que «consolider et concrétiser ce que nous avons entrepris verbalement». «Ce protocole d’accord et de coopération, nous allons le vulgariser en Guinée. Nous allons montrer qu’il y a un dynamisme qui s’installe au sein des instances de régulation», a promis Mme Ilboudo Condé. De son côté, M. Ibrahim Sy Savané a rappelé la nécessité de ce protocole. «Parce que nous sommes des frères, nous sommes gagnés par l’immobilisme. Rien n’interdit aux frères de construire ensemble», a-t-il fait savoir. Pour lui, il est impérieux que ces institutions coopèrent, pour accompagner les actions quotidiennes qui ont lieu sur le terrain. «Je suis convaincu que ce sera des accords fructueux», a conclu le patron de HACA, histoire de dire tout sa foi en ce partenariat.
Y. Sangaré, à Ouagadougou
