Présent en Côte d’Ivoire depuis mercredi dernier, l’Archevêque Moulaka de l’église Betsahida du Gabon, qui compte au moins 2500 fidèles et président de la Confédération Semel est à la rencontre de ses frères ivoiriens pour une communion. Dans cet entretien, il présente sa touche de miracle pour le développement de la Côte d’Ivoire.
Le Patriote : Vous êtes en Côte d’Ivoire depuis quelques jours. Quel est l’objet de votre présence ?
Archevêque Moulaka : Je voudrais d’abord dire que j’ai été très bien accueilli en Côte d’Ivoire par le Pasteur Domauraud et son équipe. J’ai été très bien logé. C’est vraiment un honneur. De mercredi à jeudi, j’ai visité le Palais de la culture et vu le vieux Fokker du président Houphouët. J’ai été très heureux de revenir en Côte d’Ivoire car j’y étais très jeune. J’avais été invité par Dion Robert en 1993. Cela fait 20 ans que j’ai laissé la Côte d’Ivoire. Alors ce qu’on peut retenir pour l’instant, c’est que je fais des présentations. J’ai dit au peuple que j’étais mort et que je suis revenu à la vie après 14 heures de temps. Je suis un miraculé. Un homme anormal devant les gens mais normal pour Dieu. Je veux dire aux gens que c’était un espoir. Partout où je passe dans le monde entier, je laisse des traces. Ce n’est pas pour ma gloire mais c’est pour la gloire du seigneur. Je laisse des impacts pour que l’homme soit heureux dans sa chair. Que les femmes enfantent, que les malades soient guéris, que ceux qui cherchent le bonheur le retrouvent selon le plan de Dieu. C’est ce que je viens dire au peuple ivoirien.
L.P. : Comment votre présence en Côte d’Ivoire peut-elle contribuer à la réconciliation à laquelle aspirent les Ivoiriens ?
Depuis le Gabon, le peuple gabonais suit l’actualité en Côte d’Ivoire parce que nous avons les mêmes mentalités. Nous sommes un seul peuple. L’ancien président, Houphouët-Boigny et notre ancien président Omar Bongo étaient comme père et fils. Donc, quand je me retrouve ici, c’est comme si j’étais chez moi. La tragédie qui s’est passée en Côte d’ivoire, nous l’avons vécue et nous avons pleuré avec vous. Maintenant, mon message est un message de paix. Demain samedi (Ndlr : aujourd’hui) et les autres jours, je vais rencontrer les pasteurs de la ville pour leur annoncer mon message de paix et de réconciliation. Je vais dire aux Ivoiriens de se réconcilier et d’oublier ce qui s’est passé parce qu’on ne peut pas vivre dans le passé. Il faut changer de paradigme. Vous avez des enfants. Il y a de l’avenir. Votre Etat doit vivre. Les hommes politiques passeront et l’Etat vivra. L’Etat, c’est tout le monde. C’est aux jeunes de reprendre le flambeau. Disons aux autres de panser les plaies. Repartons au travail et soutenons même ceux qui sont en train de diriger parce que la paix du pays dépend de leur décision. Nous voulons vraiment que les gens se réconcilient et repartent au travail pour le bien-être de la Côte d’Ivoire. Une locomotive de l’Afrique de l’Ouest quand nous la voyons dans cet état, nous pleurons chez nous au Gabon. Parce que tous nos jeunes venaient apprendre à Abidjan. Nous voulons donc que la Côte d’ivoire se réconcilie avec elle-même.
L.P. : Le peuple ivoirien est réputé très chrétien. En quoi est-ce que la spiritualité peut aider à apaiser les cœurs ?
La spiritualité est pour beaucoup. Notre défunt président, Omar Bongo, avant sa mort, a donné sa vie au seigneur. Il a dit une fois, dans notre pays, précisément dans un gymnase, qu’il remettait le Gabon entre les mains de Dieu. Il a invectivé les politiciens. Il a dit que Dieu ne nous a pas donné le Gabon pour faire ce qu’on en fait. Un jour, il nous demandera les comptes. Cela veut dire qu’un jour, le politique doit regarder à l’avenir vers son créateur qui est à l’origine de la prospérité et du bonheur. Ainsi, si tout tout le monde, l’Ivoirien lambda se tourne vers Dieu, ce pays aura de la splendeur car la bible dit : ‘‘si le peuple sur lequel est invoqué mon nom prie et demande pardon, j’exaucerai leur prière et je bénirai leur pays’’.
L.P. : Alors, quel message pouvez-vous adresser aux Ivoiriens en ces temps difficiles ?
Ce que je veux dire aux Ivoiriens, c’est que le temps de reconnaître ses péchés devant Dieu est arrivé. De tous bords, il faut reconnaître son erreur. Nous devons dire à Dieu : nous avons pêché. Nous aimons notre pays. Nous nous repentons et nous venons vers toi pour que la paix soit palpable, pour qu’on voie le développement de la Côte d’Ivoire partout en Afrique et dans le monde entier. Je lance un appel à la classe politique et aux ouvriers. Travaillez et prenez de la peine parce que Dieu est avec vous. La Côte d’Ivoire comme le phénix va renaître de ses cendres. Dieu est avec la Côte d’ivoire car l’église est pour elle. Que Dieu bénisse la Côte d’Ivoire.
Réalisé par Jean Eric ADINGRA
Le Patriote : Vous êtes en Côte d’Ivoire depuis quelques jours. Quel est l’objet de votre présence ?
Archevêque Moulaka : Je voudrais d’abord dire que j’ai été très bien accueilli en Côte d’Ivoire par le Pasteur Domauraud et son équipe. J’ai été très bien logé. C’est vraiment un honneur. De mercredi à jeudi, j’ai visité le Palais de la culture et vu le vieux Fokker du président Houphouët. J’ai été très heureux de revenir en Côte d’Ivoire car j’y étais très jeune. J’avais été invité par Dion Robert en 1993. Cela fait 20 ans que j’ai laissé la Côte d’Ivoire. Alors ce qu’on peut retenir pour l’instant, c’est que je fais des présentations. J’ai dit au peuple que j’étais mort et que je suis revenu à la vie après 14 heures de temps. Je suis un miraculé. Un homme anormal devant les gens mais normal pour Dieu. Je veux dire aux gens que c’était un espoir. Partout où je passe dans le monde entier, je laisse des traces. Ce n’est pas pour ma gloire mais c’est pour la gloire du seigneur. Je laisse des impacts pour que l’homme soit heureux dans sa chair. Que les femmes enfantent, que les malades soient guéris, que ceux qui cherchent le bonheur le retrouvent selon le plan de Dieu. C’est ce que je viens dire au peuple ivoirien.
L.P. : Comment votre présence en Côte d’Ivoire peut-elle contribuer à la réconciliation à laquelle aspirent les Ivoiriens ?
Depuis le Gabon, le peuple gabonais suit l’actualité en Côte d’Ivoire parce que nous avons les mêmes mentalités. Nous sommes un seul peuple. L’ancien président, Houphouët-Boigny et notre ancien président Omar Bongo étaient comme père et fils. Donc, quand je me retrouve ici, c’est comme si j’étais chez moi. La tragédie qui s’est passée en Côte d’ivoire, nous l’avons vécue et nous avons pleuré avec vous. Maintenant, mon message est un message de paix. Demain samedi (Ndlr : aujourd’hui) et les autres jours, je vais rencontrer les pasteurs de la ville pour leur annoncer mon message de paix et de réconciliation. Je vais dire aux Ivoiriens de se réconcilier et d’oublier ce qui s’est passé parce qu’on ne peut pas vivre dans le passé. Il faut changer de paradigme. Vous avez des enfants. Il y a de l’avenir. Votre Etat doit vivre. Les hommes politiques passeront et l’Etat vivra. L’Etat, c’est tout le monde. C’est aux jeunes de reprendre le flambeau. Disons aux autres de panser les plaies. Repartons au travail et soutenons même ceux qui sont en train de diriger parce que la paix du pays dépend de leur décision. Nous voulons vraiment que les gens se réconcilient et repartent au travail pour le bien-être de la Côte d’Ivoire. Une locomotive de l’Afrique de l’Ouest quand nous la voyons dans cet état, nous pleurons chez nous au Gabon. Parce que tous nos jeunes venaient apprendre à Abidjan. Nous voulons donc que la Côte d’ivoire se réconcilie avec elle-même.
L.P. : Le peuple ivoirien est réputé très chrétien. En quoi est-ce que la spiritualité peut aider à apaiser les cœurs ?
La spiritualité est pour beaucoup. Notre défunt président, Omar Bongo, avant sa mort, a donné sa vie au seigneur. Il a dit une fois, dans notre pays, précisément dans un gymnase, qu’il remettait le Gabon entre les mains de Dieu. Il a invectivé les politiciens. Il a dit que Dieu ne nous a pas donné le Gabon pour faire ce qu’on en fait. Un jour, il nous demandera les comptes. Cela veut dire qu’un jour, le politique doit regarder à l’avenir vers son créateur qui est à l’origine de la prospérité et du bonheur. Ainsi, si tout tout le monde, l’Ivoirien lambda se tourne vers Dieu, ce pays aura de la splendeur car la bible dit : ‘‘si le peuple sur lequel est invoqué mon nom prie et demande pardon, j’exaucerai leur prière et je bénirai leur pays’’.
L.P. : Alors, quel message pouvez-vous adresser aux Ivoiriens en ces temps difficiles ?
Ce que je veux dire aux Ivoiriens, c’est que le temps de reconnaître ses péchés devant Dieu est arrivé. De tous bords, il faut reconnaître son erreur. Nous devons dire à Dieu : nous avons pêché. Nous aimons notre pays. Nous nous repentons et nous venons vers toi pour que la paix soit palpable, pour qu’on voie le développement de la Côte d’Ivoire partout en Afrique et dans le monde entier. Je lance un appel à la classe politique et aux ouvriers. Travaillez et prenez de la peine parce que Dieu est avec vous. La Côte d’Ivoire comme le phénix va renaître de ses cendres. Dieu est avec la Côte d’ivoire car l’église est pour elle. Que Dieu bénisse la Côte d’Ivoire.
Réalisé par Jean Eric ADINGRA