Considéré comme le deuxième facteur de cécité après la cataracte, le glaucome touche environ 60 millions de personnes dans le monde. Et 6 millions d’entre elles sont condamnées à la cécité. Le Docteur Néan Kouya, président de l’Ong Light First, a animé hier, une conférence à l’hôtel communal de Cocody sur le thème «la prise en charge thérapeutique du patient glaucomateux». L’une des difficultés de la maladie, selon le docteur Néan Kouya, c’est qu’elle ne présente aucun signe particulier. «Les nombreuses personnes atteintes du glaucome ignorent leur état et elles représentent la moitié des malades identifiés comme tels», a-t-il fait savoir.
En effet, le glaucome primitif à angle ouvert qui est le moins douloureux, est celui qui pose le plus de difficultés parce qu’il reste asymptomatique durant plusieurs années, sans que le patient ne s’en rende compte jusqu’à atteindre la phase de cécité. Selon le docteur Néan Kouya, la prévalence du glaucome varie avec l’âge et le taux de prévalence est de 4% chez les sujets au-delà de 40 ans, dans la population noire. « Le traitement du glaucome dans toutes ses composantes vise à faire baisser la tension oculaire. La maladie se traite à vie et le malade doit être suivi. Il y a le traitement médical, la chirurgie au laser et la chirurgie conventionnelle », a expliqué le conférencier. A l’en croire, le suivi vise à évaluer la fonction visuelle, voir l’état des tissus visés par la pression intra-oculaire élevée. Et il constitue un ‘‘véritable fardeau’’ pour les malades. Les patients glaucomateux présents à la conférence, ont évoqué comme difficultés, la cherté des médicaments et le manque de communication sur la maladie. Plaidant auprès des laboratoires de fabrication pour une baisse du prix des médicaments. Kouakou Ilunga Marie Madelaine, directeur coordonnateur du Programme National de Lutte contre la Cécité (Pnlecé) au ministère de la santé et de la lutte contre le Sida, a encouragé les malades à se regrouper en association et à soumettre leurs doléances au ministère. Une campagne de dépistage gratuit a lieu aujourd’hui à l’hôtel communal de Cocody.
Soumba. o
En effet, le glaucome primitif à angle ouvert qui est le moins douloureux, est celui qui pose le plus de difficultés parce qu’il reste asymptomatique durant plusieurs années, sans que le patient ne s’en rende compte jusqu’à atteindre la phase de cécité. Selon le docteur Néan Kouya, la prévalence du glaucome varie avec l’âge et le taux de prévalence est de 4% chez les sujets au-delà de 40 ans, dans la population noire. « Le traitement du glaucome dans toutes ses composantes vise à faire baisser la tension oculaire. La maladie se traite à vie et le malade doit être suivi. Il y a le traitement médical, la chirurgie au laser et la chirurgie conventionnelle », a expliqué le conférencier. A l’en croire, le suivi vise à évaluer la fonction visuelle, voir l’état des tissus visés par la pression intra-oculaire élevée. Et il constitue un ‘‘véritable fardeau’’ pour les malades. Les patients glaucomateux présents à la conférence, ont évoqué comme difficultés, la cherté des médicaments et le manque de communication sur la maladie. Plaidant auprès des laboratoires de fabrication pour une baisse du prix des médicaments. Kouakou Ilunga Marie Madelaine, directeur coordonnateur du Programme National de Lutte contre la Cécité (Pnlecé) au ministère de la santé et de la lutte contre le Sida, a encouragé les malades à se regrouper en association et à soumettre leurs doléances au ministère. Une campagne de dépistage gratuit a lieu aujourd’hui à l’hôtel communal de Cocody.
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